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Emploi

Emmanuel Macron souhaite "une réforme du travail" "dès cet été"

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Lors de son interview du 14-Juillet, le président de la République a souligné qu'il fallait réformer l'assurance chômage, l'apprentissage, et les lycées professionnels.

Permettre de répondre à la pénurie de personnel dans de nombreux secteurs sera l'une des priorités du gouvernement à la rentrée, a souligné Emmanuel Macron lors de son interview télévisée du 14-Juillet.

Le président de la République a indiqué qu'il souhaitait un texte de loi au retour de l'été.

"Dès cet été il faudra qu'il y ait un texte de loi, après discussion avec les partenaires sociaux", a dit Emmanuel Macron, qui a évoqué la "réforme du RSA", une "réforme de France Travail", mais aussi celle du lycée professionnel et la formation "tout au long de la vie".

Mobilisation

"Regardez la situation dans laquelle nous sommes aujourd'hui... Pas un endroit en France où on ne trouve des employeurs qui cherchent...", regrette le chef de l'Etat". Et d'ajouter: "il nous faut une mobilisation de la Nation pour avancer, le coeur de la bataille que je veux mener, c'est le plein emploi".

"Nous pouvons aller à 5%" de chômage à la fin du quinquennat, a assuré le chef de l'État, qui a rappelé que sous son premier quinquennat, le chômage avait déjà été ramené à 7%. "Le coeur de la bataille, c'est le plein emploi", a-t-il martelé.

Le chef de l'Etat en appelle également à la responsabilité des demandeurs d'emploi ou de ceux qui ne souhaitent plus travailler dans des secteurs en tension comme la restauration.

"Si la réponse c'est 'je vais bénéficier de la solidarité nationale pour réfléchir à ma vie', j'ai du mal à l'entendre, car cette solidarité nationale, c'est ceux qui bossent qui la payent et une Nation c'est un tout, précise le chef de l'Etat. Il n'y pas de modèle social s'il n'y a pas du travail pour le financer".

Quant aux bénéficiaires du RSA, "on doit mieux les accompagner" pour "leur remettre le pied à l'étrier", a déclaré Emmanuel Macron, confirmant qu'il s'agirait d'un "contrat où chacun fait sa partie, ce n'est pas simplement verser une prestation".

Olivier Chicheportiche Journaliste BFM Business