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Présidentielle

Paris: près de 200 personnes rassemblées pour réclamer une primaire à gauche

Près de 200 personnes se sont rassemblées samedi à Paris pour réclamer un "front populaire écologique" et "l'unité" à gauche pour l'élection présidentielle

Près de 200 personnes se sont rassemblées samedi à Paris pour réclamer un "front populaire écologique" et "l'unité" à gauche pour l'élection présidentielle - AFPTV

Les manifestants se sont rassemblés à l'initiative du mouvement "La Primaire populaire" et réclament un front uni à gauche, en vue de l'élection présidentielle.

Près de 200 personnes se sont rassemblées samedi à Paris à l'initiative du mouvement "La Primaire populaire" pour réclamer un "front populaire écologique" et "l'unité" à gauche pour l'élection présidentielle, a constaté une journaliste de l'AFP.

"On a mis un pied dans la porte avec (Anne) Hidalgo et (Arnaud) Montebourg" qui se sont ralliés à l'idée "d'une primaire populaire qu'on réclame depuis des mois", a déclaré place de la République l'une des porte-parole du mouvement Mathilde Imer, appelant à la mobilisation pour "convaincre" les autres.

"Un-e canditat-e, pas cinq égoistes", "Jadot lâche ton ego, Mélenchon sois pas ronchon, Roussel tu ne voleras pas qu'avec tes ailes", pouvait-on lire sur les pancartes.

"Face à la menace fasciste très préoccupante, on a un seul objectif : désigner le nouveau leader de la gauche", a expliqué à l'AFP Samuel Grzybowski, autre porte-parole de la Primaire populaire.

Appel à une nouvelle mobilisation le 15 janvier

Rassemblés devant un camion, les manifestants ont dansé en brandissant des affiches et parapluies multicolores : "nous sommes les 99%", "fin du monde fin du mois même combat".

Une centaine de personnes se sont également rassemblées à Lille et ont scandé "candidature, unique !"

A Bordeaux, ils étaient une trentaine. "On veut absolument qu'ils se mettent d'accord pour avoir un duel gauche-droite et non un duel Macron-Le Pen, Macron-Zemmour, Macron-Pécresse... ce serait une catastrophe", a déclaré à l'AFP Michel Cahen, 68 ans, ancien délégué syndical.

A Paris, les organisateurs ont reconnu un rassemblement organisé "à l'arrache", face "au jeu dangereux" d'Emmanuel Macron avec Éric Zemmour et l'extrême droite et la "banalisation" de ces idées par le parti Les Républicains. Ils ont appelé à une nouvelle mobilisation 15 janvier.

F.R. avec AFP