Gabriel Attal prononcera sa déclaration de politique générale le 30 janvier

Gabriel Attal le 16 janvier 2024 à l'Assemblée nationale pour ses premières questions au gouvernement en tant que Premier ministre. - BFMTV
L'ESSENTIEL
- Emmanuel Macron a appelé son camp "à garder son unité" et à "se mobiliser dans la bataille" des élections européennes, lors d'une réunion avec le gouvernement et la majorité hier soir. Lire l'article
- Le président de la République s'exprime ce soir à l'occasion d'une conférence de presse pour donner un cap politique après le remaniement de la semaine dernière. Lire l'article
- Le Premier ministre Gabriel Attal a choisi de ne pas se soumettre à un vote de confiance lors du discours de politique générale qu'il prononcera le 30 janvier. Lire l'article
- Au centre d'une polémique après ses propos sur l'école publique, la ministre de l'Éducation Amélie Oudéa-Castéra a été huée à son arrivée dans l'école Littré, où son fils aîné a été scolarisé six mois. Lire l'article
C'est la fin de ce direct
C'est la fin de ce live politique. Vous pouvez suivre la conférence de presse d'Emmanuel Macron dans notre direct dédié.
C'est la première fois que le président s'exprime depuis le remaniement. Il pourrait faire des annonces pour ce "grand rendez-vous avec la Nation".
On vous explique ici pourquoi le chef de l'État renoue avec ce format qu'il a délaissé ces dernières années.
Gabriel Attal va rencontrer dans les prochains jours les syndicats, les forces politiques et les associations d'élus
Prévu la semaine dernière, le rendez-vous entre Gabriel Attal et les syndicats aura finalement lieu dans les prochains jours.
Le Premier ministre va également échanger avec les forces politiques représentées au Sénat et à l'Assemblée (LFI, PS, PC, UDI, LR, RN, Modem, Horizons, EELV) et les associations d'élus locaux.
Le locataire de Matignon devrait également multiplier les échanges avec les Français lors de ses déplacements.
Matignon confirme que le discours de politique générale de Gabriel Attal sera le 30 janvier
Gabriel Attal a évoqué la date du 30 janvier pour son discours de politique générale devant les parlementaires. Une date confirmée dans la foulée auprès de BFMTV par Matignon.
Amélie Oudéa-Castéra affirme avoir parlé avec "sincérité" de la scolarisation de son fils
Le député LFI Rodrigo Arenas s'adresse à la "ministre de l'enseignement privé": "vous vous êtes simplement moquée de ces élèves et des leurs parents qui voient chaque année des centaines d'heures d'enseignement (...) disparaître" en "prétendant avoir subi un paquet d'heures non remplacées", fustige celui qui a été co-président de la FCPE.
"Vous ne méritez plus d'être la ministre de l'Education nationale", ajoute le député insoumis.
Amélie Oudéa-Castéra assure avoir répondu avec "sincérité" aux questions sur la scolarisation de son fils. Elle reconnaît qu'elle n'aurait pas dû "exposer l'école Littré", l'école publique d'où il est parti pour l'école privée Stanislas. "Je n'aurais pas dû me sentir obligée de me justifier", estime-t-elle aussi.
Vendredi, "je me suis appuyée sur le souvenir et le ressenti d'une expérience d'il y a 15 ans où notre famille, oui, a buté sur des problèmes d'organisation", explique la ministre. "Alors maintenant, avançons", ajoute-t-elle, promettant de traiter "la problématique des remplacements".
Aurore Bergé juge que "nous devons aller plus loin" pour lutter contre la soumission chimique
"Merci pour votre courage", répond Aurore Bergé, ministre chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes, à Sandrine Josso.
"Le courage de vous lever dans cet hémicycle", de "témoigner et de vous exposer", et surtout "de faire de ce combat, non pas juste le vôtre, mais qui doit être celui de toute notre société", souligne-t-elle.
La soumission chimique est "un sujet qui ne mérite nulle polémique" mais "une mobilisation de la société toute entière". "Oui nous devons aller plus loin", reconnaît-relle.
Sandrine Josso demande que le sujet de la soumission chimique soit "pris à bras-le-corps"
Sandrine Josso, longuement applaudie, prend la parole "avec beaucoup d'émotion" pour son retour à l'Assemblée nationale, après sa plainte contre le député Joël Guerriau, qu'elle accuse de l'avoir droguée à son insu.
