Attentats du 13 novembre: "Les médecins m'ont dit que j'étais un miraculé"

Aca, victime lors des attentats du 13 novembre. - Capture BFMTV
Aca était aux abords du Stade de France ce fameux du soir du 13 novembre quand le premier kamikaze s'est fait exploser. Sortant d'un restaurant avec sa femme, il a été sérieusement blessé. Deux mois jour pour jour après ce terrible épisode, il assure sur BFMTV "aller de l'avant". "Il y a eu beaucoup de progrès", confirme-t-il.
"Je vais un peu mieux même si mon corps est meurtri, les douleurs, chaque jour, me le rappellent", confie ce grand amateur de football.
Aca a eu un doigt et la lèvre arrachée, "le crâne défoncé". "C'est le flanc droit qui a pris, détaille-t-il. Il y a un gros boulon qui m'a traversé au niveau de l'estomac." L'homme décrit alors un trou de trois centimètres.
"Les médecins m'ont dit que j'étais un miraculé", se rappelle-t-il.
Aujourd'hui, il s'inquiète surtout pour sa femme plongée dans le coma après l'attentat. "Au départ, les médecins m'ont dit que son pronostic vital était engagé, explique Aca. Aujourd'hui, c'est que du bonus." Elle doit commencer une rééducation qui durera plusieurs mois.
Pour Aca, toute la lumière n'a pas été faite sur l'attaque du Stade de France. "Il y a encore des zones d'ombre", assure-t-il. Expliquant qu'il ne se sentait pas en sécurité.