Guerre en Ukraine: Macron appelle à "des garanties de sécurité fortes et crédibles pour les Ukrainiens"
L'ESSENTIEL
- Emmanuel Macron recevait ce lundi à l'Élysée une dizaine de dirigeants de pays de l'Union européenne et de l'Otan pour une réunion sur l'Ukraine et la sécurité en Europe. Lire l'article
- Après l'appel entre Vladimir Poutine et Donald Trump mercredi dernier, des pourparlers russo-américains sont organisés ce mardi à Ryad. Lire l'article
- Plusieurs pays européens ont évoqué un possible envoi de troupes au sol en Ukraine dans le cadre d'un "maintien de la paix". L'Allemagne a jugé ces discussions "prématurées". Lire la brève
- En Ukraine, les habitants et les soldats craignent une paix imposée par la Russie et les États-Unis. Voir la vidéo
Réunion européenne à l'Élysée, à la veille d'une réunion entre la Russie et les États-Unis
Une dizaine de dirigeants de pays européens, de l'Union européenne et le chef de l'Otan se sont réunis aujourd'hui au palais de l'Élysée afin d'évoquer la sécurité européenne et de trouver une position commune sur d'éventuelles négociations sur la guerre en Ukraine.
Cet entretien intervient à la veille d'une réunion entre des responsables russe et américains en Arabie Saoudite. Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov rencontrera le secrétaire d'État américain Marco Rubio.
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Macron appelle à "des garanties de sécurité fortes et crédibles pour les Ukrainiens"
Sur X, le président français a estimé que "les Européens souhaitent accélérer la mise en œuvre de leur propre agenda de souveraineté, de sécurité et de compétitivité".
"Nous souhaitons une paix solide et durable en Ukraine. À cette fin la Russie doit cesser son agression et cela doit s'accompagner de garanties de sécurité fortes et crédibles pour les Ukrainiens. Sinon le risque serait de voir ce cessez-le-feu finir comme les accords de Minsk. Nous allons y travailler avec tous les Européens, les Américains et les Ukrainiens", a écrit Emmanuel Macron.
"Nous sommes convaincus que les Européens devront investir mieux, davantage et ensemble pour leur sécurité et leur défense, pour aujourd'hui et pour demain", a poursuivi le locataire de l'Élysée.
Emmanuel Macron s'est entretenu avec Donald Trump après la réunion
Selon les informations de BFMTV, Emmanuel Macron s'est entretenu avec le président américain Donald Trump, après la réunion des dirigeants européens à Paris.
Un entretien qui a précédé celui que le président français a eu avec son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky.
Emmanuel Macron s'est entretenu avec Volodymyr Zelensky à l'issue de la réunion à l'Élysée
Sur son compte X, le président ukrainien Volodymyr Zelensky annonce avoir eu une "longue conversation" avec son homologue français après la réunion des dirigeants européens à Paris.
"Nous partageons une vision commune: les garanties de sécurité doivent être robustes et fiables", écrit-il. "Toute autre décision sans de telles garanties – comme un cessez-le-feu fragile – ne serait qu’une nouvelle tromperie de la part de la Russie et un prélude à une nouvelle guerre russe contre l’Ukraine ou d’autres nations européennes."
"Emmanuel m'a également informé de ses entretiens avec d'autres dirigeants, pas seulement européens", poursuit Volodymyr Zelensky, probablement en référence à l'entretien téléphonique qu'a eu dans l'après-midi le président de la République et Donald Trump. "Nous avons convenu de rester en contact constant pendant que des décisions importantes sont prises.
Le chef de l'Otan affirme que l'Europe est "prête" à assumer des garanties de sécurité pour l'Ukraine
L'Europe est "prête" à "prendre l'initiative" de fournir des garanties de sécurité à l'Ukraine, affirme le secrétaire-général de l'Otan Mark Rutte à l'issue de la réunion d'urgence sur l'Ukraine qui s'est tenu à Paris.
