Michel Barnier affirme qu'il respectera "toutes les forces politiques" en tant que Premier ministre

L'ESSENTIEL
- Alors que Les Républicains ont terminé en quatrième position lors des élections législatives, c'est l'un de leurs membres, Michel Barnier, qui a été nommé à Matignon par Emmanuel Macron. Lire la brève
- Chargé par le président de la République de former un gouvernement "de rassemblement au service du pays”, Michel Barnier va rencontrer ce vendredi 6 septembre les responsables macronistes et des Républicains. Lire la brève
- Le nouveau Premier ministre prendra la parole ce soir, dans le 20h de TF1. Lire la brève
- Son prédécesseur, Gabriel Attal, l'a prévenu que le groupe macroniste n'aura "ni volonté de blocage, ni soutien inconditionnel" à son gouvernement. Lire la brève
Michel Barnier "Le président va présider et le gouvernement gouverner", assure Barnier
Le nouveau Premier ministre Michel Barnier a déclaré ce soir, pour sa première interview sur TF1 depuis sa nomination, que l'exécutif entrait dans une "nouvelle époque" et a assuré que "le président (allait) présider et le gouvernement gouverner".
"Hier, j'ai évoqué une nouvelle page et donc de nouvelles méthodes. Un gouvernement responsable, qui a de l'indépendance. Le gouvernement gouvernera et je le ferai en bonne intelligence avec le président de la République naturellement", a-t-il déclaré sur TF1.
Après sept ans d'hyperprésidence, ponctuée par la défaite de son parti aux législatives en juillet, Emmanuel Macron a promis de se tenir plus en retrait et de ne plus superviser la politique gouvernementale.
Michel Barnier, sans majorité absolue, sera sous la menace permanente d'une motion de censure du Rassemblement national, loin des périodes de cohabitation sous la Ve République.
Merci d'avoir suivi ce direct, il est maintenant terminé.
Michel Barnier s'engage à maîtriser "les flux migratoires avec des mesures concrètes"
Michel Barnier s'est engagé, sur TF1, à maîtriser "les flux migratoires avec des mesures concrètes, pas de l'idéologie".
"Il y a des propositions un peu partout. Personne n'a le monopole des bonnes idées. Il faut trouver des solutions. La priorité est de maîtriser l'immigration de manière rigoureuse et humaniste", a-t-il ajouté.
Réforme des retraites: Michel Barnier ne veut pas "tout remettre en cause" mais souhaite "ouvrir le débat" sur les personnes les plus fragiles
Michel Barnier ne veut pas "tout remettre en cause" concernant la réforme des retraites mais souhaite "ouvrir le débat" concernant les personnes les plus fragiles "avec les partenaires sociaux".
"La loi a été votée dans des conditions difficiles", a-t-il estimé.
Il a ajouté vouloir "une plus grande justice fiscale" et "mieux maîtriser et utiliser l'argent public".
"Je viens du gaullisme social": Michel Barnier ne veut pas seulement d'un "gouvernement de droite"
Michel Barnier, pour sa première interview en tant que Premier ministre sur TF1, a indiqué ne pas vouloir seulement d'un "gouvernement de droite"
"Je viens du gaullisme social, je suis européen, pour une Europe utile et concrète. Il y aura des gens de ma famille politique, peut-être des ministres sortants, mais je ne vais pas faire un casting. Je ne m’interdis pas de réunir autour de la même table des hommes et des femmes qui ont des compétences. Oui des gens de gauche aussi. Le sectarisme est une preuve de faiblesse", a-t-il développé.
Michel Barnier affirme qu'il respectera "toutes les forces politiques" en tant que Premier ministre
Michel Barnier, invité de TF1 ce soir, affirme qu'il respectera "toutes les forces politiques" en tant que Premier ministre,
"En raison des crises, de la guerre, on n'a peut-être pas assez travaillé collectivement. Je respecterai toutes les forces politiques, chaque citoyen est nécessaire et important", a-t-il souligné.
Après 50 jours de crise, Michel Barnier peut-il vraiment rassembler à Matignon?
Michel Barnier pourra-t-il résister à la menace d’une censure de l'Assemblée nationale? Stéphanie Dépierre, journaliste politique à LCP, chargée de suivre la majorité présidentielle, est l'invité du podcast de BFMTV "Le Titre à la Une".
