CAFE POLITIQUE - Sarkozy "ne peut pas ne pas revenir", Accoyer se demande "ce qu'apporte" Morano

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> Sarkozy "ne peut pas ne pas revenir"
Bientôt la fin des spéculations sur le retour de Nicolas Sarkozy? Probablement, si l'on en croit la dernière enquête du Point. Mais ne nous y méprenons pas, si "Nicolas" revient, c'est parce qu'il n'avait "pas le choix".
"La question n'est pas de savoir si je veux ou ne veux pas revenir. Je ne peux pas ne pas revenir. Je n'ai pas le choix. C'est une fatalité. Une fatalité", aurait-il répété à l'hebdomadaire.
Un sentiment que Jean-Pierre Raffarin et Gérard Larcher n'ont pas démenti, selon le magazine. Même son de cloche chez l'UDI Jean-Louis Borloo, qui relativise cependant la nouvelle: "Ce n'est pas une révélation", a-t-il de son côté estimé.
> Chirac fan de Hollande
Bis repetita. On se souvient de 2011, lorsque Jacques Chirac avait affiché son soutien à François Hollande devant un parterre de journalistes, affirmant qu'il voterait pour lui, engendrant la réprobation immédiate de son entourage. Mais, selon L'Express, l'ancien président de la République aurait récidivé.
Jean-Louis Debré a récemment déjeuné avec Jacques Chirac avant son hospitalisation. Le président du Conseil constitutionnel a ainsi confié que ce dernier s'était "montré dithyrambique sur François Hollande". C'est Bernadette qui risque d'être contente.
> Accoyer se demande "ce qu'apporte" Morano
Nadine Morano prépare son retour sur la scène politique: l'ancienne ministre UMP sera tête de liste aux élections européennes dans le Grand Est. Une décision tranchée par Nicolas Sarkozy...
... Mais une candidature pas forcément bien accueillie par tous les membres du parti. Interrogé à ce propos par Le Monde, Bernard Accoyer, député UMP de Haute-Savoie et ancien président de l'Assemblée nationale, doute ouvertement des compétences de son ancienne collègue.
"La question que je pose, si elle doit remplacer quelqu'un, est: qu'apporterait-elle de plus?", se demande ainsi l'ancien président de l'Assemblée au sujet de Nadine Morano.
L'intéressée n'a visiblement pas apprécié et s'en est émue mercredi soir sur le plateau du Grand Journal, sur Canal+: "Ça fait plusieurs mois que Bernard Accoyer tire contre son camp. (...) Pourquoi Monsieur Accoyer vient-il créer des problèmes? Je dirais qu'à force de tirer sur son camp, Bernard Accoyer (...) mérite un carton rouge pour son comportement".
> Isabelle Balkany, victime de l'effet Streisand
Sur les réseaux sociaux, les profils parodiques sont légion. C'est le cas d'un jeune homme dont le pseudo sur Twitter est @MarcelinDchmps. Problème: il est convoqué ce jeudi à 16h au commissariat de Levallois-Perret, dans les Hauts-de-Seine, pour avoir illustré son compte à l'aide d'une photo d'Isabelle Balkany. Et l'on ne plaisante pas avec la femme du maire de Levallois.
Celle-ci a en effet porté plainte pour "usurpation d'identité", rapporte Le Lab, qualifiant l'acte du jeune homme de "gaminerie idiote et débile".
"C'est tout simplement de l'usurpation d'identité. Il y a le droit à l'image, vous savez ce que c'est. Le droit à l'image il est pour tout le monde, il est pour moi comme pour Claudia Schiffer, un footballeur ou n'importe qui", s'est-elle ainsi expliquée.
> La place Beauvau en mode bitstrips
Le ministère de l'Intérieur se met à la page. Pour inciter les jeunes à s'inscrire sur les listes électorales, la place Beauvau s'est servie de "Bitstrips", l'application tendance qui permet de raconter sa vie en bande dessinée. Et c'est sur le compte Twitter de l'Intérieur, que l'on peut admirer les premières planches.
L'application, qui remporte un grand succès depuis l'automne, fait des émules chez les politiques. C'était ainsi que la sénatrice-maire UMP Caroline Cayeux avait choisi de se déclarer candidate aux municipales.
Vous venez de déménager ? Inscrivez-vous pour voter en 2014 http://t.co/Kg9DQ4CuMw #jesuissurleslistesélectorales pic.twitter.com/5KDgGFmr6D
— Ministère intérieur (@Place_Beauvau) 11 Décembre 2013