Nouveau gouvernement: Gabriel Attal rencontrera Michel Barnier demain matin à Matignon

Michel Barnier sert la main du Premier ministre sortant Gabriel Attal lors de la cérémonie de passation de pouvoir à l'Hotel Matignon à Paris, le 5 septembre 2024 - STEPHANE DE SAKUTIN © 2019 AFP
L'ESSENTIEL
- Michel Barnier est devenu Premier ministre il y a exactement douze jours, et n'a toujours pas composé son gouvernement, qui devrait être annoncé cette semaine. Lire l'article
- Dans l'attente, Gabriel Attal a demandé une rencontre à Michel Barnier pour décider de "la participation" des macronistes au futur gouvernement. Leur rencontre aura lieu demain à 10h30 à Matignon. Lire la brève
- Le Premier ministre a de son côté déjà reçu ce mardi les dirigeants du Parti communiste et le président de l'Association des maires de France, David Lisnard (LR). Lire l'article
- Le bureau de l'Assemblée nationale a déclaré recevable la procédure de destitution d'Emmanuel Macron déposée par La France insoumise. Lire l'article
Les tractations de Michel Barnier pour former son gouvernement se poursuivent
Douze jours, après avoir été nommé Premier ministre, Michel Barnier continue les consultations afin de désigner les futurs membres de son gouvernement. Demain à 10h30, il rencontrera Gabriel Attal à Matignon suite à la demande de l'ex Premier ministre.
En parallèle, la procédure de destitution d'Emmanuel Macron a été validée par le bureau de l'Assemblée nationale et doit désormais passer devant la commission des Lois. Merci de nous avoir suivi, nous nous retrouverons demain pour continuer de suivre les dernières informations quant à la constitution du nouveau gouvernement.
Ce direct est désormais terminé, merci de nous avoir suivi sur BFMTV.com Pour suivre la journée du mercredi 18 septembre, il suffit de cliquer ici.
Stéphane Le Foll estime qu'"il y aura besoin d'augmenter les impôts"
Stéphane Le Foll, maire du Mans et ancien ministre PS, a jugé sur BFMTV qu'"il y aura besoin d'augmenter les impôts", en particulier "l'impôt sur les grandes fortunes".
"On est obligés de réfléchir à l'équilibre qui doit être trouvé entre la dépense publique et la croissance", a-t-il pointé, estimant que Michel Barnier veut marquer "une différence avec ce qui a été conduit jusqu'ici" au niveau fiscal.
Gabriel Attal rencontrera Michel Barnier demain matin à Matignon
La "rencontre" demandée par Gabriel Attal à Michel Barnier aura lieu demain à 10h30 à Matignon, a appris BFMTV de sources concordantes.
L'ex-Premier ministre a demandé à son successeur une clarification de sa "ligne politique" pour décider de "la participation" des macronistes au futur gouvernement.
Michel Barnier a annoncé à Fabien Roussel qu'il n'y aura pas de ministre communiste dans son gouvernement
Le chef des communistes Fabien Roussel a été reçu cet après-midi à Matignon par Michel Barnier. Selon les dires du premier, le nouveau chef du gouvernement ne va pas faire appel à des ministres issus du Parti communiste.
"Le Premier ministre est dans une situation qui n'est pas simple puisque son gouvernement ne tient qu'à un fil. Un fil de droite ou de gauche", a commenté Fabien Roussel, à la sortie d'un entretien à Matignon.
Gabriel Attal demande une clarification de "la ligne politique" de Michel Barnier pour décider de "la participation" des macronistes au futur gouvernement
"La position de notre groupe est claire: nous ne serons jamais une force de blocage, mais toujours une force de solutions". Dans un message adressé aux députés du groupe Ensemble, l'ex-Premier ministre Gabriel Attal et désormais chef du groupe à l'Assemblée a expliqué avoir sollicité Michel Barnier pour "une rencontre".