"L'Europe est prête et a la volonté de se renforcer, de prendre l'initiative de fournir des garanties de sécurité à l'Ukraine", déclare Mark Rutte, soulignant que tel était ce qu'il "retenait" de cette réunion d'urgence à l'invitation d'Emmanuel Macron.
Volodymyr Zelensky est arrivée en Turquie pour rencontrer le président Recep Tayyip Erdogan
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a indiqué être arrivé en Turquie pour s'entretenir avec son homologue turc Recep Tayyip Erdogan notamment sur les échanges de prisonniers avec la Russie.
"Visite officielle en Turquie avec la Première Dame. Rencontres avec le président Erdogan et la Première Dame Emine Erdogan", a posté le chef de l'Etat ukrainien sur son compte Telegram, au moment où de haut responsables russes et américains doivent se rencontrer en Arabie Saoudite, sans présence ukrainienne.
Pour Ursula von der Leyen, la réunion de Paris "réaffirme" que l'Ukraine mérite la "paix par la force"
Sur son compte X, la présidente de la Commission européenne publie une photo de la réunion qui se tenait plus tôt dans la journée et estime qu'il "y a besoin d’un renforcement de la défense en Europe".
"Aujourd’hui à Paris, nous avons réaffirmé que l’Ukraine mérite la paix par la force", écrit-elle. "Paix respectueuse de son indépendance, de sa souveraineté, de son intégrité territoriale, avec de fortes garanties de sécurité."
Aux yeux de la Première ministre danoise, "la Russie menace toute l'Europe maintenant"
"La Russie menace malheureusement toute l'Europe maintenant", commente la Première ministre danoise Mette Frederiksen après la réunion de chefs de gouvernement européens à Paris sur l'Ukraine.
Questionnée sur ce qu'était la plus grosse menace pour le Vieux continent, Mette Frederiksen répond: "C'est la Russie évidemment" et ses "rêves impériaux".
"C'est pourquoi je suis très inquiète à l'idée d'un cessez-le-feu rapide, car il peut donner à Poutine et la Russie une meilleure possibilité (...) de mobiliser à nouveau et d'attaquer l'Ukraine ou un autre pays en Europe", ajoute-t-elle.
Pour Donald Tusk, l'Europe réalise que l'amitié avec les États-Unis entrent "dans une nouvelle phase"
À l'issue de la réunion d'urgence sur la sécurité à Paris, le Premier ministre polonais Donald Tusk a déclaré que l'Europe réalisait que ses relations avec les États-Unis étaient entrées dans "une nouvelle phase".
"Tous les participants de cette réunion réalisent que la relation transatlantique, l'Alliance de l'Atlantique Nord et notre amitié avec les États-Unis sont entrées dans une nouvelle phase. Nous le constatons tous", a déclaré Donald Tusk à la presse.
La délégation russe est arrivée à Ryad à la veille d'une rencontre avec des émissaires américains
Une délégation russe, comprenant le chef de la diplomatie Sergueï Lavrov et le conseiller diplomatique du Kremlin Iouri Ouchakov, est arrivée en Arabie Saoudite où elle doit rencontrer de hauts responsables américains, annonce la télévision d'Etat russe.
Rossiya 24 a montré les responsables russes descendre de l'avion à Ryad. "Le principal est d'entamer une véritable normalisation des relations entre nous et Washington", a déclaré Iouri Ouchakov aux journalistes.
Volodymyr Zelensky déplore que les États-Unis veuillent "faire plaisir à Poutine"
Dans une interview diffusée aujourd'hui par la chaîne publique allemande ARD, Volodymyr Zelensky déplore que les Etats-Unis, qui veulent ouvrir des discussions avec la Russie, souhaitent "faire plaisir à Poutine" et il juge "faible" la capacité de défense européenne.
"Le problème, c'est que les États-Unis disent aujourd'hui des choses qui sont très agréables pour Poutine. Je pense que c'est là que réside le problème. Parce qu'ils veulent lui faire plaisir", estime le dirigeant dans cet entretien enregistré samedi.
