Mélenchon et Besancenot veulent "une marche du ras-le-bol"

Olivier Besancenot et Jean-Luc Mélenchon, ici en 2010 - -
Jean-Luc Mélenchon, "méfiant", selon ses propres termes, vis-à-vis des communistes, pourrait avoir trouvé un autre allié à gauche. Le coprésident du parti de gauche et Olivier Besancenot, figure du Nouveau parti anticapitaliste (NPA), ont, en effet, annoncé lundi vouloir organiser une "marche nationale" le week-end du 12-13 avril en réponse aux "manifestations de droite et d'extrême droite des derniers mois".
> Quand aura lieu cette marche?
A l'issue d'une rencontre bilatérale entre une délégation du Parti de gauche et le NPA, les deux hommes ont "proposé" le week-end du 12-13 avril pour organiser une marche destinée à "exprimer ce ras-le-bol de gauche". "Il faut maintenant régler les détails: écrire le texte, passer la balle à un collectif, déterminer si la date est la bonne", a dit le coprésident du PG.
> Pourquoi cette marche?
"Nous faisons une proposition en commun: qu'on se donne un moment pour exprimer ce ras-le-bol de gauche et qu'on marche. Que ce soit une manifestation nationale", a expliqué Jean-Luc Mélenchon, lors d'un point de presse. "On est sur la même longueur d'ondes pour construire avec d'autres une initiative de rue la plus importante qui soit et répondre à l'air du temps, (...) au climat nauséabond qu'on connaît, de ceux qui ont pris le pavé depuis des mois et des mois, c'est-à-dire la droite et l'extrême droite et que la politique du gouvernement actuel favorise", a ajouté Olivier Besancenot, rappelant les défilés d'un Jour de colère et la Manif pour tous.
> NPA et FG, nouveaux alliés?
"Nous sentons qu'il faut exprimer un rapport de force que la réalité n'est pas ce que donnent à voir les apparences. Les apparences c'est une très forte mobilisation de la droite et de l'extrême droite mais nous sommes là et ce n'est pas la résignation qui l'a emporté pour l'instant", a assuré Jean-Luc Mélenchon.
Il a qualifié de "beau et grand moment ce qui vient de se passer là". "Ce n'est pas la division, la parcellisation qui est en train de l'emporter, a-t-il dit, mais il y a un énorme effort pour essayer de rassembler, réunir, mettre de de la dynamique et ne pas abandonner le terrain à la droite et l'extrême droite. C'est pas notre pays ça".