"Colère profonde": Anne Hidalgo estime que le PS a "empêché" la nomination de Bernard Cazeneuve
Anne Hidalgo a exprimé sa "colère profonde" contre le PS qui a selon elle "empêché" la nomination de Bernard Cazeneuve à Matignon.
"On aurait pu avoir un Premier ministre de gauche correspondant un peu plus à ce qui a été le vote des Français au 2e tour des législatives. Ce nom c'est Bernard Cazeneuve", a déclaré la maire socialiste de Paris, opposante à la ligne d'Olivier Faure.
Les opposants à la direction du parti déplorent une occasion manquée, à l'instar du maire de Rouen Nicolas Mayer-Rossignol, proche d'Anne Hidalgo, et de la maire de Vaulx-en-Velin Hélène Geoffroy.
La direction du PS s'en défend, affirmant qu'Emmanuel Macron n'avait jamais vraiment envisagé de nommer Bernard Cazeneuve.
Michel Barnier s'est entretenu avec l'ancien Premier ministre Jean Castex
L'ancien Premier ministre Jean Castex a été reçu à Matignon, durant une trentaine de minutes, pour un entretien avec Michel Barnier.
Le nouveau Premier ministre fait la tournée de ses prédécesseurs: après la passation de pouvoir d'hier, il a à nouveau rencontré Gabriel Attal ce matin et doit s'entretenir demain avec Élisabeth Borne et dimanche avec le désormais candidat à la présidentielle Édouard Philippe.
3 Français sur 4 estiment que Macron n'a pas tenu compte des résultats des législatives
Trois Français sur quatre (74%) estiment qu'Emmanuel Macron n'a pas tenu compte des résultats des élections législatives après la nomination de Michel Barnier à Matignon selon un sondage réalisé par Elabe pour BFMTV.
D'après cette enquête, 40% des sondés sont favorables à la nomination de Michel Barnier.
Retrouvez plus de détails de ce sondage dans notre article dédié.
"Le président a vraiment changé de logiciel": pourquoi Emmanuel Macron veut laisser Michel Barnier plus libre
Depuis sa nomination, la volonté d’Emmanuel Macron est de laisser son nouveau Premier ministre Michel Barnier libre, indépendant et autonome, comme l’a appris BFMTV de sources concordantes.
Plusieurs facteurs vont dans ce sens: la suppression des conseillers partagés entre l'Élysée et Matignon, la fin de la participation de l'Élysée aux réunions interministérielles, la nomination des directeurs de cabinet du gouvernement Barnier qui ne se fera pas par l'Élysée et l'arrêt de la réunion hebdomadaire du lundi organisée par Alexis Kohler, le secrétaire général de la présidence, avec Matignon et les chefs des groupes parlementaires du camp présidentiel.
"Le Président a vraiment changé de logiciel. Il semblait beaucoup plus détaché hier soir à la réunion. Depuis sept ans, c'est la première fois que je le vois comme ça", a appris BFMTV de sources concordantes, après la réunion hier soir à l'Élysée entre le chef de l'État et ses ministres sortants.
"Une page se tourne. La fin de Jupiter? Il faudra juger sur pièces, mais on le sent en surplomb. Il a pris acte. Il a consulté. Il a décidé. Charge au gouvernement d'agir", a indiqué une autre source.
Plus d'informations ici.
Le déjeuner entre Michel Barnier et Emmanuel Macron s'est achevé
Le déjeuner entre Michel Barnier et Emmanuel Macron à l'Élysée est désormais achevé, a appris BFMTV. Il a duré environ 1h30.
Trois grands thèmes ont été évoqués: la composition du gouvernement Barnier, la prise de parole attendue ce soir du Premier ministre et la question épineuse du budget.
"Rien ne pourra se faire sans nous": le message d'Attal aux députés macronistes après sa rencontre avec Barnier
Dans un message adressé aux députés Renaissance, l'ex-Premier ministre Gabriel Attal a rendu compte de sa rencontre ce matin avec son successeur, Michel Barnier.
Il a notamment évoqué une "participation de notre groupe au travail qui s'ouvre pour le pays", et prône "un rassemblement large, par-delà les clivages, avec la droite républicaine, la gauche républicaine, et le bloc central".
"Nous sommes conscients de notre responsabilité immense dans ce chemin, puisque nous constituons - et de loin - le premier groupe en nombre parmi ceux qui sont en situation d’y participer. Conscients, aussi, pour cette raison, que rien ne pourra se faire sans nous", a-t-il indiqué au nouveau chef du gouvernement.