"Je ne vous parle pas en tant que femme victime, mais en tant que députée de la nation qui s'indigne que ce sujet (la soumission chimique, NDLR) ne soit pas pris à bras-le-corps", dit-elle.
La députée demande au gouvernment de "trouver le moyen de sortir toutes les victimes de l'oubli".
"La préférence Sarkozy": Boris Vallaud dénonce un "gouvernement incomplet"
"Après la préférence nationale, voici la préférence Sarkozy", ironise le député PS Boris Vallaud.
Le député déplore "un gouvernement incomplet" avec "une ministre de la Famille qui a combattu le mariage pour tous", "une ministre de l'Education qui méprise ses professeurs" ou encore "une ministre mise en examen" - Rachida Dati.
Valérie Bazin-Malgras souligne l'"urgence" de répondre aux demandes des hôpitaux
La députée LR Valérie Bazin-Malgras affirme que "la réalité de la France de 2024, c'est que l'hôpital est en crise".
Les personnels soignants sont "à bout de souffle" et les Ehpad "au bord de l'asphyxie financière", déplore-t-elle.
"Il y a urgence à ce que vous répondiez rapidement aux demandes de nos hôpitaux et de nos Ehpad", ajoute la députée.
En réponse, la nouvelle ministre de la Santé, Catherine Vautrin, promet que "nous allons très concrètement investir massivement pour l'hôpital".
"Je ne regarde pas d'où les gens viennent": Attal répond à Panot
"Il y a des choses qui ne changent pas, vous avez posé la question la plus politicienne depuis le début de cette séance de questions au gouvernement", répond Gabriel Attal à Mathilde Panot.
"Je ne regarde pas d'où les gens viennent, je regarde où ils veulent aller", ajoute-t-il.
"Ceci n'est pas un remaniement, c'est un effondrement": Mathilde Panot interpelle Gabriel Attal
"Ceci n'est pas un remaniement, c'est un effondrement", déclare la cheffe des députés LFI, Mathilde Panot.
"Vous avez déclaré entrer en politique pour soutenir Ségolène Royal, vous finissez par recycler les ministres de Nicolas Sarkozy", dit-elle à Gabriel Attal, une référence à l'arrivée de Rachida Dati, ex-ministre de la Justice sous la présidence de Nicolas Sarkozy, au ministère de la Culture.
"Vous êtes Premier ministre, mais le monarque républicain gouverne seul", fustige-t-elle encore.
Gabriel Attal envisage de prononcer sa déclaration de politique générale le 30 janvier
Gabriel Attal déclare vouloir prononcer sa déclaration de politique générale le 30 janvier, après avoir reçu "l'ensemble des groupes politiques représentés au Parlement" et les "forces syndicales" ainsi que "les associations d'élus locaux".
"J'ai proposé à la présidente de l'Assemblée nationale qu'en conséquence, cette déclaration de politique générale puisse se tenir le 30 janvier prochain dans cet hémicycle", déclare le nouveau Premier ministre devant les députés.
Gabriel Attal souhaite "continuer à s'engager pour l'école"
"Je veux continuer à m'engager pour l'école de la République", assure une nouvelle fois Gabriel Attal, devenu Premier ministre après avoir été ministre de l'Education nationale.
"Nous devons remettre de l'exigence et de l'excellence à tous les étages", poursuit-il.
"L'école n'est pas un tapis roulant sur lequel on se pose et on passe de classe en classe sans vérifier si on a le niveau", affirme-t-il.
Parmi ses autres priorités, le Premier ministre cite la sécurité et la planification écologique.
Gabriel Attal reconnaît que "notre pays traverse de très grands défis" mais refuse le "fatalisme"
Gabriel Attal commence par remercier Emmanuel Macron "pour sa confiance" et la représentation nationale "pour son accueil".
"Oui, notre pays traverse de très grands défis", répond le nouveau Premier ministre à Olivier Marleix. "Je ne tomberai jamais dans le fatalisme consistant à penser que les problèmes des Français ne peuvent pas être réglés".
Sur l'aide médicale d'Etat, Attal affirme qu'il reviendra "sur les chantiers à venir" dans sa déclaration de politique générale.
Olivier Marleix inaugure la séance avec une question sur l'aide médicale d'Etat
Le député LR Olivier Marleix inaugure la séance de questions au gouvernement avec une intervention sur les "défis" du nouveau Premier ministre, Gabriel Attal, mentionnant particulièrement la réforme de l'aide médicale d'Etat.
"Quand nous présenterez-vous un projet de loi?", demande le chef des députés LR au Premier ministre.