"Nous ne disposons pas encore d’une visibilité claire sur la ligne politique", écrit Gabriel Attal, "notamment sur d’éventuelles hausses d’impôts et sur les grands équilibres gouvernementaux".
"Or (...) ces deux points sont essentiels à la réussite de ce futur gouvernement et donc à notre participation", ajoute-t-il, expliquant que cette rencontre déterminera la "participation" de groupe Ensemble au gouvernement.
Hausse des impôts envisagée par Michel Barnier: "Si c'est une mesure de justice fiscale (...) il aura notre soutien", assure Jean-Philippe Tanguy (RN)
Alors que se multiplient des rumeurs sur une éventuelle hausse des impôts par Michel Barnier -ce que son entourage réfute auprès de BFMTV-, le député RN Jean-Philippe Tanguy a explicité la position de son parti, le Rassemblement national.
"Si c'est une mesure de justice fiscale, c'est-à-dire qu'on impose davantage les plus privilégiés et les surprofits de certaines multinationales en échange d'une baisse de la pression fiscale très forte sur les classes moyennes et populaires (...) Michel Barnier aura notre soutien", a-t-il expliqué sur notre antenne.
"Si par contre c'est une hausse d'impôts de manière absolue, on ne sera pas d'accord et on prendra les dispositions nécessaires", a-t-il ajouté.
Procédure de destitution d'Emmanuel Macron: quelles sont les prochaines étapes pour le texte?
Portée par La France insoumise, la demande de destitution d'Emmanuel Macron a obtenu le feu vert du bureau de l'Assemblée nationale ce mardi 17 septembre, une décision saluée comme une victoire par les Insoumis.
Par 12 votes contre 10, la plus haute instance exécutive de la chambre basse a jugé recevable la proposition de résolution déposée par l'ensemble des députés insoumis - et une poignée d'élus écologistes et communistes.
Quelles étapes pour le texte désormais? Cette décision du bureau de l'Assemblée entraîne la transmission du texte à la commission des Lois, qui doit encore l'inscrire à son ordre du jour, mais sans obligation d'agenda, c'est-à-dire sans nécessité de faire vite.
Notre article détaillé sur les étapes à venir est à lire ici.
Michel Barnier n'envisage "aucune mesure fiscale" "à ce stade"
Le Premier ministre a évoqué une future hausse des impôts lors de ses échanges de ces derniers jours auprès de différents interlocuteurs, comme l'a appris BFMTV plus tôt dans la journée. Son entourage fait désormais savoir qu'"aucune mesure fiscale n'est envisagée à ce stade".
"Les informations partagées sont uniquement basées sur des on-dit. La seule chose dite" par Michel Barnier "est qu’il ne s’interdirait pas d’aller dans le sens d’une plus grande justice fiscale. C’est la seule orientation", précise encore son entourage.
Les rumeurs sur la fiscalité sont "de pures spéculations", a appris BFMTV auprès de Matignon. "Aucune option n'est aujourd'hui arrêtée", a-t-on appris de même source.
Michel Barnier s'est rendu à l'Élysée à la mi-journée pour "un échange de travail respectueux" avec Emmanuel Macron
Michel Barnier enchaîne depuis plusieurs jours les consultations politiques pour constituer son gouvernement mais n'en oublie pas moins l'Élysée.
Le Premier ministre s'est rendu à "un rendez-vous" avec Emmanuel Macron à la mi-journée. L'occasion pour les deux hommes d'un "échange de travail respectueux" autour des dossiers importants de la rentrée.
Le chef de l'État continue de laisser Michel Barnier plancher sur un "gouvernement d'unité républicaine et de large rassemblement".
Le député socialiste Philippe Brun a décliné le ministère du Budget
Le socialiste Philippe Brun a été reçu cette après-midi par le directeur de cabinet de Michel Barnier. Le ministère du Budget lui a été proposé d'après des informations de l'AFP confirmées par BFMTV.
Mais le socialiste qui fait partie des figures montantes du PS a décliné l'offre. "Je ne suis pas d'accord avec la politique qui va être menée", a-t-il expliqué.
