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Trappes: un fou oui, mais "un fou qui était fiché S", juge Philippot

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Le président des Patriotes est revenu au micro de BFMTV et RMC sur l'attaque qui a fait deux morts jeudi à Trappes, en région parisienne. Il estime que la distinction entre attentat terroriste et acte d'un déséquilibré ne tient pas.

Le président des Patriotes Florian Philippot a été l'un des premiers à réagir ce jeudi, dans la foulée de l'attaque qui a fait deux morts à Trappes, en région parisienne. Dans un tweet, il se demandait quand la France allait "enfin se protéger" des "fichés S". Au micro de BFMTV et RMC, il a maintenu sa position, bien que la piste jihadiste semble depuis être écartée, l'auteur présentant selon l'enquête davantage le profil d'un déséquilibré. 

Si Philippot admet que l'homme puisse être "un fou", ça ne veut selon lui "pas dire qu'il n'y a pas un fond idéologique". "Pour être terroriste il faut être déséquilibré. Pour aller égorger des gens, il ne faut pas être très équilibré", juge le député du Grand Est.

Une "bombe humaine"

"Que ce soit un fou ou pas, il était fiché S et a été viré de la RATP pour prosélytisme. Et on le laisse vivre tranquillement chez lui en France? Vous trouvez ça normal qu’on laisse des bombes humaines comme ça?", s'est-il interrogé.

Selon Florian Philippot, cette attaque, loin d'être l'œuvre d'un fou isolé, s'inscrit dans un contexte bien précis: "On est à Trappes, je connais bien les gens de Trappes et la majorité n'a rien à voir avec tout ça. Mais 60 à 80 personnes de cette ville sont parties faire le jihad en Irak ou en Syrie.”

C.R.