En termes "de nombre de troupes de combat, de flotte, d'armée de l'air, de drones [...], je pense honnêtement que l'Europe est faible", ajoute-t-il.
La réunion d'urgence des dirigeants européens à l'Élysée est terminée
La réunion des dirigeants européens au palais de l'Elysée vient de prendre fin.
Emmanuel Macron est présent sur le perron pour accompagner le Premier ministre britannique Keir Starmer ou le chef du gouvernement espagnol Pedro Sánchez.
Olaf Scholz publie une photo de la réunion des dirigeants européens à l'Élysée
Alors que la réunion est toujours en cours, le chancelier allemand publie sur son compte X une photo de la réunion des dirigeants réunis au palais de l'Élysée.
"Nous saluons le débat sur la paix en Ukraine", écrit Olaf Scholz, qui a quitté la réunion avant qu'elle ne se termine "Mais cela ne signifie pas qu’il peut y avoir une paix imposée et que l’Ukraine doit accepter ce qui lui est présenté."
L'envoyé spécial de Trump pour l'Ukraine assure que les États-Unis "n'imposeront pas" un accord à Kiev
Keith Kellogg, l'envoyé spécial de Donald Trump pour l'Ukraine, a assuré à Bruxelles que les États-Unis n'imposeraient pas un accord à Kiev pour mettre fin à la guerre.
"La décision par les Ukrainiens est une décision ukrainienne", a-t-il affirmé devant la presse après sa rencontre avec les représentants des pays membres de l'Otan.
"Zelensky est le dirigeant élu d'une nation souveraine et ces décisions sont les siennes et personne ne les imposera à l'encontre d'un dirigeant élu d'une nation souveraine", a souligné l'ancien militaire.
Keith Kellogg est attendu mercredi en Ukraine pour une visite de trois jours au cours de laquelle il doit rencontrer le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
Scholz affirme que les Européens sont prêts à "dépenser au moins 2%" de leur PIB pour la défense
"Nous sommes prêts à dépenser au moins 2% de notre PIB (...) pour l'avenir de la défense de l'Europe", a déclaré Olaf Scholz.
"Si les États européens dépensent davantage, l'Allemagne est favorable à ce que ces dépenses ne soient pas prises en compte dans les calculs des déficits budgétaires européens", a-t-il ajouté.
Olaf Scholz rejette une "paix de diktat imposée à l'Ukraine"
Olaf Scholz a dit ne pas vouloir de "paix de diktat imposée à l'Ukraine", après une réunion entre dirigeants européens à l'Élysée.
"L'Ukraine ne peut pas accepter tout ce qui lui est présenté sous n'importe quelle condition", a insisté le chancelier allemand.
"L'Ukraine peut avoir confiance en nous", a-t-il promis, affirmant que les Européens vont "continuer à soutenir" Kiev.
Le secrétaire d'État américain a rencontré le prince héritier d'Arabie saoudite
Le secrétaire d'État américain Marco Rubio a rencontré lundi soir le prince héritier d'Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, avant la réunion russo-américaine prévue mardi à Ryad.
Marco Rubio devait notamment aborder la situation dans la bande de Gaza après la proposition du président américain Donald Trump d'en prendre le contrôle.
Les États-Unis affirment que la réunion russo-américaine à Ryad n'est pas "une négociation" sur l'Ukraine
Les États-Unis n'entrevoient pas la réunion, mardi à Ryad, avec une délégation russe comme le début d'une "négociation" sur l'Ukraine mais comme un suivi de la conversation téléphonique entre Donald Trump et Vladimir Poutine, selon le département d'État américain.
"Je ne pense pas qu'il faille y voir quelque chose qui sera détaillé ni comme une avancée vers une sorte de négociation", a déclaré à des journalistes la porte-parole du département d'Etat, Tammy Bruce.
Macron a parlé avec Trump au téléphone juste avant la réunion des Européens sur l'Ukraine
Emmanuel Macron a parlé avec Donald Trump au téléphone juste avant la réunion des Européens sur l'Ukraine organisé à l'Elysée, annonce la présidence française.
