Gouvernement: des tensions entre Barnier et Macron autour de sa composition

L'ESSENTIEL
- Michel Barnier est devenu Premier ministre il y a exactement treize jours. Mais il n'a toujours pas composé son gouvernement, qui devrait être annoncé cette semaine. Lire l'article
- La réunion entre le groupe macroniste et le Premier ministre, prévue ce matin, a été reportée. Un rendez-vous prévu avec les ténors des LR a également été annulée dans l'après-midi Lire l'article
- Des tensions autour de la composition du gouvernement se font ressentir entre le locataire de Matignon et Emmanuel Macron selon une source chez les LR. Ce que dément l'entourage du président. Lire l'article
- Dans une déclaration à l'AFP, Michel Barnier a jugé la situation budgétaire "très grave", et demandé "les éléments pour en apprécier l'exacte réalité". Lire l'article
C'est la fin de ce live
Michel Barnier est devenu Premier ministre il y a exactement treize jours, mais l'annonce de son gouvernement se fait attendre. En attendant d'étudier la situation budgétaire, le chef du gouvernement a annulé deux réunions, avec le camp présidentiel et les LR.
Des tensions autour de la composition du gouvernement se font ressentir entre le locataire de Matignon et Emmanuel Macron. Ce que dément l'entourage du président.
C'est la fin de ce direct, consacré à l'actualité politique du jour, merci de l'avoir suivi.
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"Cela peut péter": tensions entre Barnier et Macron autour de la composition du gouvernement
Une source interne chez les LR s'inquiète auprès de BFMTV des tensions aujourd'hui entre le Premier ministre Michel Barnier, qui s'entache de former un gouvernement, et Emmanuel Macron.
Hier matin, lors d'un échange à l'Élysée, le Premier ministre a remis au président une première liste de ses futurs ministres, dont plusieurs membres des Républicains et peu de ministres du bloc central. Face à quoi, Emmanuel Macron a jugé que ce n'était pas un gouvernement d'unité nationale et de rassemblement.
"Je suis un peu inquiet... Cela peut péter", nous indique une source interne chez les LR. "Le premier qui y perdrait c'est Macron... On passerait d'une solution fragile à plus de solution du tout".
Pour un cadre du bloc central, une démission de Michel Barnier serait "le début des emmerdes sévères".
La rumeur qu'une démission du nouveau locataire de Matignon a été remise au chef de l'État est toutefois totalement démentie par l'entourage du président. "Les relations entre le président et le Premier ministre sont très bonnes", nous indique-t-on soulignant que la constitution d'un gouvernement "avance".
Wauquiez, Retailleau, Dati: la liste des ministres présentée par Barnier à Macron
Hier matin, lors d'un échange à l'Élysée, Michel Barnier a remis à Emmanuel Macron une première liste d'éventuels ministres, a appris BFMTV.
Parmi eux, Bruno Retailleau en tant que ministre de l'Intérieur, Laurent Wauquiez comme ministre de l'Économie, Annie Genevard comme ministre de l'Agriculture et Didier Migaud comme ministre de la Justice.
Les noms de Sébastien Lecornu, Catherine Vautrin et Rachida Dati ont également été évoqués.
"Soit il est idiot, soit il nous teste": pourquoi les impôts tendent les échanges entre Barnier et les macronistes
Le camp présidentiel met sous pression le Premier ministre qui teste l'hypothèse d'une hausse ciblée de la fiscalité. Mais pour la macronie, il n'est pas question de revenir sur les baisses d'impôts octroyées depuis 2017.
"Remettre en cause notre ADN politique et penser qu'on va dire oui... Et Michel Barnier croit qu'on va se laisser faire? Soit il est idiot, soit il nous teste", juge un député macroniste auprès de BFMTV.com.
Retrouvez notre article ici.
Emmanuel Macron a reçu Michel Barnier ce matin à l'Élysée
Après un rendez-vous ce mardi, le chef de l'État et le Premier ministre se sont à nouveau vus à l'Élysée ce matin, d'après une information du Figaro confirmée par BFMTV.
Cette entrevue a eu lieu alors que la macronie s'agace de l'hypothèse d'une hausse d'impôts pour "les contribuables les plus aisés et les entreprises profitables".
