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Politique

Fillon: les investisseurs peuvent avoir confiance en la France

"La France est un pays sûr, un pays dans lequel les investisseurs ont confiance et peuvent avoir confiance", a déclaré le Premier ministre au lendemain de la décision par l'agence de notation Standard & Poor's d'abaisser la note souveraine française de AA

"La France est un pays sûr, un pays dans lequel les investisseurs ont confiance et peuvent avoir confiance", a déclaré le Premier ministre au lendemain de la décision par l'agence de notation Standard & Poor's d'abaisser la note souveraine française de AA - -

PARIS (Reuters) - Les investisseurs peuvent avoir confiance en la France malgré la dégradation de la note de crédit, a déclaré samedi François...

PARIS (Reuters) - Les investisseurs peuvent avoir confiance en la France malgré la dégradation de la note de crédit, a déclaré samedi François Fillon.

"La France est un pays sûr, un pays dans lequel les investisseurs ont confiance et peuvent avoir confiance", a déclaré le Premier ministre lors d'un point de presse à Matignon au lendemain de la décision par l'agence de notation Standard & Poor's d'abaisser la note souveraine française de AAA à AA+.

"La note de la France reste parmi les meilleures du monde", a souligné le chef du gouvernement.

La dégradation "était attendue même si on peut la juger à contretemps au regard des efforts engagés par la zone euro" a dit François Fillon.

"Cette décision constitue une alerte qui ne doit pas être dramatisée, pas plus qu'elle ne doit être sous-estimée", a-t-il ajouté.

L'économie française est "solide, diversifiée et résistante", a encore dit le chef du gouvernement, qui a assuré que la France tiendrait ses objectifs en matière de réduction des déficits.

Le Premier ministre a précisé que le gouvernement ajusterait ses perspectives économiques dans les prochaines semaines à la lumière des chiffres de la croissance "réalisée".

Il a ajouté que la France devait se rapprocher "le plus possible" des performances économiques de l'Allemagne et a exclu de nouvelles décisions au niveau européen, estimant qu'il fallait d'abord appliquer dans leur intégralité les annonces du sommet du 9 décembre dernier.

Patrick Vignal et Matthias Blamont