Montebourg "abruti mental" : le patron de Mitsubishi dément

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Le patron de Mitsubishi France Jean-Claude Debard a-t-il traité le ministre du Redressement productif de "débile" et d'"abruti mental", comme le rapportait La Provence mercredi ? L'intéressé dément catégoriquement, ce jeudi matin.
Visiblement agacé, il assure à BFMTV : "Pas du tout ! J'ai fait un démenti hier. Je crois qu'on a assez parlé du sujet. C'est sorti complètement de son contexte, c'est complètement faux. Je ne veux plus parler de ça", a ajouté Jean-Claude Debard.
Pourtant comme le réaffirme jeudi matin l'auteur de l'article de La Provence, Charles-Bernard Andreani, le patron de Mitsubishi s'est exprimé devant une vingtaine de journalistes, dans la salle de conférence du Cap d'Antibes Beach Hôtel. La critique de Jean-Claude Debard avait alors, selon le journal, été poussée très loin envers Arnaud Montebourg : "Cet abruti mental, ce débile, augmente les malus écologique, réduit la vitesse des conducteurs sur le périphérique de Paris et pourrit la vie des automobilistes, de toutes les origines sociales... Tous le subissent !"
L'intéressé s'était aussi plaint de devoir subir un contrôle fiscal, en représailles.
Un spectaculaire volte-face
Jeudi sur BFMTV, son discours était tout autre. Interrogé sur la pertinence de la politique du gouvernement pour le secteur automobile, le patron de Mitsubishi France s'est montré assez élogieux.
Pour lui, il est essentiel "d'arriver à maintenir un marché aux alentours des deux millions de véhicules".
Sur l'intervention de l'Etat pour soutenir PSA, il a aussi fait preuve de beaucoup de prudence : "Si Peugeot se porte mieux, le marché global se portera mieux. Je suis un farouche défenseur des intérêts de Peugeot, Renault et de Citroën, car ce sont eux qui font vivre le marché."