Un an après sa mort, la famille de Maëlys s'exprime sur BFMTV
C'était il y a un an, jour pour jour. Âgée de 8 ans, la petite Maëlys disparaissait lors d'un mariage à Pont-de-Beauvoisin en Isère. Ce dimanche, à l'occasion des un an de sa disparition, sa famille s'est confiée à BFMTV.
"On est toujours dans l'attente d'une vérité pour elle. Elle nous manque terriblement" lancent Jennifer et Joachim De Araujo. "Il ne nous reste que les souvenirs d'elle, des moments joyeux qu'on a passés avec elle" ont-ils poursuivi, particulièrement émus.
Aujourd'hui, la famille dit s'être décidée à parler pour dénoncer "la prise d'otage" que leur fait subir Nordahl Lelandais en se murant dans le silence depuis ses aveux en février dernier. Las de ses "mensonges à répétition", ils expliquent ne pas croire à la thèse de l'accident.
"On ne donne pas des coups au visage d'une enfant par accident (...). Il donne des versions qui sont les siennes mais qui ne collent pas toujours avec le déroulement des faits."
Une soirée qui tourne au cauchemar
Dans cet entretien exclusif, la famille revient sur le déroulement de la nuit du 26 au 27 août 2017 où tout a basculé. Tous racontent un mariage ordinaire, où tout se déroulait pour le mieux, jusqu'à ce que Maëlys ne se volatilise, vers 3 heures du matin. Sa famille et les invités la recherchent alors pendant une heure avant d'alerter les gendarmes.
"Cette journée-là tout le monde était heureux, faisait la fête. Et puis vers trois heures du matin, tout est fini. Ça tourne au cauchemar" raconte la mère de l'enfant.
"On a tous cherché Maëlys" se souviennent ses parents. Mais sa mère précise "moi, je le cherchais lui aussi, avec son t-shirt bleu. Quand il est revenu vers 3h30 et que je lui ai demandé s'il avait vu Maëlys, il m'a dit qu'il ne l'avait pas vu sur un ton complètement détaché".

"Impossible qu'elle soit montée" de son plein gré
Elle raconte qu'à ce moment précis, elle recherche déjà Nordahl Lelandais car elle sait très bien que sa fille a parlé avec lui au cours de la soirée du mariage. Maëlys lui avait même demandé l'autorisation d'"aller voir les chiens de son copain", ce qu'elle dit avoir trouvé "bizarre".
Mais le père de l'enfant est formel: "C'est impossible qu'elle soit montée dans sa voiture (...) avec un inconnu, en pleine nuit, pour voir des chiens soi-disant. Elle sait qu'on l'aurait engueulée."
Face à Ruth Elkrief, ses proches se remémorent l'interminable attente. L'espoir, pendant six mois, d'avoir des indices à propos de la disparition de la fillette, puis enfin l'"éprouvante" journée des aveux de Nordahl Lelandais, le 14 février 2017, avant que les enquêteurs ne retrouvent le corps de Maëlys dans le massif de la Chartreuse.
>> L'intégralité de l'entretien sera diffusé ce lundi soir à 19h sur BFMTV