BFMTV
Politique

CAFE POLITIQUE - Valls, "nouveau patron de la politique française"

-

- - -

Chaque matin, BFMTV.com sélectionne pour vous le meilleur de l'actualité politique.

> Valls a la cote dans "El Pais"

Pour le quotidien espagnol El Pais, le "ministre le plus populaire de François Hollande", Manuel Valls "impose sa loi" en France. Dans un article relatif à l'affaire Dieudonné, le quotidien espagnol, que l'on peut comparé au journal français Le Monde, évoque le débat qui sévit en France sur la question de la censure - ou pas - du polémiste et de son spectacle "Le mur".

Manuel Valls, originaire de Catalogne et dont le grand-père a écrit l'hymne du club de football du FC Barcelone, est dépeint comme le ministre qui symbolise "l'autorité" et "l'efficacité". Mieux, Manuel Valls est "el nuevo patrón de la política francesa", "le nouveau patron de la politique française".

Et le quotidien de l'imaginer succéder dès 2017 à "son ami et chef", François Hollande.

> Hidalgo séduit Enrico Macias

Le mathématicien Cédric Villani présidera le comité de soutien people de la candidate socialiste à la mairie de Paris Anne Hidalgo. A ses côtés l'on retrouve pêle-mêle le chanteur, et soutien de Nicolas Sarkozy, Enrico Macias, les anciens syndicalistes Bernard Thibault et Marc Blondel ou encore les acteurs Jean-Pierre Bacri, Agnès Jaoui ou Yvan Attal.

Le chanteur Jacques Higelin, le journaliste Pierre Lescure, le couple Serge et Beate Klarsfeld, le généticien Axel Kahn, le Pr Willy Rozenbaum, le sociologue Christian Baudelot et l'historien Alexandre Adler apportent aussi leur soutien à Anne Hidalgo comme le rugbyman et capitaine du Stade français Pascal Papé.

A noter aussi le soutien spéciale de la chanteuse Lio en direct de Nice, rapporte Nice-Matin. Elle a demandé de voter Anne Hidalgo dans la foulée des voeux de... l'UMP Eric Ciotti.

> Hollande-Gayet: "Copé ne perd jamais une occasion d'être petit"

Tout est bon pour sauver le soldat Hollande. Le chef de l'Etat, fragilisé à la veille de sa grande conférence de presse par les rumeurs faisant état de sa relation avec l'actrice Julie Gayet, peut compter sur certains soutiens. Ainsi, le député Jean-Christophe Cambadélis a refusé, lundi, un parallèle entre Nicolas Sarkozy et François Hollande sur la vie privée.

"Ce n'est pas la même chose. Nicolas Sarkozy avait été au devant des journalistes, cet enfant sur les épaules, l'enfant de sa compagne (Carla Bruni, NDLR). Il en faisait un élément médiatique. Je n'ai pas cru voir que le président de la République (actuel) fasse un élément médiatique de sa vie privée", a-t-il déclaré iTélé.

Puis, au sujet du président de l'UMP qui a estimé que François Hollande nuisait à la "fonction présidentielle", "Jean-François Copé ne perd jamais une occasion d'être petit", a rétorqué le secrétaire national du PS à l'Europe et à l'International.

> Valls "fait du Sarkozy"

Marine Le Pen en est persuadé. Manuel Valls a joué sa carte personnelle dans l'affaire Dieudonné. La présidente du Front national estimé lundi sur RTL que le ministre de l'Intérieur "(essayait) de se positionner en présidentiable possible".

"Manuel Valls est rentré dans une guérilla en réalité, ça me fait penser à la période où Nicolas Sarkozy menait une petite guérilla contre Jacques Chirac. Il oeuvre pour sa propre paroisse, pour sa carrière, il essaie de se positionner en présidentiable possible", a commenté la présidente du FN.

Par ailleurs, Marine Le Pen a expliqué que son parti espérait présenter "500 listes" à l'occasion des prochaines municipales.

> Delaunay "éligible" à Bordeaux

Tandis que les ministres vont recevoir une note de l'Elysée sur un comportement adapté à l'occasion des municipales, la ministre déléguée en charge des Personnes âgées Michèle Delaunay, qui avait battu Alain Juppé aux législatives de 2007, sera en position éligible sur la liste de son challenger socialiste aux municipales Vincent Feltesse.

"Dans tous les cas, je serai conseillère municipale", dans la majorité ou non, a-t-elle promis. Vincent Feltesse "est un candidat comme moi, d'élections difficiles", a insisté Michèle Delaunay.

Et la ministre déléguée aime les risques: pour les municipales du 23 et 30 mars "je serai en position éligible", a-t-elle poursuivi. La candidate n'a pas souhaité employer l'expression "numéro deux", mais l'entourage de Vincent Feltesse l'a confirmé.

Samuel Auffray