BFMTV
Gouvernement
en direct

"Un véritable poison mortel": Fabien Roussel dénonce un "budget honteux" et réaffirme voter contre la confiance

placeholder video
Au lendemain de son grand entretien en direct de Matignon, le plus dur commence pour François Bayrou ce lundi 1er septembre. Le Premier ministre commence à partir d'aujourd'hui une série de consultations avec différentes forces politiques, à une semaine du vote de confiance.

L'ESSENTIEL

  • Dès aujourd'hui, le Premier ministre débute une série d'entretiens avec les différents partis politiques du pays avec un objectif: trouver un budget et sauver sa tête à une semaine d'un vote de confiance à l'issue quasi-certaine. Lire la brève
  • Plusieurs, comme La France insoumise ou les Écologistes, ont annoncé qu'ils ne se rendraient pas à Matignon pour honorer le rendez-vous. Le RN "sait déjà qu'il n'en sortira rien". Lire l'article
  • Le Rassemblement national a réuni à 15h30 son bureau de campagne des élections législatives, le parti "accélère le calendrier". Lire l'article
  • Le Parti communiste, première formation politique à avoir été reçue à Matignon, a dénoncé un "budget honteux" et a réaffirmé son intention de voter contre la confiance. Lire la brève

"FACE À BFM": la France ingouvernable?: suivez notre soirée spéciale en direct dès 21 heures

Ce direct, consacré à l'actualité politique, est désormais terminé.

À moins d'une semaine du vote de confiance réclamé le 8 septembre par François Bayrou sur le budget, les différents partis politiques ont débuté aujourd'hui leurs têtes à têtes avec le Premier ministre à Matignon.

Les communistes ont ouvert le bal, dénonçant un "budget honteux", et réaffirmant leur volonté de voter contre la confiance. De son côté, le Rassemblement national a réuni un bureau de campagne des élections législatives au siège du parti pour être "prêt" en cas de nouvelle dissolution.

Dès 21 heures ce soir, vous pouvez suivre en direct l'émission spéciale de BFMTV "FACE À BFM: la France ingouvernable?". Manuel Bompard, coordinateur national de La France insoumise, Marine Tondelier, secrétaire nationale des Écologistes, Jean-Philippe Tanguy, député RN et membre du bureau national du parti et Aurore Bergé, ministre chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations seront sur le plateau.

>> L'émission est à retrouver en direct ici.

"La dernière fois que je l'ai réclamée, je l'ai obtenue": Jordan Bardella ironise sur une nouvelle dissolution

"Il faut être prêt parce que les temps sont incertains", a déclaré Jordan Bardella à sa sortie du bureau de campagne des élections législatives du Rassemblement national.  

"La dernière fois que je l'ai réclamée, je l'ai obtenue", a-t-il ironisé, interrogé sur la possibilité d'une nouvelle dissolution.

Avec l'incertitude politique, les Français vont moins consommer, plus épargner

Dissolution, censure du gouvernement Barnier, et bientôt (peut-être) chute de celui Bayrou? En à peine plus d'un an, la France aura connu son lot de chocs politiques. Une situation de crise quasi perpétuelle, qui a un certain impact sur la manière qu'ont les Français d'utiliser leur argent.

Le dépenser, ou l'épargner? Alors que l'inflation a considérablement ralenti, on pourrait se dire que les consommateurs allaient se remettre à choisir la première de ces deux options. Et pourtant le taux d'épargne des ménages, c'est-à-dire la part de leur revenu disponible qu'ils placent, n'a jamais été aussi haut. Au deuxième trimestre 2025, il s'est établi à 18,9% d'après l'Insee.

>> Notre article complet est à lire ici.

"C'est un budget honteux": Fabien Roussel réaffirme qu'il votera contre la confiance

En sortant de son entretien avec François Bayrou à Matignon, le chef du Parti communiste Fabien Roussel a dénoncé "l'un des pires des budgets de la dernière décennie, un véritable poison mortel pour la France".

"C'est une honte, c'est un budget honteux car il demande encore une fois aux Français de mettre la main à la poche", a fustigé le patron du PCF, réaffirmant ne pas voter la confiance au Premier ministre.