Le groupe macroniste n'aura par ailleurs "ni volonté de blocage, ni soutien inconditionnel" au gouvernement Barnier, a ajouté Gabriel Attal.
Yaël Braun-Pivet va recevoir Michel Barnier demain
Yaël Braun-Pivet, présidente de l'Assemblée nationale, va recevoir le nouveau Premier ministre, Michel Barnier, demain à la mi-journée, a annoncé le palais Bourbon.
Michel Barnier pendra la parole ce soir
Le nouveau Premier ministre Michel Barnier est invité du 20h de TF1 ce vendredi soir. Il s'exprimera après un premier round de consultations effectuées ce vendredi.
Le nouveau Premier ministre affirme que les discussions avec les forces politiques sont "pleines d'énergie"
Michel Barnier affirme que les discussions avec les forces politiques se passent "très bien" et sont "pleines d'énergie". Il a notamment rencontré Gabriel Attal ou encore Laurent Wauquiez ce matin.
Bruno Retailleau évoque un "choix de responsabilité"
"Hors de question de voir la France s'enfoncer, un pays qui est bloqué et une démocratie empêchée": Bruno Retailleau, chef des sénateurs LR, évoque un "choix de la responsabilité" de son parti politique pour éviter un gouvernement "dont l'extrême gauche était le pivot" après la nomination de Michel Barnier comme Premier ministre.
"Ce qui est le plus important maintenant, au-delà du casting, c'est le projet", poursuit-il, s'inscrivant ainsi en droite ligne des propos de Laurent Wauquiez.
Wauquiez salue les "atouts" de Barnier, mais affirme que "ce qui compte, c'est le programme"
"Nous sommes convaincus que la personnalité de Michel Barnier a les atouts qui peuvent permettre de réunir les conditions de réussir", déclare Laurent Wauquiez, chef des députés de La Droite républicaine, au sortir du rendez-vous des responsables LR avec le nouveau Premier ministre.
Pour autant, "ce qui compte, c'est le programme"", avertit Laurent Wauquiez, alors que se pose la question de la participation de LR au futur gouvernement. Et de citer "la revalorisation du travail", "les questions de sécurité et d'immigration", ainsi que "la question du fonctionnement des services publics."
"Pour l'instant, rien n'est décidé. C'est en fonction de ce programme que les décisions seront prises", ajoute Laurent Wauquiez, tout en précisant que les discussions avec Michel Barnier "sont amenées à se poursuivre".
Lorsque Michel Barnier, âgé de 20 ans, passait à la télé
Son immersion dans la vie politique a débuté très tôt. L'Institut national de l'audiovisuel (Ina), un établissement public responsable des archives des productions audiovisuelles, a remis en avant l'une des premières interviews du nouveau Premier ministre, Michel Barnier.
L'extrait date de 1971. L'ex-ministre LR a alors 20 ans et il est étudiant. Il est interrogé sur ses activités au sein du Haut comité de la jeunesse, des sports et des loisirs, un organisme interministériel mis en place en 1970 dont il est membre.
Marine Tondelier manifestera à Lille ce samedi
Marine Tondelier sera à Lille ce samedi pour manifester contre "l'affront républicain" d'Emmanuel Macron qui a refusé de nommer Lucie Castets, candidate de la gauche pour Matignon, avant de finalement choisir Michel Barnier, membre de LR.
"Ce qu'a fait Emmanuel Macron, c'est un vol d'élection. Il n'a pas voulu reconnaître sa défaite", dénonce la secrétaire nationale des Écologistes sur BFMTV.
Wauquiez, Larcher et Retailleau à Matignon
Les chefs de la droite en ordre de marche. Laurent Wauquiez, Bruno Retailleau et Gérard Larcher arrivent à l'hôtel de Matignon pour échanger avec le nouveau Premier ministre Michel Barnier, issue de leur famille politique, LR.
Avant eux, le nouveau locataire de Matignon devait recevoir son prédécesseur, Gabriel Attal.
Karim Bouamrane dénonce "l'intransigeance d'une partie des responsables du NFP"
Karim Bouamrane est remonté ce matin sur BFMTV. Le maire socialiste de Saint-Ouen, un temps cité pour Matignon, dénonce "l'intransigeance d'une partie des responsables du NFP" dans les négociations portant sur le Premier ministre qui se sont déroulées ces dernières semaines à l'Élysée.
