Pour l'avocat de Cédric Jubillar, "la démonstration est apportée que l'information sur la couette est fausse"

Il s'agit d'un élément présenté comme jetant le doute sur Cédric Jubillar. Le 18 juin dernier, le procureur de la République de Toulouse expliquait que les gendarmes, à peine prévenus de la disparition de Delphine Jubillar, avaient trouvé son mari en train de lancer une machine à laver dans laquelle se trouvait une couette. Une situation "incongrue", avait expliqué le magistrat, notamment au regard de l'état de propreté de la maison du couple. Six mois plus tard, cette version n'a jamais existé.
"Cette couette n'a jamais été placée dans la machine"
"Aujourd'hui, la démonstration est apportée que cette information est fausse, plaide sur BFMTV Me Alexandre Martin, l'avocat de Cédric Jubillar. Cette couette n'a jamais été placée dans la machine par Cédric Jubillar dans la précipitation pour cacher quoi que ce soit."
"Mensonge, erreur, incompétence des gendarmes qui n'ont pas saisi cette couette lorsqu'ils ont arrivés, je n'en sais rien, peu importe", s'agace Me Alexandre Martin, qui voit un élément du dossier s'effondrer à l'approche d'une nouvelle demande de mise en liberté de son client qui sera examinée mardi prochain par la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Toulouse.
"Petit à petit nous avons apporté la démonstration que bon nombre d'éléments étaient on ne peut plus légers, insiste l'avocat. C'est le travail d'une instruction, de la défense, et de la justice d'en tirer les conséquences."