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La ministre Olivia Grégoire se félicite du "succès économique et touristique" des JO

La ministre déléguée chargée des PME, du Commerce et de l'Artisanat Olivia Grégoire arrive au palais de l'Elysée à Paris, le 19 juillet 2023

La ministre déléguée chargée des PME, du Commerce et de l'Artisanat Olivia Grégoire arrive au palais de l'Elysée à Paris, le 19 juillet 2023 - Bertrand GUAY © 2019 AFP

La ministre déléguée chargée notamment du Tourisme Olivia Grégoire dresse un premier bilan positif des retombées économiques et touristiques des Jeux Olympiques, notamment à Paris.

Les Jeux olympiques de Paris ont eu un effet positif pour les hôtels, les restaurants et les bars de la région parisienne et des villes hôtes de Jeux olympiques, se félicite dans La Tribune Dimanche Olivia Grégoire, ministre déléguée chargée notamment du Tourisme, qui avance de premiers chiffres.

"Au terme de ces deux semaines, nous avons ainsi une augmentation de 16% des nuitées sur l'ensemble des villes hôtes, dont 20% en Île-de- France. La fréquentation des musées et des restaurants ainsi que la consommation dans les bars ont été de plus de 25% en moyenne à Paris et ont triplé à Saint-Étienne et doublé à Lille", détaille-t-elle, sans donner la période de comparaison exacte.

Des retombées après l'événement

Les JO sont "un succès économique et touristique. C'est lié au fait que, malgré les doutes qui avaient été émis ces derniers mois, cela a été un formidable succès organisationnel", résume-t-elle.

Selon la ministre, les forces de l'ordre ont été "nos meilleurs atouts pour la promotion de la destination France durant ces JO".

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La ministre met en avant le fait que "les retombées économiques ne s'arrêteront pas là puisqu'il a été démontré par le passé qu'il existait un effet positif des JO longtemps après l'événement. Au final, on estime donc qu'elles seront au total de neuf milliards sur quinze ans. N'en déplaise aux esprits chagrins, ces Jeux, qui ont coûté 8,8 milliards d'euros constitués en grande partie d'investissements privés, rentreront largement dans leurs frais" souligne-t-elle.

Interrogée sur le futur gouvernement, la ministre démissionnaire et députée macroniste dit voir "assez peu de solutions excepté celle de la coalition qui irait des sociaux-démocrates à LR, de François Ruffin (ex-LFI, NDLR) à Philippe Juvin (Droite républicaine)".

Être "dans la réparation"

"Pour tracer ce chemin", elle estime qu'"il faut quelqu'un qui soit davantage dans la réparation que dans le clivage, alors que ces derniers mois les extrêmes, à droite comme à gauche, ont beaucoup clivé".

Le futur Premier ministre devra être "dans le côte à côte, comme lors des Jeux, plutôt que dans le face-à-face. [...] Quelqu'un comme Bernard Cazeneuve par exemple semble être convaincu de cela. Reste à voir en revanche l'élan parlementaire qu'il pourrait susciter", juge-t-elle.

Quant à Xavier Bertand, autre nom qui revient pour ce poste, "il a de nombreux talents mais aussi une grande expérience politique [...]. Des questions demeurent néanmoins: saura-t-il rassembler l'ex-majorité présidentielle qu'il a par le passé critiquée ? Parviendra-t-il à attirer des sociaux-démocrates ?", s'interroge la ministre.

Jeanne Bulant avec AFP Journaliste BFMTV