"Cette situation mérite mieux que des petites phrases. Elle exige de la responsabilité", a rapporté de son côté l'entourage du chef du gouvernement, comme nous vous l'expliquons ici.
"J'ai une histoire à écrire avec les Français": Gabriel Attal pas "insensible" aux sondages
Désormais chef des députés macronistes et alors qu'il pourrait briguer la tête du parti présidentiel, Gabriel Attal prend date pour l'avenir.
"J'ai une histoire à écrire avec les Français", affirme auprès du Point l'ex-Premier ministre.
Interrogé sur le fait qu'une partie du camp présidentiel le considère comme "le mieux placé pour prétendre à la succession d'Emmanuel Macron", Gabriel Attal ne dit pas "insensible".
Gabriel Attal estime qu'augmenter les impôts "serait terrible pour les Français"
Dans une longue interview au Point, Gabriel Attal revient sur l'hypothèse d'une éventuelle hausse de la fiscalité pour les "contribuables les plus aisés et sur les entreprises profitables" évoquée par Michel Barnier devant plusieurs interlocuteurs.
"Il faut être vigilant: nous avons regagné une attractivité économique grâce aux baisses d'impôts", souligne l'ex Premier ministre qui assure, après s'être entretenu avec Michel Barnier lundi, que "faire le chemin inverse serait terrible pour les Français".
"Aucune mesure fiscale n'est envisagée à ce stade", a rapporté de son côté l'entourage du chef du gouvernement, comme nous vous l'expliquons ici.
Les ténors des LR ne seront finalement pas reçus à Matignon ce soir
Le rendez-vous prévu à 18 heures entre Michel Barnier et les ténors LR est annulée, d'après des informations de BFMTV.
Laurent Wauquiez, Bruno Retailleau et Gérard Larcher devaient échanger avec le Premier ministre en fin de journée pour la 4ème reprise depuis sa nomination à Matignon.
Les dirigeants LR seront reçus pour la quatrième fois ce soir par Michel Barnier
Laurent Wauquiez, Bruno Retailleau et Gérard Larcher seront à nouveau reçus par Michel Barnier à 18 heures ce soir, a déclaré une source du camp républicain à BFMTV. C'est le quatrième échange de la sorte depuis la nomination de Michel Barnier.
Éric Coquerel et Charles de Courson repartent de Bercy à nouveau sans les lettres-plafonds
Éric Coquerel et Charles de Courson encore bredouilles. Les responsables de la Commission des Finances étaient venus à Bercy pour obtenir les lettres-plafonds réclamés depuis le début de la semaine, mais ne les ont pas obtenus.
"C'est complètement contraire à la démocratie", a affirmé le député LFI Éric Coquerel à la sortie du ministère.
Faure répond aux propos de Barnier sur la situation budgétaire du pays
Au tour d'Olivier Faure de commenter les propos de Michel Barnier sur la situation budgétaire "très grave du pays". Le premier secrétaire du PS insiste sur les responsabilités du camp présidentiel, écrivant sur X:
"La paupérisation de l’État n’est pas le fait du hasard ou d’une quelconque fatalité. Elle est pour une très large part liée aux choix fiscaux des gouvernements Macron successifs."
"Oui il faut taxer les très gros patrimoines, grandes fortunes et super profits qui n’ont cessé de croître tandis que l’immense majorité des Français a vu son pouvoir d’achat baisser", plaide le député socialiste.
Emmanuel Macron va déjeuner à l'Élysée avec des députés de la majorité sortante
Emmanuel Macron va déjeuner ce mercredi avec des députés de la majorité sortante, dans le cadre de rencontres qu'il mène régulièrement avec son camp, a appris BFMTV auprès de sources concordantes.
Budget 2025: Jean-Luc Mélenchon dénonce un "refus d'obtempérer de Barnier"
Jean-Luc Mélenchon déplore un "refus d'obtempérer" "inacceptable" de Michel Barnier sur X, alors que les députés Éric Coquerel et Charles de Courson sont repartis bredouille ce mardi de Matignon où ils étaient venus réclamer des documents clés du projet de budget pour 2025.
