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"C'est Poutine": Éric Zemmour accuse la guerre en Ukraine d'être responsable de sa défaite

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Le candidat Reconquête! souligne sur BFMTV que sa dégringolade dans les sondages de la présidentielle est survenue après le début de la guerre en Ukraine.

Donné un temps au second tour de la présidentielle dans les sondages, Éric Zemmour n'a fait que 7,07% au premier tour. Et selon lui, cet échec est dû à la guerre en Ukraine. "Je pense que c'est Poutine", déclare-t-il sur BFMTV ce lundi, après une question sur les raisons de sa défaite.

"Si on refait l'histoire, le 23 février au soir [la veille de l'invasion russe en Ukraine] je me couche, dans les sondages je suis à 16,5%", déclare-t-il, "je suis au second tour, et puis le 24 février [le président russe] Vladimir Poutine envahit l'Ukraine", et la dégringolade commence.

"Une partie de mes électeurs se rassemble derrière Emmanuel Macron"

Au cours de la campagne, le candidat de Reconquête! avait en effet été brièvement donné au second tour par certains sondages, toujours talonné par Marine Le Pen, mais il restait toutefois très distancé selon certaines enquêtes. Un sondage Elabe le donnait ainsi le 23 février à 13,5% contre 18% pour la candidate du Rassemblement National Marine Le Pen.

Il est toutefois vrai qu'à partir de la fin février, les intentions de vote à son égard diminuent, jusqu'à passer sous la barre des 10% fin mars.

Selon Éric Zemmour, avec l'entrée en guerre de la Russie, "une partie de mes électeurs se rassemble derrière Emmanuel Macron et ensuite, voyant que je décline dans les sondages, que je passe derrière Marine Le Pen, ceux qui étaient venus de chez Marine Le Pen - craignant la montée de Jean-Luc Mélenchon, que l'un des deux candidats de la droite nationale ne fut pas au second tour - sont revenus" vers le Rassemblement National.

Il a également reconnu une "erreur" dans ses déclarations concernant les réfugiés ukrainiens. Éric Zemmour avait expliqué qu'il préférait que ceux qui fuient le pays en guerre soient accueillis en Pologne, et pas en France. Le candidat avait par la suite reconnu avoir "dit une bêtise".

Salomé Vincendon
Salomé Vincendon Journaliste BFMTV