EN DIRECT - Emmanuel Macron tiendra un premier meeting de campagne le 5 mars à Marseille
Emmanuel Macron - AFP
6 sénateurs LR apportent leur parrainage à Zemmour
Six sénateurs Les Républicains (LR) annoncent dans un communiqué apporter leur parrainage à Éric Zemmour.
Il s'agit du sénateur du Rhône Étienne Blanc, de la sénatrice de l'Ain Sylvie Goy-Chavent, du sénateur de la Côte-d'Or Alain Houpert, du sénateur du Val-d'Oise Sébastien Meurant, de la sénatrice du Bas-Rhin Laurence Muller-Bronn et du sénateur des Hauts-de-Seine Philippe Pemezec.
Plusieurs noms parmi cette liste étaient évoqués ces derniers mois quant à d'éventuels soutiens du candidat d'extrême droite.
Toutefois, les signataires du communiqué arguent que "ce parrainage ne vaut pas soutien. Il se veut concourir au bon fonctionnement d'une des plus anciennes démocraties d'Europe qui est aujourd'hui à la peine sous les yeux incrédules d'un grand nombre de Français".
"Nous assistons aujourd’hui à un non-sens démocratique car des candidats sollicités par des millions d’électeurs, en position, selon les sondages, d’accéder au second tour, se retrouvent dans l’incapacité de se présenter au suffrage universel", écrivent-ils aussi.
LR réagit aux révélations de "Libération" dans un communiqué et annonce saisir la justice
LR réagit aux révélations de Libération dans un communiqué, et estime que le journal "opère une confusion douteuse entre un supposé 'fichier adhérents' et la liste électorale du scrutin".
"S'agissant des adhérents annoncés comme 'décédés' par Libération, aucun d'entre eux n'a pu prendre part au vote, soit parce qu'ils étaient effectivement décédés, soit parce que leur numéro de portable n'était pas renseigné", poursuit le texte.
Concernant le chien Douglas qui a pu voter selon le quotidien, LR déclare que "plusieurs adhérents Les Républicains portent ce prénom. Celui cité par Libération résidant en PACA n'a pas pu prendre part au vote puisqu'il ne remplissait pas les critères demandés".
"Le congrès des Républicains a été en tous points exemplaire, tant par son organisation que par sa mobilisation, en témoigne l'absence de recours des autres candidats", poursuit le parti, qui dénonce une "tentative de déstabilisation" et annonce avoir "demandé à son avocat de saisir le procureur de la République de Paris contre le journal Libération et les auteurs de cet article".
Soupçons de fraude lors de la primaire LR: Philippe Bas assure qu'"aucun vote de personne décédée" n'a été "détecté"
Dans une enquête publiée ce mercredi, Libération révèle qu'une chien et des personnes décédées ont pu voter lors du congrès LR, ce qui sème le doute quant à la sincérité du scrutin partisan qui a mené à la désignation de Valérie Pécresse.
Interrogé ce mercredi sur BFMTV, le président de l'instance de contrôle du congrès, bat les accusations en brèche:
"Nous n'avons détecté aucun vote de personne décédée. Il est possible que des adhérents aient renouvelé leur adhésion et soient ensuite décédés, il est possible qu'il y ait ici ou là une tentative de fraude à l'inscription, mais ce qui est certain c'est qu'une personne décédée n'a pas pu envoyer un numéro de téléphone portable pour recevoir ensuite un SMS pour voter. Ce qui est certain aussi, c'est que les personnes qui ont été identifiées par le journal Libération, ce sont des personnes qui n'ont pas voté", a souligné le sénateur de la Manche sur notre antenne.
Parrainages: "changer les règles avant l'élection présidentielle est compliqué", estime Attal
Le porte-parole du gouvernement a réagi aux critiques du système des parrainages nécessaires pour se présenter à l'élection présidentielle, que certains n'ont pas encore obtenus comme Marine Le Pen, Eric Zemmour et Jean-Luc Mélenchon.
Gabriel Attal a reconnu qu'il serait "anormal" que des candidats qui représentent une part importante dans l'opinion "ne puissent pas se présenter". Il a cependant rappelé que le "sujet des parrainages revient tous les 5 ans, quand il y a une élection présidentielle".
