Emmanuel Macron: "Mélenchon était sénateur, j'étais encore au collège"

Dernière ligne droite avant l'élection présidentielle. À 12 jours du premier tour, trois des quatre favoris tenaient un meeting, ce mardi soir. Marine Le Pen était à Arcis-sur-Aube, dans l'Aube. La candidate du Front national s'en est prise à Emmanuel Macron et François Fillon:
"Ils veulent tous les deux gouverner par ordonnances. Le saccage social par ordonnances, c'est un concept (...) Tous les deux, ils veulent une loi El Khomry puissance 10 par passage en force."
Le candidat Les Républicains, toujours en troisième position selon le dernier sondage Elabe pour BFMTV et L'Express paru ce mardi, était lui à Marseille. Dans les Bouches-du-Rhône, le candidat de la droite a critiqué les différentes promesses faites par ses concurrents:
"C'est facile de promettre, comme madame Le Pen, la retraite à 60 ans. C'est facile de promettre 175 milliards de dépenses nouvelles comme monsieur Mélenchon. C'est facile de dire tout et son contraire comme monsieur Macron."
"Mélenchon était sénateur, j'étais encore au collège"
Vainqueur au second tour quel que soit son opposant selon la dernière enquête, Emmanuel Macron tenait lui un meeting à Besançon, dans le Doubs. Le candidat En Marche a, lui aussi, choisi d'attaquer ses principaux adversaires dans la course au second tour:
"Nous avons le révolutionnaire communiste. Il était sénateur socialiste, j'étais encore au collège (...) Nous avons Vercingétorix, depuis 35 ans dans la vie politique française (...) Enfin, nous avons madame Le Pen. Elle a encore montré ces derniers jours qu'elle avait un nom, une marque que nous connaissons trop bien."
Plus tôt, Jean-Luc Mélenchon s'était déclaré surpris par "le virage à droite complètement inouï" d'Emmanuel Macron, critiquant sa volonté de vouloir recourir aux ordonnances pour réformer le marché du travail.
Selon le dernier sondage Elabe pour BFMTV et L'Express paru ce mardi, Emmanuel Macron et Marine Le Pen seraient toujours en tête au premier tour avec 23% des intentions de vote. Ils seraient suivis par François Fillon (19%) et Jean-Luc Mélenchon (17%). Benoît Hamon arriverait cinquième avec 10%.