"Donnez à Coquerel et Courson les documents cachés sur le budget", enjoint le leader de La France insoumise.
"Un problème, une taxe": Bardella dénonce une éventuelle hausse des impôts
"Un problème, une taxe: Michel Barnier est décidément un dirigeant français comme les autres", tacle Jordan Bardella sur X en référence à l'hypothèse d'une hausse d'impôts, sujet qu'aurait abordé le Premier ministre auprès de plusieurs interlocuteurs face à la situation budgétaire du pays.
"Avant de penser à augmenter le moindre impôt, il y a mille pistes de baisse des dépenses", estime le président du RN, évoquant également "mille pistes pour augmenter les recettes". "Sans imagination et sans courage, Michel Barnier risque de vite se retrouver sans gouvernement", assure l'élu d'extrême droite.
Marine Le Pen a également écrit quelques mots, après que le Premier ministre a jugé "très grave" la situation budgétaire du pays et "demandé tous les éléments pour en apprécier l'exacte réalité."
"Aujourd’hui, tout le monde feint de découvrir une situation catastrophique", dénonce la leader du RN, rappelant que son parti d'extrême droite réclamait "un audit sur les finances de l'État", lors des législatives.
"Plus de justice fiscale": LR salue la "réflexion" de Barnier et appelle à réduire les dépenses
Les Républicains, parti dont est issu Michel Barnier, ont salué mercredi la "réflexion" du Premier ministre sur "plus de justice fiscale" et appelé à réduire "d'urgence" les dépenses de l'État, a indiqué à l'AFP Vincent Jeanbrun, porte-parole du groupe des députés LR.
"C'est tout à l'honneur de Michel Barnier d'ouvrir une réflexion sur plus de justice fiscale dans notre pays", a-t-il affirmé, estimant que "si cela veut dire soulager ceux qui travaillent et créent de la richesse pour rapprocher le salaire net du salaire brut, c'est une très bonne nouvelle".
Michel Barnier juge la situation budgétaire "très grave"
Le Premier ministre Michel Barnier juge "très grave" la situation budgétaire du pays et il "a demandé tous les éléments pour en apprécier l'exacte réalité", a-t-il dit dans une déclaration à l'AFP, alors que ses futurs partenaires de gouvernement ne veulent pas entendre parler de hausse d'impôts.
"Mon objectif est de retrouver le chemin de la croissance et de faire progresser le niveau de vie des Français, alors que nous sommes déjà le pays où la charge des impôts est la plus forte", ajoute le Premier ministre, qui se dit actuellement "très concentré sur la constitution prochaine d'un gouvernement d'équilibre" pour "traiter avec méthode et sérieux les défis" du pays et "répondre ainsi aux attentes des Français".
Après sept années de baisses d'impôts, Michel Barnier a fait sursauter certains de ses interlocuteurs en évoquant une hausse des prélèvements, au nom d'une situation budgétaire étouffante, mais au risque de se priver de soutiens.
Pour Rousseau, les crispations entre Barnier et la macronie montrent "qu'il n'y a pas de majorité alternative au NFP"
Invitée de BFMTV, la députée écologiste Sandrine Rousseau réagit à la dernière nouvelle: l'annulation de la réunion entre Michel Barnier et le groupe Ensemble pour la République prévue ce matin. Laquelle intervient alors que l'hypothèse d'une hausse d'impôt aurait été évoquée par le Premier ministre auprès de plusieurs interlocuteurs, avant d'entraîner une levée de boucliers des macronistes.
Face à la situation budgétaire de la France, "il faut augmenter les impôts des plus riches", plaide Sandrine Rousseau, considérant que Michel Barnier est "confronté à cela" et "n'y arrive pas".
"Pourquoi? Parce qu'en fait, il n'y a pas de majorité alternative au Nouveau Front populaire", estime l'élue de Paris.
La réunion entre le groupe macroniste et Michel Barnier est reportée
La réunion entre le groupe macroniste Ensemble pour la République et le Premier ministre Michel Barnier, prévue à 10h30, est reportée, a appris BFMTV. Officiellement, il s'agit de raisons d'agenda de Michel Barnier.