"On constate à chaque fois que les principaux candidats, ceux qui représentent un courant important dans l'opinion finissent par avoir leurs parrainages".
Selon le porte-parole du gouvernement, il semble "compliqué", de "changer les règles avant l'élection présidentielle". Et si elles avaient été changées, "on aurait trouvé des responsables de l'opposition pour expliquer qu'il ne fallait pas changer les règles à l'approche de l'élection".
Sept contributeurs militant pour Eric Zemmour bannis de Wikipedia
Des administrateurs de Wikipedia ont prononcé mercredi le "bannissement" de sept contributeurs, accusés de militer pour le candidat d'extrême droite Eric Zemmour en tentant d'influencer les contenus de l'encyclopédie numérique.
Un livre du journaliste Vincent Bresson, "Au coeur du Z" avait révélé mi-février que l'un des plus gros contributeurs français de Wikipedia, "Cheep", faisait partie d'une "cellule" en ligne associée à l'équipe de campagne d'Eric Zemmour, pour essayer de peser sur le contenu des pages consacrées au candidat.
Samuel Lafont, le responsable de la stratégie numérique d'Eric Zemmour, a réagi, en disant regretter que "les gens ne comprennent pas le fonctionnement de Wikipedia, qui est une encyclopédie participative".
"Ce n'est pas grave, on a plusieurs cellules et beaucoup de monde. On continue de militer partout sur internet", assure le trentenaire.
Marseille, ville symbolique et message politique pour le premier meeting d'Emmanuel Macron
Alors qu'Emmanuel Macron est contraint de retarder l'officialisation de sa candidature en raison de la situation en Ukraine, l'entourage du président de la République a indiqué qu'un premier grand meeting de campagne devrait avoir lieu le 5 mars prochain à Marseille, au lendemain de la date-butoir du dépôt des 500 parrainages auprès du Conseil constitutionnel.
D'un point de vue symbolique mais également politique, le choix de la ville de Marseille pour ce premier rendez-vous de campagne est tout sauf un hasard pour le chef de l'Etat.
Emmanuel Macron tiendra un premier meeting le 5 mars à Marseille
Selon une information donnée par des membres de LaREM à l'AFP, confirmée par BFMTV auprès de sources concordantes, Emmanuel Macron tiendra un premier meeting de campagne le samedi 5 mars à Marseille, au Parc Chanot.
Parrainages: "je suis convaincu que la situation se débloquera", assure Le Maire
Invité ce mercredi matin sur les antennes de RMC et de BFMTV, le ministre de l'Économie Bruno Le Maire est revenu sur la situation de plusieurs candidats à la prochaine présidentielle qui ne disposent pas encore de leurs 500 parrainages. "Je suis convaincu que la situation se débloquera", assure-t-il.
"Ces trois candidats 'Marine Le Pen, Éric Zemmour et Jean-Luc Mélenchon, ndlr) auront leurs parrainages, il ne peut pas en aller autrement. Des candidats dont on peut penser ce qu’on veut de leur programme, mais dans lesquels des millions de Français se reconnaissent", a-t-il dit, avant de saluer l'initiative de François Bayrou, qui souhaite mettre en place une banque des parrainages.
Toutefois, selon le ministre, "nos institutions sont dépassées et doivent être refondées pour répondre aux besoins démocratiques des Français."
Jordan Bardella estime "contre-productives" les sanctions contre la Russie
Toujours auprès d'Europe 1, le président du Rassemblement national a assuré, deux joursaprès que Vladimir Poutine a annoncé soutenir l'indépendance des régions séparatistes de l'Est de l'Ukraine, que les sanctions "sont contre-productives."
"Ce sont les entreprises exportatrices françaises qui vont payer l'addition. Les Français vont aussi le payer sur la facture de gaz", assure-t-il.
Sur le fond du dossier, ce dernier a estimé que "l'on a fait beaucoup d'erreurs." "L'action de Vladimir Poutine m'apparaît comme une erreur mais les torts sont partagés et l'Ukraine le droit à sa souveraineté nationale."
