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Politique

Attaque de la préfecture de police de Paris: devant le Sénat, Philippe appelle à "faire bloc"

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Dans une courte allocution, le Premier ministre a appelé à "faire face avec ceux qui restent."

Au lendemain d'une première prise de parole devant l'Assemblée nationale et de l'audition de Christophe Castaner devant la Commission des lois de cette même chambre basse, le Premier ministre Édouard Philippe répondait ce mercredi aux questions du Sénat, moins d'une semaine après l'attaque de la préfecture de police de Paris

Durant sa prise de parole, le locataire de Matignon a appelé à "faire face avec ceux qui restent", et a eu une pensée pour "la famille des agents, les époux, les conjoints, mais aussi les collègues et tous ceux qui ont assisté à l’attentat." 

Pour Édouard Philippe, "faire bloc" signifie également "assumer que la nation, l’Etat, et au-delà, sont unanimement soudés par le désir de gagner le combat qui a été engagé par notre pays, notre société, notre République, contre l’islamisme radical, le terrorisme qui, au nom du dévoiement d’une religion, prétend remettre en cause ce que nous sommes."

Premières mesures mises en place

En guise de conclusion, Édouard Philippe a indiqué avoir pris deux mesures, immédiatement mises en place. Dans un premier temps, il a demandé qu'une "inspection des services de renseignements soit mise en place afin de déterminer exactement, parallèlement à l’enquête judiciaire, comment la chaîne d’identification de potentiels signaux faibles a été mis en œuvre à la préfecture de police dans ce cas précis."

Puis, dans un second temps, le Premier ministre a demandé "une revue générale de l’ensemble des services de renseignements du premier cercle et d’une partie du deuxième cercle, de façon à ce qu’il soit permis d’identifier tous les signaux faibles qui seraient émis et qui ne se seraient pas traduits pas des signalements afin de ne plus se retrouver dans cette situation."

A l'heure actuelle, les investigations se poursuivent et, bien qu'aucune trace d'allégeance à une organisation terroriste n'ait été trouvée au domicile de Mickaël Harpon, les enquêteurs analysent les données trouvées dans une clé USB saisie dans son bureau de la préfecture. 

Hugo Septier