Pour François Villeroy de Galhau, il n'est "pas sage" d'"exclure complétement les hausses d'impôts"
Pour régler le dérapage des finances publiques, "on ne peut probablement pas tout faire par les économies de dépense", juge le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau sur BFMTV-RMC.
Pour lui, "exclure complétement les hausses d'impôts" - un marqueur du macronisme depuis sept ans - "n'est pas sage, pas réaliste" dans la période actuelle.
"Je crois qu'il serait très souhaitable de ne pas toucher aux classes moyennes et aux PME. Par contre, il ne faut pas exclure un effort exceptionnel et raisonnable de certaines grandes entreprises ou de certains gros contribuables, par exemple, tant que l'on n'est pas revenu en dessous des 3% de déficit", indique François Villeroy de Galhau.
Budget 2025: Braun-Pivet juge que "le Parlement est en droit de demander les documents nécessaires à son travail"
Invitée de RTL, Yaël Braun-Pivet évoque le président de la commission des finances, Éric Coquerel et le rapporteur général du budget, Charles de Courson, repartis bredouille et "en colère" de Matignon la veille, après s'être vu refusé des documents clés du projet de budget pour 2025.
"Il y a des discussions sur les types de documents qu'ils puissent avoir ou non. Pour moi, ce n'est pas très important. Ce qui est important, c'est de travailler. Donc le Parlement est en droit de demander les documents nécessaires à ce travail", indique la présidente de l'Assemblée nationale.
Gérald Darmanin estime qu'Édouard Philippe est "un grand avenir pour notre pays"
Gérald Darmanin termine son interview sur France 2 par une question sur la candidature à la présidentielle d'Édouard Philippe, dont il est proche.
"Ce n'est pas le temps de la campagne présidentielle", souligne d'abord le ministre démissionnaire de l'Intérieur se disant "dans l'action pour les Français" en tant que membre de l'exécutif.
"Tout le monde sait par ailleurs qu'Édouard Philippe est un grand homme d'État et il rendra des grands services à la France", ajoute-t-il cependant. Avant de qualifier l'ex-Premier ministre de "grand avenir pour notre pays".
Gérald Darmanin assure qu'il n'est "pas candidat à un poste ministériel"
Gérald Darmanin fera-t-il partie du futur gouvernement? Son nom aurait été évoqué aux Affaires étrangères, nous informait une source proche d'Emmanuel Macron la semaine dernière. "Je souhaite retourner au Parlement", indique cependant sur France 2 le ministre démissionnaire de l'Intérieur, également député Nord.
Tout en nuançant son propos: "Si le président et le Premier ministre souhaitent me proposer quelque chose, ils le feront. Mais je ne suis pas candidat à un poste ministériel."
Darmanin refuse que son camp entre "dans un gouvernement qui augmente les impôts"
Une hausse des impôts? C'est "hors de question", pour le ministre démissionnaire de l'Intérieur Gérald Darmanin, qui a indiqué mardi en réunion de députés macronistes que le Premier ministre Michel Barnier avait abordé à plusieurs reprises cette piste - y compris devant lui - sans toutefois préciser ses intentions.
Interrogé sur France 2, celui qui est également député du Nord en fait une condition pour que les macronistes puissent "rentrer dans un gouvernement" ou le "soutenir à l'Assemblée nationale".
Des propos en droite ligne de ceux de Gabriel Attal, président du groupe de députés Ensemble pour la République, qui rencontre Michel Barnier ce matin après lui avoir demandé de clarifier "sa ligne politique, notamment sur d'éventuelles hausses d'impôts et sur les grands équilibres gouvernementaux".
Une "défaite personnelle" mais une "victoire collective": Bardella revient sur les législatives
C'est l'heure du retour médiatique pour Jordan Bardella. Le président du RN accorde une interview à Valeurs Actuelles ce mercredi dans laquelle il revient sur les résultats de sa formation d'extrême droite aux élections législatives anticipées.
"C'est une victoire collective", vante le député européen, se félicitant que l'extrême droite ait réuni près de "11 millions d'électeurs" le soir du 7 juillet.
"Mais c'est aussi une défaite personnelle quand on prétend à Matignon avec une majorité absolue", reconnaît-il, alors que l'alliance du RN avec Éric Ciotti a permis l'élection de 142 députés, très loin des 289 élus nécessaires pour gouverner.