Parrainages: Bardella dénonce un "verrouillage du système" et en appelle aux maires
Invité ce mercredi matin sur l'antenne d'Europe 1, le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, est revenu sur la décision de Marine Le Pen de suspendre temporairement sa campagne de terrain, dans l'attente de recueillir ses 500 parrainages. "Cela change que nous sommes disponibles et appelons tous les jours les maires. 1 maire sur 4 n'a pas donné de parrainages", dit-il.
"Le système est verrouillé, les maires reçoivent des pressions, des remarques des élus, beaucoup ne se sentent plus protégés, mais parrainer n'est pas un soutien politique", assure-t-il, soulignant qu'il existe "une forme de verrouillage du système."
Selon lui, il convient de revenir à l'anonymisation des parrainages, "le vote est secret, cela doit l'être aussi. La France ce n’est pas le Kazakhstan", conclut-il.
Hélène Thouy s'en prend aux chasseurs, "qui considèrent que l'espace public leur appartient"
La candidate du parti animaliste à la présidentielle Hélène Thouy a rappelé sur Franceinfo ce mercredi sa position contre la chasse, dont elle souhaite l'interdiction.
"Quand on a une position pour interdire la chasse, on a une opposition des chasseurs, qui considèrent que l'espace public leur appartient", a-t-elle déclaré. "Ce sont 2% de chasseurs qui font subir leur loi aux 98% autres".
La candidate, à la peine dans sa recherche de parrainages, a également évoqué le cas de maires, qui auraient été appelés par des "responsables de chasse, pour leur dire: 'vous ne parrainez pas Hélène Thouy'".
"La candidature que je porte risque de ne pas aboutir", avertit Hélène Thouy
Sur Franceinfo, la candidate du parti animaliste a alerté ce mercredi sur ses difficultés à recueillir les 500 parrainages d'élus nécessaires pour se présenter à l'élection présidentielle.
Selon le dernier décompte du Conseil constitutionnel, Hélène Thouy n'en compte que 89. La date limite de dépôt des parrainages est fixée au 4 mars.
"Évidemment, c'est de plus en plus difficile. Mais tant que la date fatidique n'est pas encore arrivée, nous continuons à nous mobiliser", a-t-elle indiqué.
Macron toujours en tête des intentions de vote, Pécresse en chute libre
La mauvaise passe post-Zénith de Valérie Pécresse se poursuit, selon notre dernier sondage Elabe pour BFMTV et L'Express avec notre partenaire SFR publié ce mercredi. La candidate LR y reccueille seulement 11,5% des intentions de vote au premier tour, loin derrière Marine Le Pen (18%) et Éric Zemmour (13,5%), ses principaux rivaux pour la qualification pour le second tour.
Loin devant, Emmanuel Macron est crédité de 24,5%, mais sa marge s'affine au second tour en cas de duel avec Marine Le Pen. Le chef de l'État l'emporterait face à la candidate du Rassemblement national par 55,5% contre 45,5%, un score en baisse de 1,5 points par rapport à notre dernière enquête.
Dernière ligne droite pour les parrainages
L'inquiétude monte chez les candidats n'ayant pas encore réuni leurs 500 parrainages, indispensables pour entériner leur participation à l'élection présidentielle. Parmi les personnalités en difficulté, trois poids lourds des sondages: Marine Le Pen, Éric Zemmour et Jean-Luc Mélenchon.
Au dernier pointage, mis à jour ce mardi soir, il manquait 58 parrainages au candidat de la France insoumise, 107 à la représentante du Rassemblement national et 150 à celui du néo-parti Reconquête.
Ils sont pour l'heure 7 à avoir validé cette étape administrative: Valérie Pécresse, Anne Hidalgo, Fabien Roussel, Yannick Jadot, Jean Lassalle et Nathalie Arthaud, à qui s'ajoute Emmanuel Macron qui, s'il n'est pas encore officiellement candidat, est déjà adoubé par les maires.
Bonjour à tous !
Bienvenue dans ce direct consacré à l'actualité de la campagne présidentielle en ce mercredi 23 février 2022.
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