Selon les informations de BFMTV, l'appel a duré une vingtaine de minutes. Les deux présidents ont convenu de se reparler rapidement.
Emmanuel Macron accueille des dirigeants européens à l'Élysée pour une réunion sur l'Ukraine
Emmanuel Macron accueille en ce moment à l'Élysée des dirigeants européens, de l'UE et de l'Otan pour une réunion informelle sur le sort de l'Ukraine.
Le président ukrainien Zelensky en visite mardi en Turquie
Le chef de l'État ukrainien Volodymyr Zelensky se rendra mardi à Ankara, à la veille d'une visite en Arabie saoudite, a annoncé lundi la présidence turque.
"Notre président, Recep Tayyip Erdogan, recevra le président ukrainien Volodymyr Zelensky (...) mardi 18 février", a annoncé sur le réseau social X le directeur la communication de la présidence turque, Fahrettin Altun.
Ursula Von der Leyen affirme que la sécurité de l'Europe est à "un tournant"
La sécurité de l'Europe est à "un tournant", a affirmé lundi sur X la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, à son arrivée à Paris où elle participe à un mini-sommet sur l'Ukraine.
"Je viens d'arriver à Paris pour des discussions cruciales. La sécurité de l'Europe est à un tournant. Oui, il s'agit de l'Ukraine, mais c'est aussi nous qui sommes concernés. Nous avons besoin d'un état d'esprit d'urgence. Nous avons besoin d'un sursaut dans notre défense, et nous avons besoin des deux maintenant", a-t-elle déclaré.
Keir Starmer se rendra "la semaine prochaine" à Washington pour rencontrer Donald Trump
Le Premier ministre britannique Keir Starmer se rendra "la semaine prochaine" à Washington pour rencontrer Donald Trump, annonce Downing Street.
"Le Premier ministre se réjouit de rencontrer bientôt le président Trump pour discuter de la manière dont nous pouvons approfondir la relation spéciale dans les domaines du commerce, de l'investissement et de la sécurité", a déclaré un porte-parole du dirigeant travailliste.
Plus d'informations ici.
Zelensky se rend mercredi en Arabie Saoudite, au lendemain des discussions russo-américaines
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky se rendra mercredi en Arabie Saoudite, au lendemain de pourparlers russo-américains à Ryad, a indiqué à l'AFP son porte-parole.
C'est "une visite officielle prévue depuis longtemps", a ajouté le porte-parole Serguiï Nykyforov, sans plus de précision. L'Ukraine fait face depuis trois ans à une invasion russe, à laquelle la nouvelle administration américaine a promis de mettre fin.
Pour Donald Tusk, l'Europe "n'est pas en mesure" de contrer le potentiel militaire de la Russie
L'Europe "n'est pas en mesure" de faire contrepoids à la capacité militaire de la Russie, juge le Premier ministre polonais Donald Tusk.
Le dirigeant a déclaré qu'il demanderait lors du sommet d'urgence sur l'Ukraine à Paris, de renforcer "immédiatement" les capacités de défense de l'Europe, en avertissant qu'elles ne sont pas à la hauteur de celles de la Russie.
"Nous ne serons pas en mesure d'aider efficacement l'Ukraine si nous ne prenons pas immédiatement des mesures concrètes concernant nos propres capacités de défense", a dit Donald Tusk, selon lequel l'Europe n'est aujourd'hui "pas en mesure" de contrer le potentiel militaire de la Russie.
Le Premier ministre britannique prône un accord "durable et juste" sur l'Ukraine
Le Premier ministre britannique Keir Starmer a souligné que tout accord sur l'Ukraine devait être "durable et juste", mettant en garde contre "une pause dans les combats qui donnerait juste l'occasion à Poutine de revenir".
Le chef du gouvernement britannique, qui doit se rendre lundi à une réunion à Paris avec d'autres dirigeants européens, s'était dit prêt la veille à envoyer des soldats en Ukraine si cela s'avérait nécessaire pour assurer la sécurité du Royaume-Uni et de l'Europe.