"C'est un suicide politique": Marine Le Pen étrille François Bayrou

François Bayrou "n'a manifestement pas pris la mesure de la gravité de la situation qu'il décrit", a fustigé Marine Le Pen à sa sortie du bureau de campagne des élections législatives du Rassemblement national. 

"C'est un suicide politique", a-t-elle dénoncé, ajoutant: "Si chaos il y a, il en est l'unique responsable (...) Personne ne l’obligeait à se soumettre à ce vote de confiance."

Le Parti communiste reçu à Matignon par François Bayrou

Les différents partis politiques débutent aujourd'hui leurs têtes à têtes avec le Premier ministre à Matignon. C'est le Parti communiste qui ouvre le bal, à 17 heures.

"François Bayrou n'est pas capable de remettre en question sa politique", estime Marine Le Pen

"François Bayrou n'est pas capable de remettre en question sa politique", a déclaré Marine Le Pen, lors du bureau de campagne des élections législatives du Rassemblement national.

"Il faut qu'il arrête de se présenter en lanceur l'alerte, tout le monde sait que ça va mal", a-t-elle ajouté.

"Nous allons voter le refus de la confiance de François Bayrou", a-t-elle réaffirmé.

"Notre responsabilité est d'être prêts", affirme Jordan Bardella

"85% des candidats" Rassemblement national sont prêts en cas de dissolution et de législatives anticipées, a annoncé Jordan Bardella lors du bureau de campagne des élections législatives du parti.

"La dissolution de l'Assemblée nationale est venue bousculer le second mandat d'Emmanuel Macron (...) On peut s'attendre et on doit s'attendre à tout (...) Notre responsabilité est d'être prêts", a déclaré le président du RN.

"Nous n'avons aucune confiance dans ce gouvernement", a-t-il réaffirmé.

Le Rassemblement national réunit son bureau de campagne des élections législatives

Dès 15h30, le Rassemblement national réunit son bureau de campagne des élections législatives au siège du parti.

Avant même le vote de confiance du 8 septembre, le RN veut se montrer "en ordre de bataille" selon les mots d'un cadre à BFMTV, en cas de nouvelle dissolution.

Autour de la table seront présents Marine Le Pen et Jordan Bardella, mais également les deux directeurs de campagne des élections législatives Thomas Ménagé et Julien Odoul, le nouveau directeur général du parti Patrice Hubert et les poids lourds du RN.

Jordan Bardella réaffirme que la décision du RN de voter contre la confiance est irrévocable

Marine Le Pen et Jordan Bardella sont arrivés au siège du Rassemblement national pour une réunion au sein du cabinet, avant celle de 15h30 qui réunira son bureau de campagne des élections législatives.

"Permettez-moi de lui réserver ma réponse", a répondu Marine Le Pen, interrogée par BFMTV sur la question de savoir si la prestation de François Bayrou hier lui a fait changer d'avis de voter contre la confiance. De son côté, Jordan Bardella a réaffirmé que la décision était irrévocable.

La CGT appelle à la grève les 10 et 18 septembre dans la fonction publique

Le principal syndicat représentatif dans la fonction publique, la CGT, appelle à "tout bloquer" et à la grève les 10 et 18 septembre, selon un communiqué publié aujourd'hui, tandis que les deux autres principales organisations se concentrent sur le 18 septembre.

L'appel à la grève sur ces deux dates est partagé par les fédération issues des trois versants, a confirmé à l'AFP Sylviane Brousse, l'une des coordinatrices de la CGT fonction publique, premier syndicat représentatif à l'échelle de l'ensemble des 5,8 millions d'agents de la fonction publique.

L'organisation des agents de l'État "appelle les agent.es publics, fonctionnaires et non titulaires, actifs et retraités, à tout bloquer par la grève pour combattre l'austérité, défendre, reconquérir et développer les services publics", peut-on lire dans un communiqué.

