Autopsie de Maëlys: de nouveaux éléments fragilisent la version de Lelandais

Ce sont de nouveaux éléments qui semblent mettre à mal la version que Nordahl Lelandais sert aux juges depuis qu'il a avoué avoir tué la petite Maëlys, le 14 février dernier. Les derniers résultats de l'autopsie de la fillette, dont BFMTV a obtenu des éléments, révèlent plusieurs fractures au niveau du crâne de Maëlys, deux autres au niveau de sa mâchoire. Toujours selon l'expertise, ces fractures sont intervenues avant la mort de la fillette mais aucune d'entre elles n'a été mortelle.
Ces faits semblent fragiliser la version de Nordahl Lelandais, qui maintient depuis le départ que Maëlys est morte accidentellement, après une gifle de sa part. Or, selon plusieurs sources, la fillette n'a pas pu être tuée par une simple claque, aucune des fractures constatées lors de l'autopsie n'ayant pu suffire à provoquer la mort.
L'expertise n'a dans tous les cas pas permis de déterminer la cause précise de la mort de Maëlys, ni d'établir si elle avait subi des violences sexuelles, l'état de décomposition du corps compliquant considérablement le travail des légistes. Pour mémoire, la dépouille de Maëlys avait été retrouvée sur les indications de Nordahl Lelandais, six mois après le meurtre, dans une zone montagneuse et accidentée. Seuls ses ossements avaient été retrouvés, aux côtés de restes de vêtements et d'une chaussure, en très mauvais état.
Vers une contre-expertise?
Pour l'heure toujours détenu dans une unité psychiatrique dépendant de la prison de Lyon-Corbas, Nordahl Lelandais devra s'expliquer sur ces nouveaux éléments, ce mardi dans le bureau des juges. Pour appuyer sa version des faits, la défense pourrait demander une contre-expertise.