Que reste-t-il des affaires judiciaires de DSK ?

Après l'accord que l'ex directeur du FMI aurait conclu avec Nafissatou Diallo, il ne reste plus qu'une affaire dans laquelle DSK est cité : celle du Carlton de Lille, dont ses avocats ont demandé la nullité de la procédure.

Si l'accord entre Dominique Strauss-Kahn et Nafissatou Diallo est conclu, l’avenir judiciaire de l'ancien directeur du FMI ne reposera plus que dans les mains de la cour d’appel de Douai, dans l'affaire dite du Carlton de Lille. Affaire qui porte sur l'organisation de soirées libertines avec des prostituées.

Les avocats de DSK ont par ailleurs demandé la nullité de la totalité de la procédure, et notamment l'annulation des mises en examen de leur client.

Fixé sur son sort le 19 décembre

Pour appuyer cette demande, ses défenseurs mettent en doute l’impartialité des juges d’instruction. Ils les accusent d’avoir publié dans la presse certaines pièces avant d'être versées au dossier.

Si la cour d’appel accepte cette annulation, l’ex-patron du FMI serait placé sous le statut de témoin assisté. L'avenir de ce dossier pour proxénétisme sera connu le 19 décembre, a indiqué le parquet général.

D'autres affaires classées sans suite

En octobre dernier, DSK avait déjà été blanchi par la justice dans un dossier en marge de l’affaire. Le parquet de Lille avait en effet classé sans suite des accusations de viols à son encontre lors de parties fines à Washington en décembre 2010. Car la prostituée à l’origine des accusations n’avait pas déposé de plainte.

Enfin, dans l’affaire Tristane Banon, Dominique Strauss-Kahn avait été innocenté. À l’automne 2011, la plainte de la jeune femme pour tentative de viol a également été classée sans suite par le parquet de Paris, en raison du manque de preuves.

En revanche, la justice a reconnu l’agression sexuelle lors de leur rencontre en 2003. Mais les faits étaient prescrits depuis 2006.

Igor Sahiri et M.G.