Le député macroniste Sylvain Maillard estime que "chacun d'entre nous devra faire des pas coûteux"

Afin de voter un budget pour l'année 2026, une majorité devra être trouvée "dans les semaines prochaines" affirme sur BFMTV le député Ensemble pour la République Sylvain Maillard.

"Chacun d'entre nous devra faire des pas coûteux, coûteux au sens politique, les uns vers les autres", explique ce dernier.

Le RN veut tirer les leçons et éviter de nouvelles "brebis galeuses" en cas de dissolution, "85%" des circonscriptions déjà prêtes

En 2024, le RN se vantait déjà d'être prêt avec le "plan Matignon". Un plan,qui avait finalement révélé des failles et "des brebis galeuses" selon l'expression de Jordan Bardella.

En coulisses, plusieurs élus vantent désormais un contrôle des candidatures renforcé et une formation plus poussée pour éviter les candidats problématiques.

"On va dire que 85% sont faits. Il nous reste 15% de circonscriptions que l’on va devoir traiter", affirme un cadre qui anticipe déjà de convoquer plusieurs CNI (commissions nationales d'investitures) par semaine pour accélérer le processus.

Un proche de Jordan Bardella affirme d'ailleurs que "le président de la République est impossible à déchiffrer. La dissolution est une hypothèse sérieuse et crédible". Le même rappelle qu'en 2024, 15 jours avant de dissoudre, le chef de l'État affirmait qu'il ne le ferait pas.

Jordan Bardella candidat en cas d'élections législatives? L'hypothèse avance au Rassemblement national

Le RN espère qu'en cas de nouvelles élections législatives, le Conseil constitutionnel permettra à Marine Le Pen d'être candidate malgré sa condamnation à une peine d'inéligibilité avec exécution provisoire en première instance.

"Il y a un chemin juridique étroit", estime Jordan Bardella.

Si celle-ci était empêchée, Jordan Bardella se présentera-t-il? Le président du RN assure pour l'heure que "la question n'est pas tranchée" même si, en coulisses, certains proches évoquent l'hypothèse d'une candidature dans une circonscription du sud de la France afin de pouvoir prendre la tête du groupe RN à l'Assemblée en cas de départ de Marine Le Pen.

Le Rassemblement national "accélère le calendrier" et réunira à 15h30 son bureau de campagne des élections législatives

Comme révélé la semaine dernière par BFMTV, le Rassemblement national va réunir à 15h30 son bureau de campagne des élections législatives au siège du parti.

Avant même le vote de confiance du 8 septembre, le RN veut se montrer "en ordre de bataille" selon les mots d'un cadre, en cas de nouvelle dissolution.

Autour de la table, Marine Le Pen et Jordan Bardella donc, mais également les deux directeurs de campagne des élections législatives Thomas Ménagé et Julien Odoul, le nouveau directeur général du parti Patrice Hubert et les poids lourds du RN.

Cette réunion n’est pas la première mais celle-ci aurait dû avoir lieu plus tard en septembre. Elle a finalement été avancée à la suite de l’annonce du Premier ministre d’engager la responsabilité de son gouvernement devant l’Assemblée nationale, lundi dernier. Un cadre explique: "On a anticipé pour accélérer le calendrier".

FACE À BFM: la France ingouvernable? Une émission spéciale en direct ce soir à 21 heures

Ce soir à 21 heures, la rédaction de BFMTV proposera un nouveau numéro de Face à BFM présenté par Maxime Switek.

Sur le plateau, débattront Manuel Bompard, coordinateur national de La France insoumise, Marine Tondelier, secrétaire nationale des Écologistes, Jean-Philippe Tanguy, député RN et membre du bureau national du parti et Aurore Bergé, ministre chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations.

François Bayrou appelle à "être lucide et ne pas être aveugle"

Depuis une école de Pau où il est en visite dans le cadre de la rentrée scolaire, François Bayrou assure que "nous pouvons être maîtres de notre avenir" sur la question du budget, au micro de BFMTV.

Le Premier ministre appelle aussi à "être lucide et ne pas être aveugle".

