"Bonjour l'ego": Bayou s'étonne après que Macron se soit comparé à Vulcain, le dieu du fer

Le député EELV Julien Bayou reçu par Emmanuel Macron à l'Elysée le 22 juin 2022 - GONZALO FUENTES © 2019 AFP
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"Je suis frappé par son indifférence à la souffrance sociale": Pour Mélenchon, Macron est dans le "défi" et "l'agression"
"Je suis frappé par la désinvolture avec laquelle il répond aux questions graves qui lui sont posées" a réagi depuis le Mexique Jean-Luc Mélenchon à l'interview du 14-Juillet d'Emmanuel Macron.
"Je suis frappé par son indifférence à la souffrance sociale qui se répand dans le pays", a-t-il déclaré.
"Comment peut-il avoir comme unique message le jour de la fête nationale (...) de nouveau les inégalités, la violence sociale" s'est interrogé l'ancien député Insoumis.
L'homme de gauche d'énumérer ensuite "travailler plus longtemps -ce qui n'est absolument pas nécessaire-, et priver encore plus de gens de leur allocation chômage (...) tout cela avec l'idée assez grossière que les gens préfèreraient des allocations à un travail réel".
"Décidément tout ce qui passe par sa bouche est une sorte de défi et d'agression contre la masse des Français qui l'écoutent", conclut-il.
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Sobriété énergétique: "On n'a l'impression d'un chef de l'État qui ne sait plus vraiment où il va" estime Mélenchon
"La sobriété énergétique c'est bien le moment d'y penser", s'est agacé Jean-Luc Mélenchon depuis le Mexique dans une vidéo de "réponse" à l'interview du 14-Juillet d'Emmanuel Macron.
"Depuis le temps qu'on répète qu'il faut le faire Eet après avoir réclamé à cor et à cri le boycott des productions russes (...) et n'avoir pris aucune mesure pour y faire face", a déploré le candidat malheureux au premier tour de la présidentielle.
"On a l'impression d'un gouvernement qui pilote à vue et d'un chef de l'État qui ne sait plus vraiment où il est", a-t-il estimé.
Propos de Caroline Cayeux: "Elle a ce droit à l'erreur si je puis dire" défend Stanislas Guérini
"Ses propos étaient choquants, je pense qu'elle a eu raison de corriger ses popos", a d'abord insisté le ministre de la Fonction publique sur notre antenne.
"Ces propos ont blessé, elle l'a senti elle-même. Elles les a corrigés (...) Elle a ce droit à l'erreur si je puis dire (...) Je ne pense pas qu'elle soit homophobe", a réagi Stanislas Guérini qui a confessé toutefois ne pas en avoir parlé directement avec la ministre.
Caroline Cayeux a tweeté un message d'excuses pour avoir qualifié les personnes LGBT de "ces gens-là", mais n'est pas revenue spécifiquement sur ses propos tenus en 2013 en qualifiant l'ouverture du mariage aux personnes de même sexe de "dessein (...) contre-nature".
Interrogé sur ce point, Stanislas Guérini a rétorqué: "Sincèrement je pense qu'elle s'est excusée pour ses propos (...) Dont acte (...) elle a sa place dans le gouvernement".
"Le coup de chaud de monsieur Macron, ça s'appelle tout simplement la démocratie": Julien Odoul répond à Emmanuel Macron
Le vote de blocage de l'article 2 du texte de veille sanitaire réalisé par les oppositions a été qualifié de "coup de chaud nocturne" par Emmanuel Macron lors de son interview du 14-Juillet.
"Le coup de chaud de monsieur Macron, ça s'appelle tout simplement la démocratie. Il faut qu'il s'y habitue. Ce n'est pas facile pour lui", lui a répondu Julien Odoul.
