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Politique

Barrage de Sivens: Fillon pointe "la part de responsabilité" des Verts

François Fillon pointe "la part de responsabilité" des Verts dans la mort de Rémi Fraisse.

François Fillon pointe "la part de responsabilité" des Verts dans la mort de Rémi Fraisse. - Thomas Samson - AFP

L'ancien Premier ministre a réagi à la mort du jeune manifestant, Rémi Fraisse, au barrage de Sivens dans le Tarn. Qualifiant ce décès de "drame", François Fillon veut mettre en évidence "la part de responsabilités" des politiques, notamment les Verts, qui utilisent certaines violences.

François Fillon (UMP) a qualifié mardi de "drame qui ne peut être accepté" la mort du manifestant Rémi Fraisse mais a pointé "une part de responsabilité" de ceux qui utilisent "la violence politique", mettant en cause "en particulier les Verts".

Sur Europe 1, l'ex-Premier ministre a d'abord assuré qu'il pensait "à lui et à sa famille". "La mort d'un homme qui se bat pour ses idées dans une démocratie est un drame" qui ne peut "être accepté", a-t-il ajouté.

"Naturellement il doit y avoir une enquête"

Face aux critiques adressées aux forces de l'ordre et au gouvernement et à la plainte de la famille de Rémi Fraisse pour "homicide volontaire", François Fillon a réagi en assurant que ce "drame ne peut en aucun cas être accepté et naturellement il doit y avoir une enquête". Ajoutant qu'il n'avait "aucun doute qu'elle aura lieu et déterminera les responsabilités". 

L'ancien Premier ministre, lui, a déjà pointé du doigt certains responsables. Assurant que "ceux qui font de la violence politique une arme désormais systématique" contre des projets ont "leur part de responsabilité". "Je mets en cause en particulier les Verts", attaque François Fillon.

"Des extrémistes politiques"

Même si lui n'aimait pas la politique menée par François Hollande et Manuel Valls, François Fillon s'est défendu de descendre de la rue. "Je ne casse pas le pays au motif que c'est contraire à mes convictions", assène-t-il. 

Loin d'en rester là, l'ancien Premier ministre s'en prend aux opposants au projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes comme à ceux du barrage de Sivens. "On dit que ce sont des casseurs qui étaient au premier rang dans ces manifestations. Mais en réalité, ce ne sont pas des casseurs, ce sont des extrémistes politiques". 

D. N. avec AFP