Zemmour affirme qu'il sera "soit président de la République, soit chef de l'opposition" le 25 avril

Eric Zemmour, candidat de econquête! à la présidetielle, présente son projet le 23 mars 2022 à Paris - BERTRAND GUAY © 2019 AFP
"Je n'abandonnerai pas les gens de Reconquête, je n'abandonnerai pas les gens qui me suivent". Invité de la matinale de France Inter ce mercredi, Eric Zemmour a réitéré sa volonté, déjà évoquée la veille sur France 2, d'aller aux législatives.
Mais, le candidat affirme qu'il sera "au second tour". "Donc le 25 avril au matin, je serai soit président de la République, soit chef de l'opposition", a-t-il déclaré, pour faire "enfin cette réconciliation des droites que personne ne veut faire, ni Marine Le Pen, ni Mme Pécresse".
"Non, voilà", a-t-il par ailleurs répondu à la question de savoir s'il allait retourner à sa carrière de commentateur politique sur les plateaux de télévision.
"Madame Le Pen n'a pas le même électorat"
Alors que le candidat d'extrême droite dévisse depuis plusieurs semaines dans les sondages, il explique cette baisse en évoquant une question de "sociologie" des électorats.
"J'ai un électorat de rassemblement des droites, avec des électeurs qui viennent du Rassemblement national et de LR. Madame Pécresse a perdu autant car ces électeurs ont estimé qu'il fallait se rassembler derrière le président en temps de guerre", a-t-il estimé, ajoutant que "les électeurs de Fillon et LR reviennent déjà". "Madame Le Pen n'a pas le même électorat", assure-t-il.
Par ailleurs, Eric Zemmour affirme que la "dynamique politique est de [son] côté". "La dynamique dans les sondages, c'est elle", reconnaît-il, avant d'assurer que "les sondages se sont toujours trompés depuis 1995" et le duel Chirac-Balladur.
"Je suis persuadé c'est moi qui serai au second tour. Je ne crois pas aux sondages", a-t-il conclut.