Otages au Cameroun: le paiement d'une rançon refait surface

Tanguy et Albane Moulin-Fournier, ainsi que son frère Cyril, à l'ambassade de France à Yaoundé, après leur libération. - -
Citant des "sources opérationnelles" au Cameroun et au Nigeria, la chaîne d'information i-Télé, a affirmé que les otages français enlevés au Cameroun - trois adultes et quatre enfants - avaient été libérés en échange d'une rançon de sept millions de dollars et de la libération de 16 détenus de la secte islamiste Boko Haram.
Selon la chaîne d'information la rançon aurait été versée soit grâce "aux fonds propres du président du Cameroun Paul Biya", soit par le groupe GDF-Suez, employeur de Tanguy Moulin-Fournier, un des otages.
"On dément forcément"
Une information rapidement démentie par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault et l'Elysée. "On raconte toujours ça après (une libération). Ce qui compte c'est que la famille ait été libérée. On dément forcément", a déclaré Jean-Marc Ayrault, interrogé par la presse dans les couloirs de l'Assemblée nationale.
Sollicité également, l'Elysée a rappelé que "le président de la République s'est exprimé à plusieurs reprises sur le sujet". Questionné à propos d'une éventuelle rançon le 19 avril, jour de la libération des otages, François Hollande avait déclaré: "Je crois avoir été suffisamment clair pour dire que nous ne changeons pas notre principe, qui est le non-versement par la France de rançons."
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