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Gouvernement

Appel à Nicolas Hulot pour un "lâcher d'ourses" dans les Pyrénées

Le tract de défense de l'ours affiché sur les réseaux.

Le tract de défense de l'ours affiché sur les réseaux. - Pays de l'ours

Sur les réseaux sociaux, sur Internet, ils enjoignent le ministre de l'Ecologie à "ne rien lâcher", sauf des reproductrices ursidées.

Nicolas Hulot, en sa qualité de ministre de l'Ecologie, et au regard de ses engagements passés en faveur de la cause animale, se retrouve au cœur de la bataille qui oppose les pros et anti-ours dans les Pyrénées. La campagne lancée sur les réseaux sociaux et sur Internet incite le ministre à faire preuve de volontarisme: "NICOLAS faut rien lâcher sauf des ourses dans les Pyrénées!" Le message est imprimé sur une affichette, ou montré sur un écran de tablette numérique ou de smartphone par ceux qui l'adressent ainsi en prenant un selfie, au ministre. Des variantes avec des portraits d'ours en peluche ou mettant en scène d'autres animaux sont aussi valables.

Derrière cette campagne et le hashtag "#desoursdanslespyrénées" se trouve l'association Pays de l'ours - Adet-Pyrénées, dont le logo figure sur le tract diffusé via Twitter et Facebook.

Depuis septembre, plus de 200 messages illustrés ont été diffusés. Si la plupart des autoportraits montrent des partisans lambda de cette cause, on remarque dans cette galerie l'ancienne ministre Dominique Voynet. A 20 Minutes, le directeur de l'association Alain Reynes rappelle à Nicolas Hulot ses engagements passés, notamment la "signature au printemps dernier d'une demande de lâcher d'ours" et la promesse de se saisir du dossier cet été.

Stratégie de la douceur face aux agressions des anti-ours

La méthode du message sympathique, parfois à la limite du loufoque tranche évidemment avec les actions d'un commando anti-ours qui avait; mi-septembre, envoyé à plusieurs médias une vidéo menaçant de rouvrir la chasse à l'ours dans le massif.

Les tensions autour de la présence des ours ont atteint leur paroxysme le 25 août, jour où une cinquantaine de coups de feu ont été tirés contre quatre agents de l'Office national de la chasse, dans l'Ariège. Une enquête judiciaire a été ouverte pour "violences avec armes" par le parquet.

David Namias