L'édile, qui avait appelé à suivre un "chemin de compromis" avec "le bloc républicain", estime que cette stratégie aurait permis à son camp d'obtenir des avancées. Et de citer "l'augmentation du Smic", un "débat sur les retraites", ainsi qu'une "politique ambitieuse sur les questions de logement" et "d'éducation". "Le chemin qui avait été épousé, c'était le 100% ou rien. On se retrouve avec rien", tacle-t-il.
Cette analyse était contestée par Marine Tondelier ce matin, la secrétaire nationale des Écologistes affirmant sur France Info que le plan d'Emmanuel Macron, "depuis le départ" était de nommer Michel Barnier. Et que les autres hypothèses testées comme l'ex-socialiste Bernard Cazeneuve étaient "des leurres".
Par ailleurs, les reponsables du NFP rappellent à l'envi que leur candidate pour Matignon, Lucie Castets, était prête à aller chercher des compromis sur la base du programme de l'alliance des gauches.
Clémentine Autain dénonce un "en même temps de droite et d'extrême droite" d'Emmanuel Macron
Avec la nomination de Michel Barnier (LR) comme Premier ministre, le président de la République "nous fait du en même temps de droite et d'extrême droite", dénonce la députée Clémentine Autain sur France Info. "C'est absolument sandaleux", déplore l'ex-insoumise, qui siège désormais avec les écologistes à l'Assemblée.
Elle fait référence au rôle essentiel que peut jouer le Rassemblement national dans le maintien au pouvoir de Michel Barnier. Si l'extrême droite vote la motion de censure promise par la gauche, ce dernier est renversé. Avant de le nommer, Emmanuel Macron s'est assuré que le RN ne voterait pas dans l'immédiat une telle disposition contre lui.
Le parti à la flamme dit vouloir le juger sur pièce et pousse les sujets sur lesquels il attend le nouveau gouvernement, tout en laissant la porte ouverte à une censure pour peser de tout son poids sur la future politique. D'où les nombreuses critiques de la gauche ce matin.
Michel Barnier attendu à l'Élysée à la mi-journée
Le nouveau Premier ministre Michel Barnier se rendra à l'Élysée à la mi-journée ce vendredi, a appris BFMTV.
Manuel Bompard appelle à manifester contre "le coup de force" d'Emmanuel Macron
Manuel Bompard évoque la manifestation de ce samedi contre "le coup de force" d'Emmanuel Macron à laquelle participent plusieurs partis de gauche, dont La France insoumise.
"Ce n'est pas qu'une question de colère (mais aussi) de dignité. Quand on a voté, quand on s'est engagé dans l'élection législative, on ne peut pas accepter qu'un homme seul balaye tout ça d'un revers de la main", déclare le coordinateur de LFI sur BFMTV-RMC.
Bompard accuse Macron d'avoir "permis à l'extrême droite d'être le faiseur de rois"
Manuel Bompard évoque sur BFMTV-RMC une "trahison de l'esprit des élections législatives", qui avaient donné lieu à une importante mobilisation de certains électeurs pour "empêcher l'extrême droite de s'emparer du pouvoir".
Le coordinateur de LFI accuse Emmanuel Macron d'avoir ensuite inventé "une règle qui a permis à l'extrême droite d'être le faiseur de rois". Celle de chercher un Premier ministre qui ne soit pas immédiatement censuré.
"Ce gouvernement est un gouvernement Macron-Le Pen. Il ne peut voir le jour que parce que le Rassemblement national lui a donné sa bénédiction", tacle-t-il.
Olivier Faure annonce qu'"aucune personnalité" du Parti socialiste ne rentrera dans le gouvernement Barnier
Le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure s'interroge ce matin sur France inter: avec qui compte gouverner le Premier ministre?
De son côté, le chef des socialistes assure "qu'aucune personnalité" de son camp "ne rentrera dans son gouvernement".
Il estime d'ailleurs que le nouveau chef du gouvernement va composer avec l'extrême droite, "dont il a très bien compris que sa survie dépendait".
