Présidentielle: Pécresse en visite nocturne dans les quartiers nord de Marseille pour prôner l'"impunité zéro"

La candidate Les Republicains (LR) à l'élection présidentielle française, Valérie Pécresse, présente le calendrier de ses réformes le 31 mars 2022 à Paris - Alain JOCARD © 2019 AFP
Valérie Pécresse, qui veut se démarquer d'Emmanuel Macron par sa fermeté sur le régalien, à dix jours de la présidentielle, s'est rendue ce jeudi soir dans les quartiers nord de Marseille pour y affirmer, près de points de trafic de drogue, sa volonté d'une "impunité zéro"
"A un moment il faut sanctionner, il faut l'impunité zéro, que la République soit chez elle", a-t-elle affirmé à des journalistes à l'issue d'une visite lors de laquelle elle était accompagnée de ses gardes du corps et de quelques membres de son équipe de campagne.
Les forces de l'ordre "font un travail colossal"
Peu après 23 heures, la candidate LR s'est d'abord rendue à la cité de la Bricarde, dans le 15e arrondissement, où un homme avait été blessé par balles dimanche près d'un point de deal. Mais ce "plan stup" au pied des tours, qu'elle comptait approcher, avait été déserté peu avant son arrivée.
La candidate s'est ensuite rendue à la cité de La Paternelle, dans le 14e arrondissement, non loin de braseros allumés à l'entrée du quartier, sur un autre point de vente de stupéfiants, où des silhouettes invisibles lançaient des cris d'alerte.
"Il y a des check-points dans la République", a-t-elle déploré, en s'inquiétant d'une "impuissance publique".
Assurant qu'"on ne peut pas laisser des territoires aux mains des caïds et de la violence", Valérie Pécresse a estimé que les forces de l'ordre "font un travail colossal": "Mais ça manque d'effectifs, de vidéoprotection et de sanction", a-t-elle ajouté, avant de plaider pour la construction de places de prison et la mise en place d'un "plan d'urgence pour la justice"