Soupçons de fraudes au Congrès LR: Pécresse dénonce une opération de "déstabilisation"

"De la pure polémique." Invitée de Face à BFM ce mercredi soir, la candidate Les Républicains à l'élection présidentielle Valérie Pécresse a dénoncé une "campagne de déstabilisation grotesteque" après la publication par Libération d'une enquête évoquant des soupçons de fraudes au Congrès LR de décembre.
Interrogée pour savoir si elle avait eu connaissance de cette enquête, Valérie Pécresse a répondu qu'elle en avait simplement "entendu parler". Elle s'est aussi "indignée du niveau de cette campagne" électorale, à 50 jours du scrutin.
Sur notre plateau, Valérie Pécresse a défendu le processus qui a mené à son investiture par le pari, face à ses rivaux Eric Ciotti, Michel Barnier, Xavier Betrand et Philippe Juvin. "Cette primaire a été exemplaire et s'est déroulée sans contestation", a-t-elle assuré.
"Un énième tentative de destabilisation"
"Moi j'ai toujours respecté les règles (...) Est-ce que vous pensez que si mes adversaires avaient le moindre doute, ils auraient laissé faire?", a-t-elle interrogé, déplorant "une énième tentative de destabilisation de (sa) candidature".
"Les faits ne correspondent pas à ce qui est écrit" par Libération, a encore assuré la candidate. Le quotidien affirme, ce mercredi, que la primaire des Républicains qui a désigné Valérie Pécresse comme candidate a été entachée de "manoeuvres frauduleuses" visant à gonfler le corps électoral. Le journal évoque des adhérents fictifs ou décédés, voire d'un chien dans les fichiers. "Ça peut arriver qu'il y ait un canular, mais ça ne remet pas en cause la légitimité du scrutin", a rétorqué Valérie Pécresse.
La candidate de la droite s'est ensuite décrite comme "la femme à abattre" dans cette campagne. "Les boules puantes arrivent sur moi en rafale depuis janvier", a-t-elle poursuivi.