Suivez avec nous les questions au gouvernement
A 15 heures doit débuter la première séance de questions au nouveau gouvernement de Gabriel Attal à l'Assemblée nationale. Suivez les interventions des députés et les réponses des ministres sur BFMTV.com.
"J'ai pu revenir sur les excuses que je leurs devais": Amélie Oudéa-Castéra quitte l'école Littré
Amélie Oudéa-Castéra quitte l'école Littré, à nouveau sous les huées.
"J'ai pu revenir sur les excuses que je leur devais", a-t-elle expliqué devant la presse en évoquant les enseignants de cette école publique.
Ovationné par la majorité, Gabriel Attal veut "appuyer sur l’accélérateur"
Le Premier ministre a été ovationné par ses troupes après un discours ce matin en réunion de groupe, ont indiqué des participants à BFMTV. "Borne n’a jamais eu une telle ovation", a confié un député.
"Je suis l’un des vôtres", a lancé Gabriel Attal à la majorité, affirmant vouloir "appuyer sur l’accélérateur avec des mesures fortes". "La jeunesse est un état d’esprit, je ne veux pas une politique vieille", a-t-il aussi déclaré dans cette prise de parole.
Amélie Oudéa-Castéra en visite à l'école Littré: "la justification de la ministre est hallucinante", dénonce Ian Brossat
"La justification de la ministre est hallucinante", a dénoncé le sénateur communiste Ian Brossat sur BFMTV, après qu'Amélie Oudéa-Castéra a évoqué les "paquets d'heures pas sérieusement remplacées" dans le public pour justifier la scolarisation de ses enfants dans le privé.
La ministre de l'Éducation nationale visite ce matin l'école publique Littré, où son fils a été brièvement scolarisé.
Anne Hidalgo demande à Amélie Oudéa-Castéra de revenir "sur les suppressions de postes d'enseignants" à Paris
Anne Hidalgo demande à Amélie Oudéa-Castéra de revenir "sur les suppressions de postes d'enseignants" à Paris, après ses propos polémiques sur les "paquets d'heures pas sérieusement remplacées" dans le public.
Dans une lettre à la ministre de l'Éducation dont BFMTV a eu copie, la maire de Paris dit "partager l'indignation des enseignants et des parents qui ont été heurtés par vos propos".
Amélie Oudéa-Castéra huée à son arrivée à l'école publique Littré
La ministre de l'Éducation Amélie Oudéa-Castéra est huée à son arrivée à l'école Littré, dans le VIe arrondissement de Paris, où était scolarisé son fils.
La ministre avait annoncé effectuer une visite dans l'établissement après ses critiques sur l'école publique dont elle déplorait les "paquets d'heures pas sérieusement remplacées".
Lire notre article complet ici.
Gabriel Attal écarte l'idée d'un vote de confiance pour son discours de politique générale
François Ruffin ironise sur la visite d'Amélie Oudéa-Castéra à l'école Littré
Le député de la Somme François Ruffin a usé d'une métaphore footballistique pour railler la venue de la ministre de l'Éducation Amélie Oudéa-Castéra dans l'école Littré, un établissement public où était scolarisé son fils et dont elle déplorait les "paquets d'heures pas sérieusement remplacées".
"Faire sa formation à l'OM. Quitter le club, critiquer le coach. Signer au PSG. Insulter son club formateur, mentir sur ses infrastructures, mépriser son équipe technique. Venir jouer au Vélodrome sous son nouveau maillot. À votre avis, l'ambiance dans le stade ?", a ironisé sur X François Ruffin.
Enquête de l'Inspection générale sur le lycée Stanislas: Ian Brossat saisit la Commission d’accès aux documents administratifs
Le sénateur communiste Ian Brossat annonce sur X saisir la Commission d’accès aux documents administratifs pour avoir "accès" à l'enquête ouverte par Inspection générale de l'Éducation sur le lycée Stanislas.
"Suite des révélations par la presse, l’Inspection générale a réalisé une enquête sur Stanislas au sujet de dérives homophobes et misogynes. Elle n’a pas été rendue publique", dénonce Ian Brossat, demandant la fin de l'"omerta".
Le lycée Stanislas, où la ministre Amélie Oudéa-Castéra a scolarisé ses enfants, est accusé d'homophobie et de sexisme dans des enquêtes de L'Express et de Mediapart.
Boris Vallaud relève un "un sujet de séparatisme socio-scolaire"
Chef de file des députés socialiste, Boris Vallaud ne critique pas directement le choix de la ministre Amélie Oudéa-Castéra de scolariser ses enfants dans le privé.
