BFMTV
Police-Justice

Mort de Victorine: plusieurs cagnottes mises en ligne pour venir en aide à sa famille

Une des deux cagnottes mises en ligne

Une des deux cagnottes mises en ligne - La cagnotte des proches

Les familles de la paroisse fréquentée par la jeune femme ont notamment créé une cagnotte qui avoisine actuellement les 7000 euros.

Quatre jours après la découverte du corps sans vie de la jeune Victorine Dartois, âgée de 18 ans, l’émotion est toujours grande du côté de Villefontaine, sa commune d’origine, en Isère. Une marche blanche sera organisée ce dimanche. Avant cela, comme l’explique France 3 Auvergne-Rhône-Alpes, une messe sera célébrée en sa mémoire ce jeudi dans la paroisse catholique Saint-Paul-4-Vents de la localité.

Outre l’hommage religieux, les familles de la paroisse ont également mis en ligne une cagnotte afin de venir en aide aux proches de la jeune femme. Ce jeudi matin, plus de 7000 euros y avaient été récoltés.

"Parce que Victorine était une jeune fille que nous connaissions, que nous aimions", peut-on lire sur la page d'appel aux dons. "Parce qu’elle est partie si tôt et dans des circonstances si douloureuses. Parce que ses parents, son frère et ses sœurs nous sont chers et qu’ils apprécieront toute l’aide que nous pouvons leur offrir."

Plusieurs cagnottes

De son côté, Romane Dartois, l'une des sœur de Victorine, a également fait part sur les réseaux sociaux de l’existence de plusieurs cagnottes. En plus de celle mise en place par les fidèles de la commune, cette dernière en a relayé une seconde, sur la plate-forme Leetchi, où près de 6000 euros ont été récoltés, ainsi qu’un compte Paypal afin "d’éviter toute cagnotte frauduleuse."

"On vous remercie surtout pour vos pensées et vos prières. Votre soutien est précieux", écrit-elle également.

Morte par noyade

Mercredi, les conclusions de l’autopsie du corps de la jeune femme ont révélé que la victime serait morte "par noyade avec l’intervention d’un tiers en raison de multiples ecchymoses internes retrouvées sur le corps de la victime", a annoncé le procureur adjoint Boris Duffau.

Le magistrat a immédiatement précisé que, "si aucune trace de violence sexuelle n'a été constatée, il n'est pas pour autant possible à ce stade de l'enquête d'écarter cette hypothèse".

Il a aussi indiqué qu'aucun autre détail, comme le moment du décès, ne sera donné pour respecter "le secret et l'efficacité" de l'enquête, qui doit encore reconstituer le parcours de l'étudiante depuis qu'elle a quitté samedi ses amis pour rejoindre le domicile familial.

L'avocate de la famille, Me Kelly Monteiro, a évoqué sur BFMTV d'une forme de "soulagement" des parents, des soeurs et du frère de Victorine qui ne croyaient pas à la piste accidentelle. Pour eux, l'autopsie vient "accréditer la thèse d'une mauvaise rencontre."

https://twitter.com/Hugo_Septier Hugo Septier Journaliste BFMTV