Nice : "Le gouvernement n'a rien à cacher", assure Manuel Valls

Manuel Valls a réagi ce jeudi lors d'un déplacement en Savoie sur la polémique concernant la présence de la police nationale lors de l'attentat du 14 juillet à Nice qui a fait 84 morts. "Il est tout à fait normal qu'il y ait une demande forte de transparence et de vérité après un tel drame", a assuré le Premier ministre.

"Il faut comprendre ce qu'il s'est passé, il faut que tous les éléments soient connus, c'est l'état d'esprit du gouvernement, du préfet, des policiers, du ministre de l'Intérieur, qui a d'ailleurs commandité une enquête à l'inspection générale de la police nationale", a-t-il affirmé.

"Qu'on respecte l'Etat et sa parole"

Manuel Valls a cependant tenu à rappeler que la transparence était la priorité du gouvernement et a rejeté les accusations de mensonge. D'après Libération, l'exécutif a menti en exagérant le rôle de la police nationale dans la sécurisation du feu d'artifice. Le quotidien affirme que les forces de l'ordre étaient tout simplement absentes du dispositif. Deux jours après les attentats, le ministre de l'Intérieur assurait qu'une voiture de la police nationale était en mesure de barrer la chaussée à l'entrée du périmètre piéton. 

"Le gouvernement n'a rien à cacher, il souhaite que toute la vérité soit faite. En revanche, ce qui est insupportable, c'est la remise en cause permanente de la parole de l'Etat, du préfet, des policiers", a assuré Manuel Valls ajoutant qu'il souhaitait "qu'on respecte l'Etat et sa parole publique".

"Un ministre de l'Intérieur à la hauteur de la situation"

Manuel Valls a par ailleurs tenu à défendre Bernard Cazeneuve, au cœur des critiques, lui adressant son "soutien total". 

"Le mensonge, la bassesse du débat public, les accusations infamantes sont ce qu'il y a de plus éloigné de Bernard Cazeneuve. C'est un homme de très grandes qualités, politique, professionnelle et morale. Les Français savent qu'ils ont un ministre de l'Intérieur à la hauteur de la situation." 

C.H.A.