En Ukraine, habitants et soldats craignent une paix imposée par la Russie et les États-Unis
Les Ukrainiens veulent la fin de l'invasion russe sur leur sol, qui dure depuis bientôt trois ans. Toutefois, habitants et soldats craignent une paix imposée par la Russie et les États-Unis.
Volodymyr Zelensky affirme que l'Ukraine "ne reconnaîtra" aucun accord russo-américain conclu sans elle
L'Ukraine n'a pas été informée officiellement des pourparlers russo-américains à Ryad mardi et "ne reconnaîtra" aucun accord conclu sans elle sur son avenir, a prévenu lundi le président ukrainien Volodymyr Zelensky, cité par l'agence Interfax-Ukraine.
"L'Ukraine ne participera pas" à ces négociations et "ne savait rien" de leur tenue en Arabie Saoudite, a déclaré Volodymyr Zelensky. "L'Ukraine considère une négociation sur l'Ukraine sans l'Ukraine comme étant dépourvue de résultat (...) nous ne reconnaîtrons pas de tels accords", a-t-il ajouté.
La Pologne ne prévoit pas d'envoyer ses soldats en Ukraine
La Pologne n'enverra pas ses soldats en Ukraine, tout en continuant de soutenir son voisin face à la Russie, déclare le Premier ministre polonais avant son envol pour la réunion qui se tient à Paris aujourd'hui.
"La Pologne soutiendra l'Ukraine comme elle l'a fait jusqu'à présent: sur le plan organisationnel, en fonction de nos possibilités financières, humanitaires et militaires. Nous n'envisageons pas d'envoyer des soldats polonais sur le territoire de l'Ukraine", affirme-t-il.
L'Allemagne juge "prématurées" les discussions sur l'envoi de troupes en Ukraine
L'Allemagne juge "prématurées" les discussions sur l'envoi d'éventuelles troupes en Ukraine après que le Royaume-Uni s'est dit prêt à envoyer des soldats comme force de maintien de la paix si nécessaire.
"Nous nous sommes exprimés à plusieurs reprises sur le fait que nous devions d'abord attendre de voir si et comment la paix, comme nous l'espérons, s'instaure en Ukraine", déclare une porte-parole du gouvernement allemand.
"Ensuite, nous pourrons discuter des conditions et de la manière dont cela peut être organisé", ajoute-t-elle.
Moscou dit avoir repris à l'armée ukrainienne un village de la région russe de Koursk
Le ministère russe de la Défense affirme avoir repris un village frontalier de la région russe de Koursk que les troupes ukrainiennes contrôlaient depuis leur offensive l'été dernier.
Le ministère a déclaré dans un communiqué que ses soldats ont "libéré" Sverdlikovo, village frontalier de l'Ukraine.
L'Ukraine affirme contrôler 500 kilomètres carrés dans la région de Koursk, un territoire perçu comme une monnaie d'échange en vue d'éventuelles négociations pour mettre fin au conflit.
La Russie accuse les Européens de vouloir "continuer la guerre" en Ukraine
Le chef de la diplomatie russe assène que l'Europe n'a pas de place dans les futures négociations impliquant la Russie et les États-Unis pour mettre fin au conflit en Ukraine, car elle veut "continuer la guerre".
"Si (les Européens) se mettent à la table des négociations (...) avec l'intention de poursuivre la guerre, alors pourquoi on les inviterait", déclare Sergueï Lavrov, à la veille de pourparlers russo-américains en Arabie Saoudite qui doivent notamment aborder le conflit en Ukraine.
L'Ukraine a attaqué avec des drones un oléoduc dans le Sud de la Russie
L'Ukraine a attaqué avec des drones un oléoduc reliant la mer Caspienne à la mer Noire via le Sud de la Russie, provoquant l'arrêt d'une importante station de pompage, selon la compagnie exploitante.
D'après un communiqué du Caspian Pipeline Consortium, l'attaque a été menée "par sept drones remplis d'explosifs et de composants métalliques" afin de "perturber l'installation et faire des victimes parmi le personnel opérationnel de la station".
