CAFE POLITIQUE - Ayrault étrille Valls, Fillon fait un pas vers Copé

Chaque matin, BFMTV.com sélectionne pour vous le meilleur de l'actualité politique. Aujourd'hui, Ayrault reproche au ministre de l'Intérieur d'avoir "pollué" le message du gouvernement avec le débat sur les Roms, Bourdouleix n'aime pas les journalistes "fouille-merde".

"Si on n'avait pas été pollué par les Roms"

Jean-Marc Ayrault reproche à Manuel Valls le débat sur les Roms, révèle Europe1 jeudi. Le Premier ministre aurait ainsi lâché mardi à Matignon, devant une trentaine de parlementaires surpris, "si on n'avait pas été pollué par les Roms, il aurait été plus simple d'expliquer notre politique économique".

Un sondage du 26 octobre dernier donne Manuel Valls personnalité de gauche favorite pour remplacer le Premier ministre à Matignon. 30% souhaitent ainsi sa nomination.

Copé et Fillon, je t'aime moi non plus

Après s'être considérablement déchirés à l'automne 2012, Jean-François Copé et François Fillon amorcent des retrouvailles. Selon une information d'Europe 1, le chef de l'UMP et l'ancien Premier ministre vont tenir un meeting commun dans les semaines qui viennent. Entre eux se tiendra Alain Juppé, qui avait tiré tout le profit de leur combat des chefs, arrivant en tête dans le coeur des sympathisants UMP. C'est François Fillon qui est à l'origine de ces retrouvailles, selon Europe 1.

Taubira sur les murs

Christiane Taubira en couleurs sur les murs de Vitry. C215, un graffeur de Vitry-sur-Seine, a dessiné une fresque représentant la garde des Sceaux, rapporte Le Parisien mercredi.

L'artiste explique sur sa page Facebook l'hommage qu'il a voulu rendre à Christiane Taubira: "pour son courage et sa tolérance. Pour sa réforme pénale, pour la loi du "Mariage pour Tous", pour dire non au sexisme et au racisme.

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Bourdouleix et les fouille-merde

Gilles Bourdouleix, député-maire de Cholet, qui a démissionné de l'UDI en juillet 2013, après un "point Godwin" sur les gens du voyage ("Hitler n'en a peut-être pas tué assez"), n'aime pas que les journalistes enquêtent sur lui. Le Lab rapporte ainsi, interrogé sur son acquisition de noms de domaine au nom de ses opposants, l'élu s'en est pris au professionalisme des journalistes.

"Le jour où vous vous intéresserez aux vraies choses intéressantes, que vous serez vraiment des journalistes et pas des petits fouille-merdes, on pourra peut-être s'intéresser à vous", s'est-il emporté au téléphone avec un journaliste de France 3 qui souhaitait l'interviewer. Ci-dessous, l'entretien entre Gilles Bourdouleix et le journaliste de France 3 Pays de Loire.

Bigard lâche Sarkozy

Jean-Marie Bigard regrette d'avoir soutenu Nicolas Sarkozy pendant sa première campagne présidentielle en 2007. Le délicat humoriste a ainsi expliqué sur D8 mardi: "Je crois qu’on a rien à faire là-dedans, en tous cas les humoristes. Je regrette vraiment. Cela n’enlève rien à ce que je pense de Nicolas Sarkozy. Je dis que je ne touche plus à ça, c’est caca. Ç’a été une vraie vraie grosse connerie. Si je dois vraiment regretter quelque chose tiens, ça aura été de prendre partie".

En 2007, Jean-Marie Bigard avait fait partie des heureux élus à accompagner Nicolas Sarkozy au Vatican pour y rencontrer le pape Benoît XVI. L'occasion d'un récit très "bigaresque": "Le Pape continuait à hocher la tête, on aurait dit un chien à l’arrière d’une bagnole. Ce qui est fou, c’est que je suis resté pratiquement cinq minutes avec lui, quand chaque délégation n’avait droit qu’à dix ou douze secondes, le temps de lui baiser la nouille et de se barrer !"

Magali Rangin