"Avant Monsieur Macron avait une assemblée qui était une chambre d'enregistrement, il a appuyé sur un bouton et certains applaudisser, d'autres votaient d'un seul homme. pour tous ses textes. Là, nous avons une assemblée qui reflète les courants de pensée du pays et qui n'a pas l'intention de laisser les pleins pouvoirs à Emmanuel Macron et de le laisser faire tout ce qu'il veut", argue le député RN.
Face à la nouvelle main tendue du chef de l'État qui a dit croire "à la responsabilité collective", Julien Odoul a réagit en rappelant toutes les petites phrases de certains membres du gouvernement à leur égard, du "ennemi" de Darmanin à "Je n’irai pas chercher les voix du Rassemblement national.
En conséquence, "C'est assez difficile de se fixer une ligne avec la Macronie", a-t-il conclu.
Avant de paraphraser Marine Le Pen: "Nous serons une opposition constructive et au service des Français".
"Attention, il y a anguille sous roche": Garrido met en garde contre la "sobriété énergétique" voulue par Macron
La députée Raquel Garrido invitée de notre antenne pour commenter l'interview du 14-Juillet d'Emmanuel Macron a déclaré au sujet de la sobriété énergétique voulue par le chef de l'État: "Attention il y a anguille sous roche"
"La sobriété énergétique doit être décidée par les Français, pas subie", a mis en garde la député Insoumise qui a tenu a rappeler que cette sobriété énergétique était un "point clé" du programme de LFI.
"Il y a d'ores et déjà une sobriété qui est subi: c'est quand vous ne pouvez pas prendre votre voiture pour aller travailler pace que l'essence coûte trop cher" s'est expliqué l'élue de Seine-Saint-Denis.
Réforme des retraites confirmée par Macron: "c'est ce que nous allons voir", promet Panot
La réforme des retraites qui devrait voir le jour "à l'été 2023" comme l'a confirmé Emmanuel Macron cette après-midi, sera combattue par Mathilde Panot.
"Retraite à 65 ans coûte que coûte. C'est ce que nous allons voir", avance la patronne du groupe insoumis sur Twitter.
"Bonjour l'ego": Bayou s'étonne après que Macron se soit comparé à Vulcain, le dieu du fer
Surnommé Jupiter, Emmanuel Macron réfute cette dénomination et dit se voir "comme Vulcain, toujours à la forge".
"Impossible de s'imaginer autrement que comme un Dieu. Bonjour l'ego. En attendant on ne sait toujours pas où il veut aller", avance Julien Bayou, le co-président du groupe écologiste à l'Assemblée nationale sur son compte Twitter.
Refus d'augmenter les salaires de Macron: "il choisit le travail payé au lance-pierre", juge Roussel
Emmanuel Macron a annoncé un texte de loi sur la réforme du travail "dès cet été" et fermé la porte à toute augmentation des salaires, en appelant à "la responsabilité" du patronat.
"Macron choisit encore le travailler plus, payé au lance-pierre. Nous préférons le travailler tous et mieux payer", lance le patron du parti communiste sur Twitter.
Après l'interview de Macron, Faure estime que "sa main tendue" ne le "concerne pas"
Olivier Faure refuse à nouveau tout compromis avec Emmanuel Macron, dénonçant un "cap clair" et "une main tendue" qui ne le "concerne pas".
Entretien présidentiel: Dupont-Aignan regrette le "déni de réalité" de Macron
Nicolas Dupont-Aignan voit dans les propos d'Emmanuel Macron tenus lors de son entretien du 14-Juillet un "déni de réalité complet", et dénonce son "culot" sur les Uber files.
Après les propos de Macron, Vallaud y voit "un disque rayé ou un aveu d'échec"
Boris Vallaud, le patron des députés socialistes, juge que "le projet d'Emmanuel Macron pour les 5 prochaines années" ressemble à un "disque rayéé ou un aveu d'échec".
Avant de citer "les ordonnances travail, la réforme de l’apprentissage, la réforme de l’assurance chômage et celle des retraites".
