Guerre en Ukraine: après le sommet à Paris, Emmanuel Macron demande une paix "solide et durable"

Le président français estime que ce travail de préparation de la paix devra se faire avec "tous les Européens, les Américains et les Ukrainiens."

Le président français Emmanuel Macron a déclaré dans un message publié sur X mardi 18 février qu'une "paix durable" en Ukraine devait s'accompagner de "garanties de sécurité fortes et crédibles", après des appels téléphoniques avec les présidents Donald Trump et Volodymyr Zelensky.

"Nous souhaitons une paix solide et durable en Ukraine. À cette fin la Russie doit cesser son agression et cela doit s'accompagner de garanties de sécurité fortes et crédibles pour les Ukrainiens", a-t-il écrit sur X à l'issue d'une réunion à Paris de dirigeants européens.

Et le président de la République d'ajouter: "Nous allons y travailler avec tous les Européens, les Américains et les Ukrainiens. C'est la clé."

Afin que les Européens retrouvent une place de choix sur la scène internationale, Emmanuel Macron a indiqué que ceux-ci devaient "accélérer la mise en œuvre de leur propre agenda de souveraineté, de sécurité et de compétitivité."

"Les travaux se poursuivront sur la base des propositions de la Commission européenne, tant sur le soutien à l’Ukraine que sur le développement et l’investissement dans notre défense", ajoute-t-il.

Réunion informelle

Le président français recevait ce lundi les chefs de gouvernement de l'Allemagne, du Royaume-Uni, de l'Italie, de la Pologne, de l'Espagne, des Pays-Bas et du Danemark, ainsi que le président du Conseil européen, la présidente de la Commission européenne et le secrétaire général de l'Otan.

Une réunion informelle qui avait pour objectif de définir une réponse commune sur la sécurité européenne et les négociations que Donald Trump veut entamer sur l'Ukraine.

Cette réunion intervient à un moment particulier. Une réunion entre le secrétaire d'État américain Marco Rubio et le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov doit se tenir ce mardi en Arabie Saoudite.

Matthieu Heyman et Hugo Septier avec AFP