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Police-Justice

Pour Jean-Luc Mélenchon "la France insoumise n'est pas traitée comme tout le monde"

Jean-Luc Mélenchon

Jean-Luc Mélenchon - Capture BFMTV

Convoqué jeudi matin par l'office central de lutte contre la corruption et les infractions financières, Jean-Luc Mélenchon a affirmé que "la France insoumise n'est pas traitée comme tout le monde".

Convoqué jeudi matin par l'office central de lutte contre la corruption et les infractions financières, Jean-Luc Mélenchon a évoqué les deux enquêtes préliminaires qui le concernent, basées selon lui sur les "dénonciations" de "deux personnages psychologiquement perturbés". 

A propos de la première enquête le fondateur de la France insoumise aurait "fait les frais" d'une "discussion" entre le rapporteur de ses comptes de campagne Jean-Guy de Chalvron et François Logerot, le président de la Commission nationale des comptes de campagne. Le désaccord entre les deux hommes porterait sur le remboursement d'une partie de ses frais de campagne, sujet dont l'ancien candidat se "contrefout".

"Faire peur aux gens"

La seconde enquête concerne les assistants parlementaires au Parlement européen, selon Jean-Luc Mélenchon cette enquête "se fait sur la base de la dénonciation" d'une personne ayant affirmé que c'est une "plaisanterie, pour montrer qu'il n'y en a pas que pour Me Le Pen". 

"17 autres parlementaires ont été dénoncés de cette façon, mais je suis le seul qui a bénéficié d'une perquisition à 7h du matin chez 10 de mes anciens ou actuels collaborateurs ainsi que 19 interpellations." affirme le député.

"Cela montre que je ne suis pas traité comme tout le monde, que La France insoumise n'est pas traitée comme tout le monde" affirme-t-il, avant de conclure: "c'est de la police politique, faite pour intimider, pour faire peur aux gens".
B.L. avec AFP