Les dirigeants du parti communiste arrivent à Matignon pour échanger avec Michel Barnier
Le Premier ministre qui continue à plancher sur le remaniement reçoit cette après-midi à Matignon le patron des communistes Fabien Roussel.
L'ex député du Nord qui a perdu son mandat lors des dernières législatives est accompagnée de Cécile Cukierman, la présidente des sénateurs communistes et du député Stéphane Peu.
La dissolution a coûté plus de 28 millions à l'Assemblée nationale
La dissolution décidée par Emmanuel Macron en juin dernier a eu un coût financier important pour l'Assemblée nationale.
Elle a coûté 28, 5 millions d'euros d'après des informations de France info confirmées par BFMTV.com. Cela représente 4,3% du budget total de l'institution.
Le principal poste de dépenses (23,5 millions d'euros) a été le licenciement des collaborateurs parlementaires suite à la défaite de 133 députés.
Procédure de destitution d'Emmanuel Macron: Yaël Braun-Pivet dénonce "un détournement de la règle de droit"
Yaël Braun-Pivet s'est fendue d'un communiqué de presse cette après-midi pour regretter la validation par le bureau de l'Assemblée nationale de la procédure de destitution d'Emmanuel Macron.
La présidente du Palais-Bourbon regrette "un détournement de la règle de droit" et juge que "nos règles sont faites pour être respectées".
"Le choix de certain de les instrumentaliser à des fins purements politiques conduit à un affaiblissement grave de nos institutitions", juge encore Yaël Braun-Pivet.
Attal juge que la procédure de destitution de Macron "est une déclaration de guerre" aux institutions
La validation de la première étape de la procédure de destitution d'Emmanuel Macron ne passe pas dans le camp présidentiel.
L'ex-Premier ministre et chef des députés Renaissance Gabriel Attal a déclaré lors de la réunion du bureau de l'Assemblée que "cette motion et ce débat (sont) une déclaration de guerre à nos institutions".
Il a encore qualifié les députés insoumis qui ont soutenu cette proposition de résolution qualifiant d'"agents de déstabilisation permanente".
Michel Barnier envisage des hausses d'impôt
Le Premier ministre a évoqué une future hausse des impôts lors de ses échanges de ces derniers jours auprès de différents interlocuteurs, comme l'a appris BFMTV de sources concordantes, confirmant une information du Parisien.
Cette hausse viserait les "contribuables aisés et les entreprises profitables".
"Rien n'est acté sur ce sujet", précise cependant l'entourage de Michel Barnier, rappelant que le premier ministre "a toujours parlé de justice fiscale, et ce dès sa nomination" lors du 20-Heures de TF1, au lendemain de son arrivée à Matignon.
Après le refus de Matignon de transmettre des documents sur le budget 2025, Coquerel accuse Macron de "mettre en danger la démocratie"
Le président de la commission des Finances de l'Assemblée nationale, Eric Coquerel (LFI), et le rapporteur général Charles de Courson (Liot) sont repartis les mains vides de Matignon où ils étaient venus réclamer des documents clés du projet de budget pour 2025 en fin de matinée.
"On est assez sidérés (...) parce qu'on nous a refusé la consultation de ces documents", a déclaré l'insoumis à sa sortie de Matignon, une demi-heure environ après son arrivée.
"C'est un droit constitutionnel qui est octroyé au président de la commission des Finances et au rapporteur général du budget, on nous l'a refusé", a-t-il ajouté, accusant le président Emmanuel Macron de "mettre en danger la démocratie".
Charles de Courson et Éric Coquerel sortent de Matignon "en colère" et sans les documents demandés
Le président de la commission des finances, Éric Coquerel (LFI) et le rapporteur général du budget, Charles de Courson (Liot), viennent de quitter Matignon.
Les deux députés venaient réclamer les lettres-plafonds fixant les crédits ministère par ministère pour le budget de 2025.