Bompard estime que "Macron a décidé de s'asseoir sur le résultat des élections"
Invité de BFMTV-RMC, Manuel Bompard utilise une métaphore sportive pour donner son sentiment sur la nomination du LR Michel Barnier à Matignon:
"Quand une personne arrive en dernier dans une compétition, elle n’a pas la médaille d’or à la fin". Une référence au score de LR, qui a terminé 4e aux législatives, loin des trois autres forces politiques.
"Emmanuel Macron a décidé de s'asseoir sur le résultat des élections", tacle le coordinateur de La France insoumise.
Pour Tondelier, Barnier "était le plan" de Macron "depuis le départ"
Michel Barnier Premier ministre? "C'était le plan" d'Emmanuel Macron "depuis le départ", avance Marine Tondelier, secrétaire nationale des Écologistes, sur TF1, accusant le président de la République d'avoir "joué avec des hypothèses qui étaient des leurres", lors de ses consultations pour Matignon.
"Rien de ce qui était à gauche d'Emmanuel Macron n'a jamais été sérieusement envisagé", estime la conseillère municipale d'opposition à Hénin-Beaumont.
Une façon de répondre au reproche fait à la gauche par les macronistes, mais aussi l'opposition interne au PS, de ne pas avoir suffisament soutenu la possibilité Bernard Cazeneuve. Celle-ci n'était pas "une hypothèse sérieuse sur la table", selon Marine Tondelier.
Par ailleurs, l'ex-socialiste "ne fait partie d'aucune des quatres formations politiques qui composent" l'alliance du Nouveau Front populaire, souligne-t-elle, appelant à "arrêter de nous vendre Bernard Cazeneuve comme une solution qui aurait dû être évidente pour nous".
Lucie Castets estime qu'Emmanuel Macron "se place en cohabitation avec le RN"
Lucie Castets se dit "très en colère" sur RTL, au lendemain de la nomination du LR Michel Barnier comme Premier ministre. "Tout ça pour ça", s'indigne celle que l'alliance des gauche du Nouveau Front populaire avait désignée comme candidate pour Matignon.
La haute-fonctionnaire de 37 ans évoque ces électeurs qui se sont mobilisés lors des élections législatives pour "faire barrage" à l'extrême droite et se retrouvent aujourd'hui avec un Premier ministre "qui est tout à fait dépendant du Rassemblement national" - les voix de l'extrême droite étant décisives pour une motion de censure déjà promise par la gauche.
Conclusion de Lucie Castets: "Le président de la République se place en cohabitation avec le Rassemblement national."
"L'outrage", "le choix de l'apaisement"... Les unes de la presse après l'arrivée de Michel Barnier à Matignon
La nomination de Michel Barnier au poste de Premier ministre se retrouve à la une des quotidiens ce vendredi 6 septembre. Si beaucoup saluent les capacités de négociateurs de cet homme de droite, Libération et L'Humanité voient dans ce choix d'Emmanuel Macron une concession au RN.
Immigration, retraites... Ce que proposait Michel Barnier quand il était candidat à la présidentielle
Un programme à droite toute. Alors candidat pour la primaire Les Républicains en vue de l'élection présidentielle, Michel Barnier avait eu l'occasion de présenter différentes mesures en 2021.
Le nouveau Premier ministre prônait par exemple un "moratoire" sur l'immigration, la retraite à 65 ans ou encore une aide sociale unique plafonnée.
Manuel Bompard invité de BFMTV et RMC ce vendredi
Nous vous avons parlé dans ce direct de l'indignation de la gauche face à la nomination de Michel Barnier comme Premier ministre, de sa volonté de le censurer ou encore de la manifestation qui aura lieu ce samedi contre "le coup de force" d'Emmanuel Macron.
Autant de sujets que Manuel Bompard devrait aborder sur BFMTV et RMC. Le coordinateur de La France insoumise est l'invité du "Face-à-face" présenté par Apolline de Malherbe à 8h30.
La gauche mobilisée ce samedi pour dénoncer le "coup de force" d'Emmanuel Macron
Très remontée face à la nomination du LR Michel Barnier comme Premier ministre, la gauche veut se faire entendre. Communistes, insoumis et écologistes manifesteront ce samedi 7 septembre.
L'évènement a été annoncé la semaine dernière par l'Union étudiante et l'Union syndicale lycéenne, en réaction au "coup de force" d'Emmanuel Macron, qui a refusé de nommer Lucie Castets, candidate du Nouveau Front populaire pour Matignon.
