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Présidentielle: Éric Zemmour veut "un ministère de la 'remigration'"

Eric Zemmour, candidat Renconquête! à la présidentielle, le 9 mars 2022 à Paris

Eric Zemmour, candidat Renconquête! à la présidentielle, le 9 mars 2022 à Paris - EMMANUEL DUNAND © 2019 AFP

Selon le candidat du parti Reconquête! "100.000 étrangers indésirables" pourraient être renvoyés par ce ministère qui "aura des moyens."

Nouvelle proposition pour le candidat d'extrême-droite. Ce lundi sur M6, Éric Zemmour est allé un cran plus loin lundi dans sa lutte contre l'immigration, disant vouloir "un ministère de la 'remigration'", concept de la pensée identitaire, pour expulser les "étrangers dont on ne veut plus", "clandestins", "délinquants", "criminels" et "fichés S".

Je veux un ministère de la 'remigration' et de l'expulsion des étrangers dont on ne veut plus", a déclaré le candidat lundi sur M6, voulant notamment rétablir pour "les clandestins", le "délit de clandestinité qui n'existe plus depuis 2012". "J'expulse les délinquants, les criminels, j'expulse les fichés S, j'expulse tous les gens dont on ne veut plus", a-t-il poursuivi.

"100.000 étrangers indésirables" renvoyés annuellement

Puis, l'ex-polémiste a développé les moyens dont le ministère pourrait bénéficier. "Il aura des moyens, il aura des charters, on fera des vols collectifs", a développé Eric Zemmour, précisant que s'il est élu, il irait "dans le Maghreb pour voir avec les dirigeants de l'Algérie, du Maroc, et de Tunisie comment on peut organiser cela."

Comme le journaliste lui faisait remarquer que cette mesure relève de la pensée identitaire, le candidat Reconquêtes! a déclaré que "'le grand remplacement' c'était aussi soit disant la pensée identitaire et on s'est aperçu que les Français étaient d'accord". "Je propose quand même le renvoi par an de 100.000 étrangers indésirables", a-t-il insisté.

"C'est la raison pour laquelle je suis candidat, c'est que je pense que la France est menacée dans son identité par un grand remplacement de population et je veux arrêter cela", a encore dit Éric Zemmour, précisant que "toutes (ses) mesures sur l'immigration seront dans un référendum qui sera proposé aux Français".

Éric Zemmour traverse une mauvaise passe dans les sondages après notamment ses positions sur la guerre en Ukraine, entre 9 et 13%, derrière Marine Le Pen, donnée entre 16 et 19% au premier tour.

https://twitter.com/Hugo_Septier Hugo Septier avec AFP Journaliste BFMTV