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Négociations du budget: Mélenchon dénonce la "forfaiture" et la "servilité" du PS, des écologistes et du PCF

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Jean-Luc Mélenchon a pointé du doigt la "forfaiture" et la "servilité" du Parti socialiste, des Écologistes et du Parti communiste français qui négocient ce mercredi soir un accord avec le gouvernement sur le budget.

Le leader des Insoumis Jean-Luc Mélenchon a dénoncé la "forfaiture" et la "servilité" des représentants socialistes, Écologistes et communistes qui négocient ce mercredi 8 janvier soir avec le gouvernement autour du budget.

"Cette façon de négocier dans le dos du NFP et contre son programme est une forfaiture d'un irrespect total pour notre alliance", a écrit sur X Jean-Luc Mélenchon. "La petite gauche traditionnelle n'a rien à offrir et ses négociateurs sont juste ridicules de servilité", a-t-il ajouté.

"Si vous votez le budget vous êtes dans le soutien du gouvernement"

Les Insoumis ont pour l'heure refusé d'entamer les concertations avec le ministre de l'Économie Éric Lombard et celle des Comptes publics Amélie de Montchalin, préférant attendre la déclaration de politique générale du Premier ministre François Bayrou le 14 janvier.

"Nous attendons le discours de politique générale et le vote de confiance, ou de censure, pour répondre à l’invitation du ministère de l’Économie", a indiqué le coordinateur national du mouvement, Manuel Bompard ce lundi.

Le Premier ministre François Bayrou présentera son discours de politique générale devant le Parlement le 14 janvier.

Ce mercredi soir, le coordinateur de LFI Manuel Bompard a dit "sentir le retour d'une détestation populaire du PS à un niveau post-Hollande". "Si vous votez le budget vous êtes dans le soutien du gouvernement", a-t-il fait valoir en marge d'un meeting du député Louis Boyard.

Cette déclaration intervient alors que le ministre de l'Économie, Éric Lombard, a estimé ce lundi que le dialogue s'annonce davantage "fécond" avec les partis de gauche qu'avec le Rassemblement national (RN) en vue d'un accord sur le budget 2025. Des propos dénoncés par Marine Le Pen qui estime qu'il s'agit d'un "très mauvais signal."

Depuis le début de la semaine, les ministres Éric Lombard et Amélie de Montchalin consultent les différentes forces politiques pour trouver un compromis sur le projet de loi de finances 2025.

Matthieu Heyman avec AFP