Les socialistes avaient montré moins d'entrain que leurs partenaires pour cette maifestation, privilégiant la bataille parlementaire, alors que la gauche promet une motion de censure à Michel Barnier.
Colère de la gauche après la nomination de Michel Barnier
"Élection volée", "foutage de gueule", "tout ça pour ça"... Les différents partis de l'alliance du Nouveau Front populaire ont dénoncé la nomination de Michel Barnier comme Premier ministre ce jeudi, estimant que cette décision revenait à ne pas respecter le résultat des législatives, qui avaient placé la gauche en tête au second tour.
Les dossiers urgents qui attendent Michel Barnier
Tout juste nommé Premier ministre, Michel Barnier va désormais s'atteler à plusieurs chantiers délicats.
Après plus de 50 jours de gouvernement démissionnaire, le successeur de Gabriel Attal devra d'abord composer son gouvernement puis se confronter à l'Assemblée. Avec les débats sur le texte du futur budget 2025 en perspective. Mais aussi la menace d'une motion de censure promise par la gauche. Un obstacle qu'il pourra franchir si les députés d'extrême droite ne votent pas la disposition.
Michel Barnier va rencontrer Gabriel Attal et Laurent Wauquiez ce vendredi, la composition du gouvernement devra attendre
Pour sa première journée en tant que Premier ministre, Michel Barnier va multiplier les rencontres ce vendredi 6 septembre. Le nouveau locataire de Matignon doit notamment échanger dans la matinée avec:
- Gabriel Attal, président du groupe Ensemble pour la République à l'Assemblée nationale
- Laurent Wauquiez, président du groupe Droite républicaine à l'Assemblée nationale
- Bruno Retailleau, président du groupe Les Républicains au Sénat
- Gérard Larcher, président du Sénat
- Edouard Philippe, ancien Premier ministre
- François Bayrou, président du MoDem
Michel Barnier déjeunera samedi midi avec Yaël Braun-Pivet, la présidente de l'Assemblée nationale, pour discuter d'une éventuelle session extraordinaire au Palais Bourbon et de son ordre du jour.
Laurent Wauquiez, Édouard Philippe, Nicolas Sarkozy... Michel Barnier a échangé avec de nombreuses personnalités politiques depuis sa nomination
Depuis sa nomination à Matignon, Michel Barnier a mené de nombreux échanges téléphoniques, a appris BFMTV auprès de son entourage.
Il a notamment parlé avec le président du Sénat Gérard Larcher, la présidente de l'Assemblée Yaël Braun-Pivet. Mais aussi Laurent Wauquiez, Édouard Philippe, François Bayrou, les présidents de groupes du bloc central, ou encore Nicolas Sarkozy.
Pour l'Élysée, la période qui s'ouvre n'est pas une période de "cohabitation", mais de "coexistence exigeante"
Pour l'Élysée, la période qui s'ouvre n'est pas une période de "cohabitation", mais de "coexistence exigeante", a appris BFMTV.
"La situation politique et les équilibres parlementaires sont différents", nous a-t-on précisé: "Coexister signifie vivre ensemble, c’est ce que les Français ont imposé au Parlement comme dans l’exécutif."
Michel Barnier a été nommé Premier ministre
Bonjour à toutes et à tous, et bienvenue dans ce direct consacré au suivi de l'actualité politique. Pour la première fois depuis mi-juillet, la France se réveille ce vendredi 6 septembre avec un nouveau Premier ministre. C'est Michel Barnier, ex-ministre et candidat à la primaire de LR en 2021, qui a été choisi par Emmanuel Macron pour succéder à Gabriel Attal.
Âgé de 73 ans et vieux routier de la politique française et européenne, Michel Barnier a été ministre pour la première fois en 1993, puis trois fois sous les présidences de Jacques Chirac et de Nicolas Sarkozy. Il a également été deux fois commissaire européen, et finalement entre 2016 et 2021 négociateur de la sortie du Royaume-Uni de l'UE, le Brexit. Michel Barnier a également eu des fonctions de député, de sénateur et de député européen.
Son programme à la primaire de la droite en 2021 prévoyait notamment un "moratoire" sur l'immigration, une revalorisation des salaires des enseignants et une allocation sociale unique plafonnée. Michel Barnier souhaitait aussi une augmentation du nombre de places de prison et le rétablissement de peines planchers. Il était arrivé troisième au premier tour, avec 23,9% des voix.