Sandrine Rousseau estime que "cette semaine va être très longue"

La députée écologiste de Paris Sandrine Rousseau estime que "cette semaine va être très longue" et craint sur BFMTV que le pays "s'enfonce dans la crise".

"Quelle est cette ligne politique qui consiste à systématiquement avoir raison contre le peuple?", s'interroge-t-elle.

Xavier Bertrand appelle à ne pas voter la confiance si le budget ne change pas

Le président Les Républicains de la région Hauts-de-France appelle ce matin les députés à ne pas voter la confiance à François Bayrou dans une semaine "si le plan reste en l'état".

Il est le premier ténor du parti à être aussi catégorique sur ce vote, alors que Bruno Retailleau a appelé à voter pour la confiance, tout comme Laurent Wauquiez, qui a tout même nuancé son propos en assurant qu'il ne votera "aucun chèque en blanc".

Jean-Louis Borloo fustige "un gigantesque bordel" et appelle à mettre fin à "la folie" d'un "État centralisé tout-puissant"

"Les poutres essentielles qui fait qu'on fait Nation sont fissurées, sont en train de s'effondrer", assure l'ancien ministre Jean-Louis Borloo sur BFMTV-RMC. Selon lui, la jeunesse française est abandonnée".

Le président-fondateur de l'UDI appelle à mettre fin à "la folie" d'un "État centralisé tout-puissant" et fustige "un gigantesque bordel". Il appelle à redonner "aux provinces leur destin dans les sujets qui les concerne et à l'État central la responsabilité de ce qui le concerne".

L'État s'occupera de la "perspective, la recherche, l'espace, la sécurité, la justice", quand "la province s'occupera de la santé, du logement et de la proximité".

"Il faut tout réorganiser (...) On est devenu la France des coordinateurs et des inspecteurs", juge Jean-Louis Borloo sur BFMTV-RMC.

Yaël Braun-Pivet regrette l'utilisation "de mots maladroits"

La présidente de l'Assemblée nationale a regretté ce matin sur France l'utilisation, par le Premier ministre, de "mots maladroits" au moment de devoir négocier un budget crucial.

"Non, la France entière n'est pas en vacances en juillet et en août", a tancé cette dernière.

Yaël Braun-Pivet appelle à "arrêter d'avoir cette vision-là" et assure que les Français sont, eux, au travail. "Ne nous braquons pas sur des mots, sur de postures", avance-t-elle, en reconnaissant des maladresses.

La présidente de l'Assemblée nationale "croit toujours" que François Bayrou peut sauver sa tête

Yaël Braun-Pivet, présidente de l'Assemblée nationale, "croit toujours" que François Bayrou pourrait ne pas être renversé dans une semaine lors du vote de confiance sur France Inter ce matin. "Nous ne sommes pas le 8 septembre, il nous reste la semaine."

"Je ne crois pas au miracle, je crois au dialogue (...) Il aurait peut être fallut plus dialoguer cet été" avec l'opposition, juge cette dernière.

Christine Lagarde juge que "tous les risques de chute de gouvernement en zone euro sont préoccupants"

"Tous les risques de chute de gouvernement en zone euro sont préoccupants", selon Christine Lagarde, présidente de la Banque centrale européenne.

L'installation de portiques de sécurité dans les établissements scolaires, une mesure "à regarder" selon Élisabeth Borne

L'installation de portiques de sécurités devant écoles, collèges et lycées a été mise en avant par le gouvernement ces dernières semaines, notamment pour lutter contre le phénomène des armes blanches introduites dans les établissements scolaires.

"Ça se discute avec les collectivités, cela va dépendre de la situation de l'établissement. C'est à regarder", juge la ministre.

"Il y a d'autres mesures", estime aussi Élisabeth Borne qui rappelle que les contrôles des sacs ont été renforcés.

"L'équivalent de 2.500 professeurs manquants" dans les classes en ce jour de rentrée selon Élisabeth Borne

La ministre de l'Éducation nationale assure ce matin sur l'antenne de RTL que "99,9% des postes sont bien pourvus dans le premier degré" et "quasi pas de poste non pourvus dans le second degré" en ce jour de rentrée scolaire.