Procédure de destitution d'Emmanuel Macron: Marine Le Pen dénonce "l'enfumage" de LFI
Marine Le Pen critique vertement la validation par le bureau de l'Assemblée nationale de la première étape de la procédure de destitution d'Emmanuel Macron.
"Cette manœuvre d’enfumage ne fera pas oublier aux Français que LFI a volé au secours de Macron en 2017, a récidivé en 2022 avant de négocier en juin 2024 des accords électoraux de désistement pour sauver leurs sièges", s'agace la patronne des députés RN sur X (anciennement Twitter).
La proposition de résolution a été signée par LFI, des écologistes et des communistes. Elle a été validée par le bureau de l'Assemblée à majorité de gauche ce matin.
On vous résume ce qu'il faut retenir de cette procédure ici.
"Il y a quelque chose à tenter": David Lisnard n'exclut pas d'entrer au gouvernement
Le maire de Cannes a évoqué la situation politique ce matin lors de la conférence de presse de rentrée de l'Association des maires de France qu'il préside.
Interrogé sur une éventuelle entrée de sa part au gouvernement dirigé par Michel Barnier, l'édile a répondu:" Il y a quelque chose à tenter. Tout est très fragile."
"Est-ce qu'il va me proposer quelque chose ? je n'en sais rien", a encore ajouté David Lisnard, assurant "ne pas savoir s'il se sentirait utile et s'il pourrait accepter".
Le maire de Cannes sera reçu cette après-midi par le Premier ministre à Matignon dans le cadre de consultations.
LFI évoque une "victoire" après que le bureau de l'Assemblée a déclaré recevable la procédure de destitution de Macron
L'heure est à l'enthousiasme chez les insoumis après que le bureau de l'Assemblée nationale a déclaré recevable leur procédure de destitution d'Emmanuel Macron.
"Victoire!", écrit le groupe parlementaire, qui rappelle également que la pétition de LFI pour réclamer le départ du président de la République a réunit plus de 300.000 signatures. Tout en donnant rendez-vous le 21 septembre pour une deuxième manifestation contre Emmanuel Macron et Michel Barnier.
Éric Coquerel et Charles de Courson arrivent à Matignon
Le président de la commission des finances, Éric Coquerel (LFI) et le rapporteur général du budget, Charles de Courson (Liot), arrivent à l'instant à Matignon. Les deux hommes vont réclamer les lettres-plafonds fixant les crédits ministère par ministère pour le budget de 2025.
"Le gouvernement est hors la loi. Ces documents auraient dû être transmis il y a des semaines", déclare le premier. "C'est la conséquence de monsieur Macron qui a eu une urgence à dissoudre avant les Jeux olympiques, plongeant la France dans une crise politique, dans le retard, et mettant en danger le budget."
La procédure de destitution de Macron déclarée recevable par le bureau de l'Assemblée
Le bureau de l'Assemblée nationale a déclaré recevable par 12 voix contre 10 la procédure de destitution d'Emmanuel Macron, lancée par La France insoumise. Le chemin législatif reste cependant ardu et l'adoption d'une telle disposition semble plus qu'improbable.
Destitution de Macron: Braun-Pivet critique le choix du PS de valider la recevabilité de la proposition de LFI
L'argumentaire ne passe pas auprès de la présidente de l'Assemblée nationale. Yaël Braun-Pivet a réagi sur X à la décision du PS de voter en faveur de l'examen en commission de la demande de destitution d'Emmanuel Macron lancée par La France insoumise.
"Non!" s'est-elle exclamée sur X. Avant de citer Claude Bartolone, ancien président socialiste de l’Assemblée nationale: Le Bureau a une responsabilité particulière. Il ne peut agir comme un simple 'bureau d’enregistrement'".
"Il est de la responsabilité des membres du Bureau de juger du caractère sérieux des motifs invoqués et de vérifier s'ils sont susceptibles de caractériser un manquement au sens de l’article 68 de la Constitution", précise-t-elle, en achevant de citer son prédécesseur.
