Européennes: une troisième liste de gilets jaunes

Des gilets jaunes ont annoncé ce vendredi la création d'un nouvelle liste en vue des européennes - Charly Triballeau - AFP
Des gilets jaunes ont annoncé ce vendredi la création d'une liste supplémentaire pour les élections européennes, pour porter "la voix des sans voix" et "développer une Europe davantage sociale".
Une liste "représentative du territoire national dans sa diversité"
Leur liste, baptisée "Rassemblement des Gilets jaunes citoyens" selon leur communiqué, compte pour l'instant dix noms, sur les 79 requis pour participer au scrutin, avec à sa tête Thierry Paul Valette, 42 ans, qui se présente comme un "acteur social" du Calvados - il est porte-parole d'un "Comité Famine au Yémen" et fondateur d'un mouvement baptisé "Egalité nationale" selon son blog. "J'ai toujours rejeté les extrêmes et les appels à la haine, c’est ça aussi la marque de fabrique de cette liste aux européennes", déclare-t-il sur BFMTV.
A ses côtés notamment, une élue municipale de 54 ans, un agriculteur bio de 51 ans, un assureur de 29 ans et une étudiante médicale de 27 ans. Ils promettent une liste "représentative du territoire national dans sa diversité géographique et sociale", qui aura parmi ses "priorités" de "développer une Europe davantage sociale et démocratique tout en limitant le dumping social".
Trois listes de gilets jaunes
"L'Europe est au coeur de tout seulement elle est tournée vers l'économie et la finance et en devient une véritable contrainte qui met à mal son ADN: l'Europe des citoyens", qui "veulent être consultés", affirment ces gilets jaunes. "Les questions de déficit, de PIB ou de point de croissance ne doivent plus ignorer la voix des sans voix", prônent-ils.
Cette liste vient s'ajouter à celle, annoncée fin janvier, du "Ralliement d'initiative citoyenne" (RIC), emmenée par Ingrid Levavasseur, l'une des figures du mouvement des "gilets jaunes". Mais sur les dix premiers candidats annoncés, deux ont depuis fait défection, pour des raisons personnelles, et leur directeur de campagne, Hayk Shahinyan, s'est retiré du projet, pour "prendre du recul".