"Touchés en plein cœur", mais "toujours debout": au lendemain de l'attaque au couteau, les remerciements du préfet de police de Paris

Au lendemain de l'attaque au couteau qui a fait quatre morts en plus de l'assaillant, un agent de police de catégorie C, au sein même de la préfecture de Paris, le préfet de la ville Didier Lallement a pris la parole ce vendredi en milieu d'après-midi.
Comme il l'a expliqué a plusieurs reprises, ce jeudi, la police a été "touchée en plein coeur" par cette agression mais "reste debout" malgré les événements.
Cellule medico-psychologique mise en place
Dans un premier temps, le préfet a effectué une courte chronologie de la journée assurant que dès les premières minutes de l'attaque, il avait "fait sécuriser la préfecture dans sa périphérie pour s'assurer qu'il n'y ait pas d’autres assaillants."
"J'ai également mis en place du fait de notre expérience une cellule medico-psychologique pour que les fonctionnaires puissent s’y rendre et à juste titre, puisque 179 personnes s’y sont rendues", a-t-il complété.
La sécurité du site assurée
Par la suite, Didier Lallement a rappelé le profil de l'agresseur.
"Un agent de catégorie C, d’exécution dans notre vocable, parmi nous depuis 2003, affecté à des taches informatiques. Comme tout agent il était soumis au secret défense et était en règle avec ses obligations, le reste est pour l’enquête judiciaire. Aucune hypothèse n’est exclue", a-t-il toutefois assuré.
Cependant, le préfet de Paris a balayé d'un revers de main les interrogations quant à la sécurisation du bâtiment en lui-même. "Dans ce bâtiment, se côtoient des milliers de personnes, agents, fonctionnaires et administrés. L’ensemble de ceux qui sont extérieurs passent sous un portique de sécurité et sont ensuite orientés", a-t-il rappelé.
"Il en est de même pour les prestataires qui viennent faire des travaux. Personne ne peut accéder à nos locaux sans en passer par la sécurité. Les personnels ne peuvent accéder à toutes les catégories de locaux. Les conditions de sécurité sont absolues", assure encore le préfet.
Didier Lallement a également tenu à rendre hommage au jeune policier "en poste depuis six jours, qui sort de l'école de police" qui est parvenu à neutraliser l'agresseur.
"Cela montre l’excellence de notre formation des fonctionnaires."
Un livre d'or mis en place
En guise de conclusion, Didier Lallement a remercié les autorités de leur soutien ainsi que certains élus "dont la maire de Paris Anne Hidalgo qui est venue dès mon appel."
"Je mesure combien est dérisoire le slogan 'tout le monde déteste la police', j’ai vu plein de citoyens qui ont montré leur amour de la police, ces marques de confiance sont essentielles", a-t-il conclu.
Un livre d'or a été mis en place à proximité de la préfecture pour que les Français puissent rendre hommage aux victimes.