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Élysée

Emmanuel Macron estime "nécessaire" un "ajustement" du budget des armées en 2025

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Le chef de l'État a tenu son discours aux Armées à l'Hôtel de Brienne ce samedi 13 juillet 2024, au cours duquel il a réafirmé le soutien de la France à l'Ukraine et estimé qu'un ajustement du budget des armées était "nécessaire" en 2025.

Le président Emmanuel Macron a estimé "nécessaire" samedi 13 juillet un "ajustement" du budget de défense en 2025, en raison du "rapprochement des menaces", notamment à l'aune de la guerre en Ukraine, lors de sa traditionnelle allocution aux armées à la veille du 14 juillet.

"L'accélération du temps, le rapprochement des menaces impose en effet de nouveaux réglages. C'est pourquoi je vous demande de continuer à tirer les conséquences de la guerre telle qu'elle sera demain et pas telle que nous l'imaginions hier, et de préparer un ajustement de notre programmation militaire pour 2025", a déclaré le chef de l'Etat devant un parterre de hauts gradés.

Doublement du budget prévu d'ici 2030

"Cet ajustement est nécessaire",-t-il insisté sans donner de précisions, alors que des priorités nouvelles ont émergé ces dernières années à la faveur de la guerre en Ukraine, à l'instar des drones armés, devenus incontournables sur le champ de bataille.

Mais "je parle bien d'ajustement et non de remise à plat", a souligné le président, en assurant que "les ambitions et les fondements sont invariables pour la défense de notre pays".

La loi de programmation militaire (LPM) 2024-2030, prévoit une hausse de 40% par rapport à la précédente LPM avec 413 milliards d'euros sur sept ans.

Emmanuel Macron a par ailleurs salué samedi la participation des armées au dispositif sécuritaire des Jeux Olympiques qui débuteront le 26 juillet à Paris.

"Par votre engagement au service du succès des Jeux, parfois à travers vos propres athlètes, vous prendrez toute votre part à cette saison d'unité et de rayonnement de la Nation", s'est-il félicité.

Quelque 18.000 militaires doivent participer à la sécurité des JO (26 juillet-11 août), en appui des 45.000 forces de sécurité intérieure, police et gendarmerie.

Jeanne Bulant avec AFP Journaliste BFMTV