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Transports

RER B : 50.000 personnes touchées, deux conducteurs agressés

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De grosses perturbations avaient touché la ligne mercredi soir.

La pagaille qui a paralysé le RER B mercredi soir a impacté quelque 50.000 personnes, selon le chiffre fourni jeudi par le ministre des Transports, Frédéric Cuvillier.

Deux conducteurs, dont un a été hospitalisé, ont été agressés par des voyageurs, excédés par les retards.

Mercredi soir, un incident de caténaire a conduit à une interruption totale du trafic pendant une heure. "Au départ on a un petit problème électrique qui aurait dû concerner 150 personnes pendant une heure et au final on se retrouve avec une vraie pagaille qui a touché des dizaines de milliers de personnes", a expliqué un porte-parole de la SNCF dans la nuit. Résultat : certains voyageurs ont dû attendre jusque tard dans la nuit pour monter dans un train, tous les voyageurs ayant réussi à partir à 1h30 du matin.

Le trafic est redevenu normal jeudi matin sur l'ensemble du réseau d'Ile-de-France.

Le ministre veut un rapport détaillé

Ce très important incident est la conséquence d'"une succession d'incidents qui ont fait boule de neige" et qui ont débuté à 17h45 par un problème de caténaire sur la ligne entre Paris et Mitry en Seine-et-Marne, selon la SNCF.

Pour y voir plus clair, Frédéric Cullivier a demandé au président de la SNCF, Guillaume Pepy, de "lui adresser rapidement un rapport détaillé sur les faits", tout en relevant que "c'est la présence de voyageurs sur les voies (...) qui a entraîné l'arrêt de tous les trains".

Deux agents agressés

Le ministre est revenu sur les faits dans un communiqué. "C'est leur présence sur les voies qui a entraîné, par application automatique des dispositions de sécurité, l'arrêt de tous les trains se trouvant dans le secteur, selon la procédure des 'alertes radio'".

"Malheureusement les faits se sont répétés (...) La présence de personnes disséminées sur les voies a progressivement entraîné une paralysie puis un blocage de tout mouvement de train en gare du Nord à 21H25 pendant une heure et demie", a-t-il ajouté. "Cette situation a aussi entraîné des énervements ayant conduit à l'agression de deux agents de conduite, dont l'un a dû être hospitalisé", a déclaré le ministre, qui "condanmne cette violence et exprime sa solidarité à la fois aux agents de conduite et aux passagers ayant vécu ces heures difficiles".