Mort de Nahel: Laurent Nunez soutient qu'il n'y a "pas de racisme dans la police"

Laurent Nunez préfet de police de Paris le 2 juillet sur le plateau de BFMTV - BFMTV
Les policiers français sont-ils racistes? La mort de Nahel, 17 ans, a entraîné en France une vague d'émeutes à Nanterre, suivies d'une réponse policière musclée. Inquiète de cette situation, Ravina Shamdasani, porte-parole du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme, a adressé un message à la France:
"C'est le moment pour le pays de s'attaquer sérieusement aux profonds problèmes de racisme et de discrimination raciale parmi les forces de l'ordre", a lancé Ravina Shamdasani aux institutions françaises.
Paris a immédiatement dénoncé une sortie "totalement infondée". Pourtant, une partie de la gauche française interroge le potentiel racisme des forces de police en France depuis plusieurs années.
Des accusations fermement balayées par Laurent Nunez, le préfet de police de Paris.
Un terme qui l'a "choqué"
"Il y a pu avoir des cas sanctionnés" ou "quelques dérapages", a-t-il reconnu sur le plateau de BFMTV. Pourtant, à ses yeux, il n'y a "pas de racisme dans la police".
"On continuera à contrôler quelles que soient les origines, vraiment, les policiers n'intègrent pas ce genre de dimensions", a-t-il assuré. De plus, il se dit "assez choqué" par l'usage du "terme" "racisme" utilisé par Ravina Shamdasani.