Élisabeth Borne confesse toutefois que "comme chaque année des heures d'enseignement ne sont pas totalement couvertes et représentant 0,7% des heures d'enseignements".

Alors que 5.000 à 6.000 enseignants seraient selon les syndicats manquant aujourd'hui, la ministre de l'Éducation nationale avance que ces chiffres "ne tiennent pas compte des progrès faits ces derniers jours".

"C'est plutôt l'équivalent de 2.500 professeurs manquants ce matin. Les rectorats vont continuer à travailler, c'est moins que l'an dernier", se réjouit-elle.

Plus d'informations ici.

Après François Bayrou, Éric Lombard à Matignon?

Le Premier ministre n'a pas encore démissionné, et n'a d'ailleurs pas (encore) perdu la confiance de l'Assemblée nationale, que le nom de son successeur se fait déjà prier.

Alors que la crise politique est grande et que le futur Premier ministre devra séduire aussi bien la droite que la gauche, tout en affrontant le défi du budget 2026, le nom d'un homme fait le bout de son chemin: Éric Lombard.

L'actuel ministre de l'Économie était, selon les informations de BFMTV, évoqué hier soir aussi bien par les centristes, les élus de droite et ceux de gauche.

Proche d'Olivier Faure avec qui il entretient de bonnes relations, l'actuel patron de Bercy pourrait donc séduire les Socialistes, clé de voûte d'une potentielle majorité à l'Assemblée nationale. "Il a milité pour Rocard, travaillé avec Sapin. Et sans lui, il n'y aurait pas eu de budget 2025" glissait hier un pillier socialiste à BFMTV.

"Éric Lombard, c'est la société civile qui a réussi en politique", confiait hier un élu centriste à BFMTV.

Selon un sondage Elabe pour BFMTV et la Tribune du Dimanche, 40% des Français souhaiteraient justement un ministre apolitique, issu de la société civile et du monde de l'entreprise.

Jours fériés, boomers, négociations... Ce qu'il faut retenir de l'interview de François Bayrou

Ce dimanche 31 août, le Premier ministre a été interrogé par les journalistes de quatre chaînes d'information en continu en direct depuis Matignon, dont Marc Fauvelle pour BFMTV.

Déficit, 44 milliards d'économies, question des jours fériés, "boomers"... Celui qui n'entend pas dire "au revoir" aux Français, a défendu ses propositions pour le budget 2026, mais s'est aussi dit "ouvert à la discussion".

>> Lire l'article en intégralité

LFI et les Verts sèchent le rendez-vous, le PS et le RN iront mais sans enthousiasme

À l'instar de la France insoumise, les Écologistes ont refusé de se rendre à ces consultations de la dernière chance. "Je n'ai jamais refusé de discuter avec un Premier ministre en poste, mais puisque François Bayrou ne le sera plus le 8 septembre... à quoi bon ?", a avancé Marine Tondelier, patronne du parti.

LFI, justement, a également estimé que "monsieur Bayrou tente de sauver sa tête en convoquant les partis politiques la semaine prochaine". Manuel Bompart, coordinateur du parti, a indiqué que sa formation n'a "nullement l'intention de participer à l'opération de sauvetage que le Premier ministre tente désormais d'initier".

Le PS a accepté l'invitation "pour dire qu’on vote contre mais on y va quand même", indique Stéphane Troussel, le président du département de la Seine-Saint-Denis et porte-parole du PS à BFMTV.

"Le RN répond toujours positivement à une invitation à dialoguer, même vaine et extrêmement tardive. Nous nous rendrons donc à Matignon avec Marine Le Pen la semaine prochaine, sans aucune illusion", a déclaré le président du parti, Jordan Bardella.

>> Lire l'article en intégralité

Les consultations politiques débutent aujourd'hui à Matignon

Bonjour à tous et bienvenue sur ce direct consacré à l'actualité politique à une semaine du vote de confiance réclamé le 8 septembre par François Bayrou sur le budget.

Les différents partis politiques débutent aujourd'hui leurs têtes à têtes avec le Premier ministre à Matignon.

BFMTV.com