"Pas au service du peuple": Garrido promet à Macron "de faire le travail malgré lui"
Raquel Garrido porte un jugement sévère sur l'entretien présidentiel d'Emmanuel Macron.
"Ce président n'est pas au service du peuple. Comptez sur nous à l'Assemblée nationale pour faire le travail malgré lui", avance sur Twitter la députée LFI.
"Apprenez le respect de chacun": Olivier Marleix appelle Macron à "entendre la voix des Français"
Le patron des députés LR n'apprécie pas les propos d'Emmanuel Macron qui a parlé de "coup de chaud nocturne" pour justifier un camouflet contre le projet de loi Covid-19.
"Non, Emmanuel Macron, le vote de la représentation nationale n’est jamais un 'coup de chaud nocturne'. (...) Apprenez à l’entendre, apprenez ce 'respect de chacun' auquel vous invitez", juge le député de l'Eure-et-Loir sur Twitter.
"Il n'a rien compris": Jacobelli dénonce un président qui "s'entête seul"
Laurent Jacobelli n'est guère convaincu par l'interview d'Emmanuel Macron.
"Il continue de s’entêter seul contre les Français avec la réforme des retraites et une politique d’austérité. (...). C'est un président hors sol qui n’a rien compris", juge le député RN de Moselle sur BFMTV.
"On n'a pas été élu pour ça": Corbière redit son opposition à la réforme des retraites
Emmanuel Macron a de nouveau confirmé sa volonté de mettre en place la réforme des retraites d'ici "l'été 2023".
"C’est cocasse, il veut des compromis mais on ne peut pas discuter de ce qu’il appelle la nécessité de travailler jusqu’à 65 ans. Les gens comme moi n’ont pas été élu pour ça", juge Alexis Corbière, député LFI au micro de BFMTV.
"Nous allons y arriver": Emmanuel Macron appelle à "l'espoir et à la volonté d'ambition"
Pour conclure sa seconde allocution présidentielle depuis 2017, Emmanuel Macron s'est voulu optimisme.
"Ayez l’espoir et sa volonté d’ambition et de respect de chaucn. C'est ça qui nous rend plus fort, nous allons y arriver", lance le président.
Plutôt que Jupiter, Macron se voit comme Vulcain, le dieu romain du feu
Surnommé Jupiter, Emmanuel Macron réfute cette dénomination et dit se voit "comme Vulcain, toujours à la forge".
Malgré son absence de majorité absolue, Macron croit à "la responsabilité collective" des oppositions
Malgré le camoulet infligé à la coalition présidentielle lors de l'examen de loi sur le Covid-19, Emmanuel Macron juge toujours envisageable des accords texte par texte en évoquant "la responsabilité collective".
Macron annonce le lancement à "la fin de l'été" du Conseil national de la refondation
Dans les limbes depuis sa défaite aux législatives, Emmanuel Macron veut lancer son Conseil national de la refondation "dès la fin de l'été".
Camouflet de la majorité sur le Covid-19: Emmanuel Macron dénonce "un coup de chaud nocturne"
Pour la première loi votée par l'Assemblée nationale depuis la nomination d'Élisabeth Borne, les oppositions ont supprimé dans ce texte sur le Covid-19 la possibilité de réinstaurer un pass sanitaire aux frontières de l'Hexagone et entre la métropole et les Outre-mer et la Corse. De quoi y voir un vrai camouflet.
Emmanuel Macron y voit, lui, un simple "coup de chaud nocturne".
"Dès l'été 2023, on doit avoir une entrée en vigueur": Macron confirme le calendrier de la réforme des retraites
Comme il l'avait déjà annoncé, Emmanuel Macron explique que "dès l'été 2023, on doit avoir une entrée en vigueur" de la réforme des retraites.
"On doit revenir au sérieux budgétaire": Macron promet de tenir "les déficits"
Le "quoi qu'il en coûte" est définitivement fini pour Emmanuel Macron.