Maryse Carrère, présidente du groupe RDSE au Sénat, également reçue par Michel Barnier
Maryse Carrère, présidente du groupe Rassemblement démocratique et social européen (centre gauche) au Sénat sera également reçue par Michel Barnier ce mardi, indique Matignon.
Bompard ne veut pas laisser le champ libre à l'extrême droite sur la réforme des retraites
La gauche cherche à contrer l'extrême droite, qui veut proposer l'abrogation de la réforme des retraites dans sa niche parlementaire le 31 octobre prochain et mettre dans une position délicate les parlementaires du Nouveau Front populaire.
Le coordinateur de La France insoumise Manuel Bompard parie, au micro de Franceinfo, sur une abrogation avant cette date, indiquant que son groupe déposera un amendement en ce sens dans le projet de loi de financement de la sécurité sociale.
"Je vous rappelle qu'au mois de juillet, nous avons déposé nous avec Mathilde Panot pour abroger la réforme des retraites", précise également le député des Bouches-du-Rhône, accusant l'extrême droite d'avoir "attendu" pour "faire un coup politicien".
"Je n'ai pas l'intention de remaquiller ou cacher la vérité de ce que fait le Rassemblement national, qui sert de béquille au macronisme", lâche encore Manuel Bompard, alors que l'extrême droite a permis la nomination de Michel Barnier comme Premier ministre en ne lui promettant pas de censure a priori.
Michel Barnier va recevoir David Lisnard ce mardi
Les communistes ne seront pas les seuls à se rendre à Matignon ce mardi. Le maire (LR) de Cannes et président de l'Association des maires de France, David Lisnard, va également être reçu par le Premier ministre Michel Barnier, a appris BFMTV.
Éric Coquerel compte bien se rendre à Matignon mardi pour réclamer les lettres-plafonds
Éric Coquerel n'en démord pas. Le président de la commission des finances (LFI) maintient son intention de se rendre à Matignon ce mardi pour obtenir les lettres-plafonds fixant les crédits ministère par ministère pour le budget de 2025.
Le Premier ministre Michel Barnier a expliqué dans un courrier adressé "très tard" lundi soir à Éric Coquerel que le budget serait "construit sur la base de ces lettres-plafonds", arrêtées par le gouvernement sortant en août et promises pour la fin de la semaine, a expliqué le député LFI dans un communiqué transmis à l'AFP.
Alors que le calendrier est de plus en plus serré pour déposer le budget, "je considère donc que mon devoir n'est pas d'attendre une semaine de plus pour obtenir un document sur la base de travail du budget envoyée dans les ministères depuis près d'un mois! J'irai donc ce matin à Matignon pour les obtenir", a-t-il ajouté.
Plus précisément, Éric Coquerel se rendra à Matignon à 12h30 et sera accompagne du rapporteur général du budget, Charles de Courson.
Bompard veut "convaincre" sur la procédure de destitution de Macron
Certes, la procédure de destitution d'Emmanuel Macron lancée par LFI devrait passer un premier obstacle ce matin en étant déclarée recevable par le bureau de l'Assemblée nationale où la gauche est majoritaire.
Mais la suite s'avère bien plus compliquée, l'adoption définitive de la destitution nécessitant deux tiers des parlementaires des deux chambres du Parlement. Preuve de la difficulté: l'entreprise ne fait même pas l'unanimité à gauche, les socialistes ayant promis de s'y opposer en commission des Lois et en séance publique.
Mais Manuel Bompard, coordinateur de LFI, espère "convaincre" après cette première étape du bureau de l'Assemblée. Le député des Bouches-du-Rhône répète sur France Info qu'Emmanuel Macron a "outrepassé son rôle" "en s'asseyant sur le résultat des législatives" où la gauche est arrivée en tête.
"Depuis que nous avons lancé cette initiative, on nous dit à chaque étape que ce n’est pas possible", défend-il.