Pour autant, "il y a un sujet de séparatisme socio-scolaire", avance le député des Landes, interrogé par France Info. "Il y a des établissements pour riches et pour pauvres. Il est difficile de prétendre que l'on construit une nation d'égaux lorsque l'on ne grandit pas ensemble."
"Les paroles, les paroles": Roussel ne veut pas qu'Attal soit un Premier ministre "Dalida"
Interrogé par RTL, Fabien Roussel appelle Gabriel Attal aux actes à ne pas en rester au stade des "paroles".
"Moi, je ne veux pas Dalida Premier ministre... Les paroles, les paroles, les paroles!", déclare-t-il, en référence au titre de la chanteuse.
Mathilde Panot estime qu'Emmanuel Macron aurait "pu se nommer Premier ministre"
Mathilde Panot dénonce l'"hyperprésidentialisme" d'Emmanuel Macron, qui va s'exprimer ce soir "avant son Premier ministre" Gabriel Attal, qui doit présenter son discours de politique générale à l'Assemblée nationale.
"Peut-être que Matignon n'existe plus", tance la cheffe des députés insoumis sur BFMTV-RMC.
Bardella "n'attend pas grand-chose" de la conférence de presse de Macron
Lors de son passage sur TF1, le président du Rassemblement national a indiqué de rien attendre lors de la conférence de presse tenue ce mardi soir par Emmanuel Macron.
"Je n’attends pas grand-chose de la part d’Emmanuel Macron mais on sera quand même déçus", a-t-il dit. "Les grands sujets, les grandes angoisses des Français ne sont pas traités, dont le pouvoir d'achat."
Selon lui, la nomination de Gabriel Attal ne devrait rien changer à la politique actuelle menée par le gouvernement depuis le début du mandat.
"Le président reste le même, le cap reste le même, l'absence de majorité absolue reste la même", pointe-t-il.
Mathilde Panot appelle à la démission d'Amélie Oudéa-Castéra
"Je crois que madame Oudaé-Castéra ne peut plus rester à ce poste vu les propos qu'elle a tenus", déclare Mathilde Panot sur BFMTV-RMC.
"Quand on abîme l'école publique pour justifier un choix personnel, il est impossible de rester" ministre de l'Éducation, juge la cheffe des députés insoumis. "Je ne vois pas comment elle peut continuer à porter un projet politique pour l'école de la République".
Par ailleurs, les "paquets d'heures" d'enseignant non remplacées évoqués par Amélie Oudéa-Castéra sont le "resultat de la politique d'Emmanuel Macron", dénonce Mathilde Panot.
Mathilde Panot dénonce le "mépris" d'Amélie Oudéa-Castéra pour les "personnels de l'éducation"
Mathilde Panot, cheffe de file des députés insoumis, dénonce sur BFMTV-RMC "le mépris insuportable pour les personnels de l'éducation" d'Amélie Oudéa-Castéra après ses propos sur la scolarisation de ses enfants dans le privé.
Pour Bardella, Oudéa-Castéra est "comptable de ses propres mensonges"
Invité ce mardi matin sur l'antenne de TF1, Jordan Bardella, président du Rassemblement national, est revenu sur la polémique qui entoure la nouvelle ministre de l'Éducation Amélie Oudéa-Castéra.
Pour lui, le sujet n'est pas de scolariser ses enfants dans le privé, "chaque parent décide en son âme et conscience", dit-il.
"Elle participe depuis sept ans à un gouvernement qui a la charge de l'école, elle justifie ce choix avec un cynisme inouï en justifiant pas les carences et les manquements de l'école publique, et elle le fait à côté de Gabriel Attal qui était encore ministre il y a quelques jours", attaque-t-il.
Selon lui, Amélie Oudéa-Castéra s'est "pris les pieds dans le tapis." En ce qui concerne une potentielle démission, celui-ci assure que la ministre est "comptable de ses propres mensonges."
"On ne refera pas le pays avec ceux qui l’ont déconstruit pendant 7 ans, ils ont une responsabilité la-dedans", ajoute Jordan Bardella.
Roussel demande à Oudéa-Castéra de présenter des "excuses publiques"
Fabien Roussel réagit à la polémique autour d'Amélie Oudéa-Castéra:
"Qu'elle présente des excuses publiques à l'ensemble de la profession et qu'elle s'engage à réparer l'école publique", dit le secrétaire national du Parti communiste français sur RTL.