"On doit revenir au sérieux budgétaire. Nous allons tenir les déficits comme nous nous y sommes engagés au printemps dernier", avance le président.
"Uber files": Emmanuel Macron le "referai demain" et assure ne pas être "sous influence"
Emmanuel Macron a été mis en cause dans les Uber files, accusé d'avoir favorisé l'implantation de l'entreprise américaine du temps où il occupait le poste du ministre de l'Économie.
"Je le referai absolument (...). Je le referai demain (...) Je n'ai pas un tempérament à être sous influence", se justifie le président.
Hausse des salaires: "c'est l'affaire des entreprises" pour Macron qui en appelle à "leur responsabilité"
Si la gauche réclame une hausse des salaires, Emmanuel Macron renvoie la balle aux entreprises.
"Les négociations salariales, c’est leur affaire. L’Etat a été là pendant le Covid-19, j’en appelle à leur responsabilité", explique le président.
Chômage: pour Macron, "en bénéficier pour réfléchir à sa vie, j'ai du mal"
Interrogé sur sa vision de la réforme de l'assurance chômage, le président s'explique en s'appuyant sur l'exemple de la restauration qui peine à recruter.
À ceux qui ne veulent plus exercer ces métiers pénibles, Emmanuel Macron répond: "S'ils peuvent trouver et aller vers un autre métier, alors je l'entends très bien".
"Si derrière la réponse c'est 'je vais bénéficier de la solidarité nationale pour réfléchir à ma vie', j'ai du mal à l'entendre. Parce que cette solidarité nationale, c'est ceux qui bossent qui la payent."
Trouver du travail "en traversant la rue": "c'est encore plus vrai aujourd"hui", assure le président
Mis en cause pour avoir indiqué à un jeune homme au chômage qu'il suffisait de "traverser la rue" pour "trouver du travail" en 2018, Emmanuel Macron persiste et signe.
"C'est encore plus vrai" aujourd'hui, juge-t-il.
Assurance chômage: Emmanuel Macron veut "aller plus loin"
Emmanuel Macron promet de continuer la réforme de l'assurance chômage, lancée sous Muriel Pénicaud puis Elisabeth Borne.
"Oui, il faut aller plus loin sur l'assurance chômage. Il n'y un endroit en France où des gens ne vous disent pas qu'ils cherchent des salariés", explique le président.
Prix de l'énergie: Macron évoque des aides "qui vont être resserrées"
Emmanuel Macron prévient les Français confrontés à une inflation sans précédent depuis 1987. "Ce n’est pas possible que l’État prenne les conséquences pour tout le monde. C’est que nous faisons en ce moment. On va aller vers des mécanismes qui vont plus cibler les gens qui en ont le plus besoin, ce qui ne veut pas dire que les classes moyennes ne seront pas aidés (...).
"Elles vont être resserrées vers ceux qui en ont le plus besoin", avance le président.
Le bouclier tarifaire sur les prix de l'énergie sera ainsi "réévalué" à la fin de l'année, car "aujourd'hui, le contribuable paye à la place du consommateur".
Face à la hausse des prix de l'énergie, "le nucléaire est une solution durable" pour Macron
Le président redit à nouveau sa confiance dans l'énergie nucléaire pour faire face à la hausse des prix de l'énergie.
"Le nucléaire est une solution durable. Ça l’est en France et à l’étranger aussi", affirme Emmanuel Macron.
Energie: Macron promet "un plan de sobriété chiffré"
Le président appelle à l'exemplarité des administrations publiques et des entreprises pour réduire leur consommation d'énergie.
"On va faire un plan de sobriété avec des objectifs chiffrés (...). On commence déjà à consommer un peu moins, c’est la chasse au gaspillage énergétique (...). C’est très bon pour notre indépendance et pour notre environnement", explique le locataire de l'Elysée.
"On va demander à tous nos compatriotes de s'engager", a ajouté le chef de l'État.