Des pourparlers russo-américains en Arabie saoudite pour "rétablir" les relations et évoquer les négociations sur l'Ukraine
Des pourparlers entre hauts responsables russes et américains, prévus mardi en Arabie Saoudite, visent au "rétablissement" des relations entre Moscou et Washington, notamment "de possibles négociations sur l'Ukraine" ainsi qu'un éventuel sommet Trump-Poutine, indique le Kremlin.
Selon le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, cette rencontre sera consacrée "à la préparation d'éventuelles négociations sur le règlement ukrainien et à l'organisation d'une rencontre entre les deux présidents".
Le sujet de l'envoi de troupes européennes au sol en Ukraine revient sur la table
Sur LCI hier, le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot a indiqué que des discussions étaient en cours sur le déploiement de troupes, notamment françaises, britanniques, et polonaises, "trois grandes armées" européennes, pour garantir un futur cessez-le-feu et une "paix durable" en Ukraine.
"Nous sommes prêts et disposés à contribuer aux garanties de sécurité pour l'Ukraine en envoyant nos propres troupes sur le terrain si nécessaire", a en tout cas dit le Premier ministre britannique Keir Starmer.
De son côté, la Suède dit ne pas "exclure" l'envoi de soldats de maintien de la paix en Ukraine, après la négociation d'une "paix juste et durable".
Les sujets des troupes au sol et du financement des objectifs de sécurité européenne devraient ainsi être abordés lors de la réunion qui se tient aujourd'hui à Paris.
Une réunion sur l'Ukraine se tient aujourd'hui à l'Élysée avec plusieurs dirigeants européens
Une dizaine de dirigeants de pays de l'Union européenne et de l'Otan se réunissent aujourd'hui à Paris. Cette réunion informelle, organisée par Emmanuel Macron, doit porter sur l'Ukraine et la sécurité en Europe.
Seront présents, outre le président français, les chefs de gouvernement de l'Allemagne, du Royaume-Uni, de l'Italie, de la Pologne, de l'Espagne, des Pays-Bas et du Danemark, ainsi que le président du Conseil européen, la présidente de la Commission européenne et le secrétaire général de l'Otan.
L'objectif de cette réunion est de "déterminer ce que les Européens peuvent faire aujourd’hui pour eux-mêmes, en conséquence des initiatives du président Trump et du dialogue qui s’engage entre le Président Donald Trump et Vladimir Poutine", a précisé l'Élysée.
La Russie dit avoir abattu 90 drones et un missile ukrainiens dans la nuit
La Russie dit avoir abattu dans la nuit 90 drones ukrainiens, dont près d'une quarantaine au-dessus de la mer d'Azov, ainsi qu'un missile de croisière antinavire Neptune, sans faire état de victimes.
Les drones ont été interceptés dans huit régions, dont 38 au-dessus de la mer d'Azov, 24 dans la région de Krasnodar (sud-ouest de la Russie) et 15 au-dessus de la péninsule de Crimée, annexée par Moscou en 2014.
La Russie annonce quasiment chaque jour "neutraliser" des drones ukrainiens lancés contre son territoire. Kiev dit mener ces frappes, qui visent souvent des sites énergétiques, en réponse aux bombardements russes qui endeuillent l'Ukraine.
Des discussions à l'échelle mondiale à propos des négociations sur la guerre en Ukraine
Bonjour à toutes et à tous. Bienvenue dans ce direct consacré au suivi de la guerre en Ukraine ce lundi 17 février.
Une réunion avec plusieurs dirigeants européens se tient aujourd'hui à l'Élysée à ce sujet. Cette rencontre intervient à un moment particulièrement délicat dans la relation transatlantique, les initiatives de Donald Trump sur l'Ukraine inquiétant les Européens, qui craignent d'être exclus d'un processus sur un dossier les concernant au premier chef.
En outre, des discussions entre émissaires américains et russes sur l'Ukraine doivent avoir lieu demain en Arabie saoudite.
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