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Benoît Hamon, invité de Bourdin Direct ce jeudi à 8h35 sur RMC et BFMTV

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Benoît Hamon est l'invité de Bourdin Direct ce jeudi à 8h35 sur RMC et BFMTV. Le ministre délégué à la Consommation veut favoriser la reprise des PME par les salariés et souhaite améliorer le quotidien du consommateur avec toute une série de mesures.

Benoît Hamon est l’invité de Bourdin Direct ce jeudi à 8h35 sur RMC et BFMTV. Le ministre délégué à l’Economie sociale et solidaire et à la Consommation détaillera son projet de loi Economie sociale et solidaire (présenté mercredi prochain en Conseil des Ministres). Un projet qui vise à créer un nouveau droit d’information préalable des salariés de petites et moyennes entreprises (PME) pour les cas de transmissions d’entreprises saines, afin d’éviter que celles-ci ne ferment et que les salariés ne se retrouvent sans emploi. Une loi mal vue par le Medef. Selon Pierre Gattaz, « Cette loi va freiner les transmissions d'entreprises. Pour l'organisation patronale, si l’on prévient tous les salariés d'un projet de cession en amont, l'effet est dévastateur : en interne, tout le monde s'inquiète. Et en externe, les fournisseurs ou les clients se mettent à douter ».

Loi Florange dissuasive pour les investisseurs ?

Le Medef qui n’apprécie pas non plus la Loi Florange, actuellement examinée par la commission des Affaires sociales et des Affaires économiques de l’Assemblée. Cette loi prévoit de fortes pénalités pour les entreprises qui fermeraient un site rentable et récuseraient un repreneur. « Cette loi aurait pour effet de dissuader les investisseurs de choisir la France et nuirait à l’emploi », estime le patronat.

Une nouvelle loi consommation

Benoît Hamon aura sa loi consommation. Loi Scrivener en 1978, loi Neiertz en 1989, loi Galland en 1996, loi Borloo en 2003, loi Chatel en 2005, loi LME en 2008, ou encore loi Lagarde en 2010… le sujet a déjà été largement exploré. Le projet de loi Hamon, adopté le 3 juillet en première lecture à l’Assemblée (après le dépôt de pas moins de 1 000 amendements) est au Sénat depuis deux jours. Il instaure notamment l’action de groupe, améliore l’information des consommateurs et alourdit les sanctions pour les tromperies alimentaires suite au scandale de la viande de cheval, créé une mention « fait maison » et va permettre de rompre son assurance à tout moment.

Philippe Gril