BFMTV
Politique

Ecoles fermées: les familles auraient souhaité "un préavis" juge Pécresse

Valérie Pécresse, présidente du conseil régional d'Ile-de-France, le 2 septembre 2020 à Paris

Valérie Pécresse, présidente du conseil régional d'Ile-de-France, le 2 septembre 2020 à Paris - Ludovic MARIN © 2019 AFP

Valérie Pécresse a jugé que la fermeture des écoles pour trois à quatre semaines était "une réponse nécessaire, mais qui aurait mérité un préavis pour les familles".

Avancer les vacances scolaires de printemps comme annoncé par Emmanuel Macron mercredi soir est "une réponse nécessaire, mais qui aurait mérité un préavis pour les familles", a réagi ce jeudi la présidente (ex-LR) de l'Ile-de-France Valérie Pécresse, qui avait réclamé la mesure.

"C'était une réponse nécessaire, mais qui aurait mérité un préavis pour les familles, qui se sont retrouvées au pied du mur avec seulement deux jours pour réorganiser complètement leurs plans", a estimé Valérie Pécresse sur France Inter.

Cette mesure est "la seule de nature à vraiment freiner cette épidémie", a-t-elle ajouté.

Elle avait lancé le 24 mars l'idée de fermer les établissements un mois en avançant le début des vacances d'avril pour les allonger, proposition soutenue par les politiques de tous bords.

"Dernière ligne droite"

Emmanuel Macron a annoncé mercredi de nouvelles restrictions pour tout le territoire métropolitain, et la fermeture des crèches, écoles, collèges et lycées pendant trois à quatre semaines, dont une à deux semaines de cours à distance et deux semaines de vacances unifiées sur tout le territoire.

Valérie Pécresse a également estimé que si "le président de la République a eu raison de ne pas reconfiner en janvier", "depuis la rentrée des vacances de février on a eu un temps de retard par rapport à ce qui était prévisible, l'arrivée de cette troisième vague".

Elle a jugé que l'on entrait désormais "dans une nouvelle phase de l'épidémie, la dernière ligne droite", avec la vaccination qui progresse. C'est l'"étape de la responsabilisation individuelle", a-t-elle souligné en appelant le gouvernement à "mettre les autotests en vente libre dans les pharmacies pour tous les Français".

A.F avec AFP