L'otage Philippe Verdon serait mort de maladie

Selon le Parisien, l'otage au Sahel Philippe Verdon, dont les jihadistes d'Aqmi ont annoncé la mort le 19 mars dernier, pourrait avoir succombé à la maladie dont il était atteint et non pas exécuté.

Comment est véritablement mort Philippe Verdon? Selon le Parisien, ce samedi, l'otage au Sahel aurait succombé à une maladie contractée avant son enlèvement, en novembre 2011, ce qui écarterait l'idée qu'il ait été exécuté par ses ravisseurs, des membres d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
Ces derniers avaient indiqué avoir exécuté Philippe Verdon le 19 mars dernier, en guise de représailles à l'intervention française au Mali.

Reçu par François Hollande vendredi à l'Elysée, le père de Philippe Verdon, Jean-Pierre Verdon, a indiqué que le chef de l'Etat était revenu sur les propos qu'il avait tenu le soir de son intervention télévisée, le 28 mars, où il avait déclaré que Philippe Verdon "aurait été tué". Le président de la République a ainsi précisé qu'il souhaitait dire que l'otage français était probablement mort.

Écoutes téléphoniques

Le chef d'état-major particulier du président, également présent vendredi au palais présidentiel, a précisé à la famille de l'otage que des écoutes téléphoniques menées auprès des jihadistes laissent penser que Philippe Verdon était, en réalité, mort bien avant le 19 mars, après avoir succombé à sa maladie.

Philippe Verdon souffrait d'un double ulcère à l'estomac et d'hyperventilation au moment de son enlèvement et aurait été privé de ses traitements pendant sa captivité.

En outre, les autorités ont indiqué à la famille de la victime que son corps ne serait problablement jamais retrouvé, empêchant ainsi la confirmation officielle de son décès.