En s'excusant, la ministre de l'Éducation pourrait-elle rester en poste? "Mais bien sûr", répond Fabien Roussel.
"Pas de leçons à recevoir": Dati répond à Baroin qui lui reproche d'être montée "à bord du Titanic"
Comme il fallait s'y attendre, l'arrivée de Rachida Dati au gouvernement génère des rancœurs au sein de son ancienne famille politique, Les Républicains. Et, sans surprise non-plus, la nouvelle ministre de la Culture, connue pour ses punchlines à répétition, y compris contre le camp présidentiel, ne reste pas sans réponses.
Mise en cause par François Baroin pour être montée à "bord du Titanic" en ralliant le gouvernement, Rachida Dati a répliqué quelques jours plus tard, expliquant ne "pas avoir de leçons à recevoir", de la part du maire LR de Troyes.
"Mobilisateur", "câlinothérapie"... La majorité présidentielle partagée après sa réunion avec Macron
Les membres de la majorité sont ressortis partagés de la réunion qui se tenait ce lundi 15 janvier à l'Élysée autour du chef de l'État et du gouvernement.
Si certains participants sont sortis ethousiastes de cet exercice, d'autres l'ont jugé décevant.
Pourquoi Emmanuel Macron renoue ce soir avec l'exercice de la conférence de presse
Si la conférence de presse n'est pas un format inédit pour le chef de l'État, qui l'a déjà pratiqué, il ne fait pas partie de ceux qu'il affectionne. Pour autant, cet exercice présente plusieurs avantages:
Casser les codes habituels du chef de l'État, lui permettre d'inscrire ses pas dans ceux de ses prédécesseurs ou encore d'asseoir son autorité.
Amélie Oudéa-Castéra se rend ce mardi à l'école Littré, ancien établissement public de son fils aîné
Pour chercher à éteindre la polémique, la ministre Amélie Oudéa-Castéra se rend mardi à l'école du 6e arrondissement de Paris, dont elle a déploré vendredi les "paquets d'heures pas sérieusement remplacées".
Oudéa-Castéra: Royal estime que la ministre ne "devrait même plus être en poste"
"Elle ne devrait même plus en poste". Invitée de BFMTV, Ségolène Royale a dénoncé ce lundi soir les propos d'Amélie Oudéa-Castéra sur la scolarisation de ses enfants dans le privé.
"C'est scandaleux. Elle ne devrait même plus être en poste", a tancé celle qui fut ministre délégué à l'Enseignement scolaire dans le gouvernement de Lionel Jospin. Avant d'ajouter:
"Puisque ce gouvernement parle beaucoup d'autorité, l'autorité, c'est de tout de suite rectifier les erreurs qui sont faites lors de la composition d'un gouvernement."
À quoi va ressembler la conférence de presse d'Emmanuel Macron
L'entourage d'Emmanuel Macron l'assure: le président de la République compte faire des annonces ce soir lors de sa conférence de presse à l'Élysée.
S'agissant du déroulé, l'événement débutera par un propos liminaire du président de la République d'une durée d'environ 20-30 minutes et qui comportera des annonces.
La séquence questions-réponses avec des journalistes - bien plus longue - sera quant à elle scindée en trois parties environ: la première de focalisera sur les réformes ainsi que les annonces du président de la République, la deuxième portera sur la vie politique et notamment le remaniement de la semaine dernière, enfin la troisième sera dédiée à l'actualité internationale.
Emmanuel Macron en première ligne lors d'une conférence de presse ce soir
Bonjour à toutes et à tous, bienvenue sur ce live consacré à l'actualité politique. Événement le plus important de la journée: Emmanuel Macron organise une conférence de presse à 20h15 ce soir à l'Élysée. Le tout, une semaine après avoir commencé à remanier le gouvernement aux côtés de son nouveau Premier ministre, Gabriel Attal.
Entre-temps, une ministre s'est déjà retrouvée sous le feu des critiques: Amélie Oudéa-Castéra, dont le portefeuille s'est élargi à l'Éducation.
Déjà en charge des Sports, la tenniswoman a justifié, ce vendredi, la scolarisation de ses enfants dans le privé par les "paquets d'heures" d'enseignants non remplacées dans une école publique.
La polémique a ensuite enflé lorsqu'un article de Libération a mis à mal sa version, révélant que seul son fils aîné avait fréquenté une école publique, durant six mois, et que son ex-institutrice contestait ses propos sur les heures non remplacées.