Des cheminots radicalisés ont dû "changer de job", affirme Pépy

Une dizaine d'agents SNCF radicalisés ont du changer de job assure Pépy - Eric Piermont / AFP
Depuis un an, la radicalisation de certains agents SNCF représente "quelques cas, qu’on compte en gros sur les doigts de deux mains" a affirmé Guillaume Pépy vendredi matin sur France Info.
"Nous n’avons pas accès aux fiches S", rappelle le patron de la SNCF, qui affirme être informé par les services antiterroristes en cas de radicalisation d’un cheminot. En France, plus de 10.000 personnes font l’objet d’un tel fichage S pour "atteinte à la sûreté de l’Etat".
"On change les gens de job"
En réponse, la SNCF ne peut licencier ces agents. Mais "on regarde dans quel service et quel est le métier de la personne". Si elle occupe un poste "sensible" (conducteur de train, aiguillage, agent armé), "à ce moment là on change les gens de job" affirme Guillaume Pépy.
"On l’a déjà fait, moins de dix fois" précise-t-il. Le président de la SNCF évoque une pratique de "vigilance dans l’entreprise" et un "code de neutralité religieuse".