A droite comme à gauche : Hollande attendu au tournant

Pour Valérie Pécresse de l'UMP, François Hollande ne fait "même pas de l'immobilisme, il est en marche arrière". Jean-Luc Mélenchon, du Front de gauche, fustige quant à lui l'impréparation du gouvernement : "en dépit de toutes les phrases qu'ils avaient fait avant, je m'aperçois qu'ils étaient moins prêts à gouverner que nous, déclarait-il" ce lundi matin sur France Inter.
Un programme de rentrée chargé
De retour de ses vacances au Fort de Brégançon (Var), François Hollande a aussitôt replongé dans les dossiers chauds du moment. Le chef de l'Etat a ainsi rencontré Lakhdar Brahimi, mandaté par l'ONU et la Ligue arabe pour rechercher une solution diplomatique à la crise syrienne. Ce rendez-vous impromptu a été ajouté à la dernière minute à l'agenda présidentiel.
Mais c'est bien sur le front de l'emploi et des finances publiques que le président est attendu. Pour rester dans les clous des engagements financiers européens, le gouvernement devra dénicher plus de 30 milliards d'euros de recettes nouvelles ou d'économies l'an prochain.
Une gageure alors que l'économie française a affiché une croissance nulle au premier comme au second trimestre de cette année, échappant de peu à la récession, et que le chômage flirte avec la barre des 10%.