Pour Richard Ramos, la nomination de Michel Barnier est une "erreur politique"
Invité de TF1, le député Modem Richard Ramos répète ce qu'il a déjà dit à plusieurs reprises récemment, qualifiant à nouveau la nomination de Michel Barnier d'"erreur politique", même s'il a une "haute estime" pour ce dernier.
La raison? Le nouveau chef du gouvernement est issu de LR, soit "le seul parti politique qui n'a pas participé à l'arc républicain contre le Rassemblement national" lors des dernières élections législatives, rappelle Richard Ramos.
Tout en soulignant le faible poids de LR dans l'électorat, alors que le parti de droite a eu de piètres résultats aux élections récentes, récoltant par exemple seulement 5,41% des voix au second tour des législatives de 2024.
Éric Woerth plaide pour des "profils expérimentés" au gouvernement
Un "gouvernement assez large et équilibré" avec des "profils expérimentés partout". C'est le vœu formulé par le député Ensemble pour la République (EPR, ex-Renaissance) Éric Woerth sur France 2 ce matin.
L'ancien de LR, un temps ministre du budget sous Nicolas Sarkozy, rappelle que "beaucoup de sujets sont en cours de traitement", après des interruptions liées à la dissolution de l'Assemblée, les élections législatives anticipées et la nomination de Michel Barnier comme Premier ministre.
"Aujourd’hui, il faut passer à l’opérationnel", enjoint l'élu de l'Oise.
Les communistes Roussel, Cukierman et Chassaigne reçus ce mardi à Matignon
Les communistes Fabien Roussel, Cécile Cukierman et André Chassaigne seront reçus ce mardi 17 septembre à Matignon par Michel Barnier à 16h30.
Ils sont les seuls à gauche à le rencontrer avant la formation du prochain gouvernement. Une position justifiée par Fabien Roussel sur France Inter lundi matin au nom d'un état d'esprit à la fois "constructif" et "combatif".
"Moi j'aimerais bien savoir ce que Michel Barnier a dans le ventre, savoir quelle politique il envisage de mettre en œuvre, avec le soutien de l’extrême droite et les exigences du président de la République", a déclaré le secrétaire national du PCF tout en affirmant que son parti entend bien faire entendre ses attentes.
Michel Barnier sous la pression de ses alliés et du calendrier budgétaire
En quête d'un gouvernement équilibré et renouvelé, Michel Barnier se retrouve sous la pression de la droite, sa famille politique, qu'il a reçue à nouveau ce lundi, et des macronistes qui voudraient en limiter le poids, alors que des échéances budgétaires cruciales se rapprochent.
Michel Barnier a aussi reçu Laurent Hénart pour le parti radical, Gabriel Attal chef de file des députés macronistes, mais aussi Charles de Courson, rapporteur général du budget et cadre du petit groupe centriste Liot.
Il n'y a guère de formule magique et le gouvernement ne devrait pas être connu "avant dimanche", selon le porte-parole des députés Les Républicains (LR) Vincent Jeanbrun.
Michel Barnier a "une équation complexe à résoudre" pour composer un exécutif qui devra comprendre notamment "des gens qui ont de la bouteille" pour faire voter le budget, ajoute le député. Le projet de loi de finances doit en principe être présenté à l'Assemblée nationale le 1er octobre.
Procédure de destitution de Macron: les députés PS n'empêcheront pas l'examen du texte mais voteront contre son adoption
Les députés PS ont décidé de voter en faveur de l'examen en commission de la proposition LFI de destitution d'Emmanuel Macron, mais voteront ensuite contre son adoption à l'Assemblée nationale, estimant la procédure "vouée à l'échec", et à donner une forme de "légitimité" au chef de l'État.
Leur choix, annoncé par communiqué, devrait être formalisé ce mardi par les représentants socialistes au bureau de l'Assemblée, sa plus haute instance exécutive. Le NFP y détient une courte majorité qui devrait permettre au texte de passer cette étape. Mais son adoption définitive nécessiterait deux tiers des parlementaires des deux chambres, reste fortement improbable en l'état.