Coupure totale du gaz par la Russie: "c'est un scénario probable" pour Macron
Emmanuel Macron prépare les esprits à une éventuelle coupure du gaz russe dans les prochains mois.
"La Russie utilise l’énergie comme une arme de guerre (...). Il faut que nous nous préparions à un scénario où la Russie coupe totalement le gaz (…) c’est probable", avance le président.
Macron sur la guerre en Ukraine: "Il faut nous préparer à ce qu'elle dure"
Après des mois de conflit entre Kiev et Moscou, Emmanuel Macron donne sa vision des prochains mois. "Il faut nous préparer à ce (que le conflit) dure", a-t-il expliqué. "L'été, le début de l'automne seront sans doute très durs."
"Je le dis cette guerre va durer mais la France sera toujours dans la situation d’aider l’Ukraine", affirme le président.
"Le budget des armées ne va pas diminuer, au contraire": Macron confirme l'augmentation des finances militaires
Emmanuel Macron a promis hier une augmentation du budget des armées à l’Hôtel de Brienne.
"Le budget des armées ne va pas diminuer au contraire. On va le renforcer, l’intensifier", confirme Emmanuel Macron.
"On a une armée prête": Emmanuel Macron assure que la France a les moyens d'aider l'Ukraine
Pour commencer son interview, Emmanuel Macron a tenu à saluer les forces militaires en évoquant la situation en Ukraine après des mois de conflit.
"La France n’est pas attaquée sur son sol. Elle a les moyens d'aider l'Ukraine, de se protéger, d’aider ses alliés. Ce qu’il nous faut continuer de faire, c’est réinvestir dans tous nos stocks et nos capacités, continuer d’embaucher et continuer d’investir. On a une armée qui est prête, on a beaucoup réparé", avance le président.
L'interview d'Emmanuel Macron commence
Dans les jardins de l'Elysée, le président vient de prendre la parole pour un entretien particulièrement attendu.
Le retour d'une tradition boudée par Emmanuel Macron
Ce n'est que la deuxième fois, après 2020, que le chef de l'État renoue avec cette tradition de l'interview du 14-Juillet observée par ses prédécesseurs. C'est aussi et surtout sa première interview télévisée depuis sa réélection en avril et les législatives, qui l'ont vu perdre en juin sa majorité absolue à l'Assemblée nationale.
Mais après cette longue période électorale, "on est pleinement entré dans le temps de l'action", assure son entourage.
"Il n'est vraiment pas fan de l'exercice qu'il trouve trop convenu, rarement très convaincant. S'il le fait, c'est qu'il y a le feu au lac", résume à grand trait un conseiller ministériel auprès de BFMTV.com.
Emmanuel Macron va livrer "les grandes lignes des politiques qui doivent être conduites"
Au cours de cet entretien, Emmanuel Macron est censé "donner le cap, les grandes lignes des politiques qui doivent être conduites". "L'objectif est d'expliquer où le président souhaite emmener le pays dans les prochains mois et les prochaines années", explique-t-on dans son entourage.
"Il y a de nombreux défis face à nous, géostratégiques avec la guerre aux portes de l'Europe et ses conséquences très directes sur les Français, la fermeture du gazoduc russe Nordstream qui ne sera pas sans conséquences, l'inflation, le défi écologique, l'approvisionnement énergétique", énumère un conseiller du président.
Une interview d'une trentaine de minutes
Bonjour à tous et bienvenue dans ce direct consacré à l'interview du 14-Juillet d'Emmanuel Macron. Le président de la République tente de reprendre la main après un début de quinquennat difficile, mais aussi de tracer des perspectives pour son second et ultime mandat.
Dès la fin du défilé militaire et pendant une trentaine de minutes, à compter de 13h10, le président va répondre aux questions de Caroline Roux et Anne-Claire Coudray dans cette interview, à suivre en direct sur BFMTV et BFMTV.com.