Avant le vote de confiance, François Bayrou ne "croit pas" qu'une nouvelle dissolution "nous permettrait d'avoir une stabilité"

Le Premier ministre français François Bayrou s'exprime lors d'une séance de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, le 24 juin 2025. - Julie SEBADELHA
À l'approche du vote de confiance par l'Assemblée nationale, le lundi 8 septembre, François Bayrou était l'invité du 20 heures de TF1, mercrdi 27 août, pour se défendre. Conscient que son gouvernement n'est "a priori" pas en mesure d'"obtenir la confiance des députés", le Premier ministre a pointé du doigt la perspective d'une potentielle dissolution.
François Bayrou n'estime pas que cette arme constitutionnelle "nous permettrait d’avoir une stabilité, une volonté, une détermination de pays et de ses gouvernants pour avancer".
"Je ne crois pas aux ruses", a-t-il poursuivi, après avoir été interrogé sur une éventuelle nouvelle nomination à Matignon par Emmanuel Macron, en cas de rejet de la motion de confiance. "Nous défendons l'intérêt général", a conclu François Bayrou.