Nice: "la colère est légitime mais elle ne peut dégénérer dans la haine et la suspicion" pour François Hollande

En Dordogne, le président a précisé que 15 victimes de l'attentat du 14 juillet étaient encore entre la vie et la mort - BFM TV
François Hollande a déclaré mercredi 20 juillet, six jours après l'attentat de Nice, que "la colère était légitime" mais que celle-ci "ne pouvait dégénérer dans la haine et la suspicion". Depuis le Centre national d'entraînement des forces de gendarmerie de Saint-Astier en Dordogne où il est en visite mercredi, le chef de l'Etat a déclaré:
"Après un tel drame, la colère est légitime, parce que des compatriotes ont été tués, parce que des innocents ont été frappés. Mais elle ne peut dégénérer dans la haine et la suspiscion. Le débat lui aussi est nécessaire pour connaître la vérité quand une tragédie de cette ampleur se produit. Mais il ne peut pas atteindre l'unité indispensable ni abîmer la cohésion nécessaire",