"J'assume tout, aussi bien les signes de progression que les dysfonctionnements", ajoute Jordan Bardella.
Quels ministres pour le gouvernement Barnier? Ces personnalités pressenties pour intégrer l'exécutif
Qui pour former le gouvernement de Michel Barnier? Réponse cette semaine, a promis le Premier ministre il y a quelques jours. En attendant, BFMTV a fait les comptes. Sans surprise, dans les différents scénarios envisagés, beaucoup de noms de membres ou d'ex-membre du parti LR reviennent. Pour ce qui est de la gauche, aucun ralliement majeur n'est à espérer à ce stade.
Passage en revue ici des personnalités pressenties et de celles qui ont déjà refusé
Michel Barnier personnalité politique préférée des Français d'après un sondage
Le nouveau Premier ministre Michel Barnier est la personnalité politique préférée des Français, avec 57% de bonnes opinions, selon un sondage Ifop-Fiducial pour Paris Match et Sud Radio paru mardi.
Michel Barnier, issu de LR et nommé à Matignon il y a moins de deux semaines, devance trois de ses prédécesseurs: Édouard Philippe (55%), Gabriel Attal (54%) et Jean Castex (54%). Il décroche ses meilleurs scores dans un électorat âgé (71% d'assentiment chez les plus de 65 ans) et, sans surprise, à droite (89% de bonnes opinions chez ces sympathisants).
C'est la première fois depuis la nomination de Nicolas Hulot au ministère de l'Ecologie en 2017 qu'une personnalité émerge directement en première position de ce tableau de bord, souligne auprès de l'AFP Frédéric Dabi, directeur général de l'Ifop.
Stéphane Le Foll estime qu'"il y aura besoin d'augmenter les impôts"
Stéphane Le Foll, maire du Mans et ancien ministre PS, a jugé sur BFMTV qu'"il y aura besoin d'augmenter les impôts", en particulier "l'impôt sur les grandes fortunes".
"On est obligés de réfléchir à l'équilibre qui doit être trouvé entre la dépense publique et la croissance", a-t-il pointé, estimant que Michel Barnier veut marquer "une différence avec ce qui a été conduit jusqu'ici" au niveau fiscal.
Procédure de destitution d'Emmanuel Macron: quelles sont les prochaines étapes pour le texte?
Portée par La France insoumise, la demande de destitution d'Emmanuel Macron a obtenu le feu vert du bureau de l'Assemblée nationale ce mardi 17 septembre, une décision saluée comme une victoire par les Insoumis.
Par 12 votes contre 10, la plus haute instance exécutive de la chambre basse a jugé recevable la proposition de résolution déposée par l'ensemble des députés insoumis - et une poignée d'élus écologistes et communistes.
Quelles étapes pour le texte désormais? Cette décision du bureau de l'Assemblée entraîne la transmission du texte à la commission des Lois, qui doit encore l'inscrire à son ordre du jour, mais sans obligation d'agenda, c'est-à-dire sans nécessité de faire vite.
Notre article détaillé sur les étapes à venir est à lire ici.
Gabriel Attal rencontrera Michel Barnier ce mercredi matin à Matignon
La "rencontre" demandée par Gabriel Attal à Michel Barnier aura lieu ce mercredi à 10h30 à Matignon, a appris BFMTV de sources concordantes. L'ex-Premier ministre a demandé à son successeur une clarification de sa "ligne politique" pour décider de "la participation" des macronistes au futur gouvernement.
Le nouveau Premier ministre aurait évoqué auprès de plusieurs interlocuteurs une hausse des prélèvements, au nom d'une situation budgétaire particulièrement difficile, avec un déficit public qui pourrait se creuser à 5,6% du PIB cette année, voire 6,2% en 2025. Son entourage a démenti, affirmant qu'il ne s'agit que "de pures spéculations".
Mais ces rumeurs font frémir les macronistes, particulièrement opposés à toute hausse d'impôts, qui irait à l'encontre de la ligne défendue depuis sept ans par Emmanuel Macron. Les Républicains, dont fait partie Michel Barnier, y sont aussi hostiles.